Vivre en autonomie en France : une réalité

Mouton de la société de consommation contre mouton noir qui veut vivre en autonomie.
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Tony Founs
Mis à jour le 23 février 2023
Vivre en autonomie n’implique pas forcément de lâcher toutes activités rémunérées. D’autant plus que tu auras toujours quelques dépenses obligatoires. Alors, autant trouver un business qui te permet de gagner des revenus complémentaires – et sans bouger de ton terrain. ;) Quels business ?
Dans ce PDF à télécharger, tu trouveras les 78 meilleures activités en ligne à commencer dès aujourd’hui.

Si tu penses que vivre en autonomie n’est possible qu’à l’étranger, détrompe-toi.

Pas besoin d’habiter à l’autre bout du monde pour vivre sa liberté.

Nico, Marina et leur tribu prouvent que tendre vers l’autonomie n’est pas utopique en France.

Tu me diras peut-être :

« C’est bien beau tout ça, mais ça implique un certain budget et des conditions propices. Ce n’est pas donné à tout le monde ! »

Certes, ce style de vie demande des efforts et une bonne dose de remise en question.

Mais finalement, tout dépend de ce que tu veux vraiment être…

Nico, expatrié de la société de consommation

C’est dans la montagne ariégeoise, sur deux hectares de terrain-forêt, que l’aventure de Nico commence.

Vivre en autonomie demande un cadre légèrement excentré et de la nature.

Un village à proximité n’est pas de refus malgré tout.

Attention !

Ne prends pas Nico pour un ermite. Cet ingénieur informatique est un vrai entrepreneur.

Il ne refuse pas le progrès et a beaucoup voyagé.

Et il exerce son activité à distance, ce qui lui permet de financer son mode de vie sans être obligé de passer son temps dans un bureau loin des siens.

Si tu souhaites faire comme lui, je te conseille vivement de suivre les étapes de notre cours : Commencer à gagner sa vie en ligne. Rassure-toi, malgré sa qualité il est gratuit.

Avec sa compagne Marina et leurs 5 enfants, Nico tend vers l’autonomie

Tant matérielle que psychologique.

Entendons-nous bien, ils ne prônent pas l’autarcie, mais une alternative sociétaire et un maximum d’indépendance.

Parce que le rapport temps/argent imposé par un système qui s’écroule ne semble plus adapté.

Deux amis proches se joignent à la tribu pour l’aventure.

Ils nomment leur parcelle « Terre d’Ezel ».

Et devine où tout ce petit monde loge en attendant de construire leur maison ?

Dans des yourtes disséminées à flanc de montagne.

C’est un collectif qui se crée autour d’une idée :

Vivre ensemble, être artistes de nos vies, voir nos enfants s’épanouir entre eux et avec nous. Réduire notre empreinte écologique, partager, échanger, être solidaire, travailler avec la terre. Vivre avant tout une aventure humaine.

Et avec des enfants habitués à la nature c’est une aventure tous les jours.

Quand vivre en autonomie commence avec deux ânes

Sans âne, pas d’autorisation de travaux pour une cabane.

Sans cabane, pas de raccordement à l’eau courante.

Et sans eau courante, nous ne pouvons rien faire.

Vivre en autonomie totale en France n’est pas aisé. Alors, il faut bien faire quelques concessions pour débuter.

Cela motive la présence de Babar et Zéphir qui rejoignent le collectif :

Merci qui ? :)

Mais il leur faut encore :

  • Faire les raccordements réseaux et réfectionner l’ancien chemin communal menant chez-eux (5 000 € pour démarrer).
  • Écoconstruire avec des matériaux sains, et si possible locaux pour le respect de l’environnement.
  • Se chauffer au bois, leur principale source d’énergie. Et ils en ont du bois ! Il faudra attendre pour d’autres alternatives énergétiques.
  • Travailler la terre pour une production maraichère bio.
  • Vendre quelques produits locaux du style épicerie et objets fabriqués.
  • Récupérer et recycler autant que possible. Par exemple, avec l’épuration par filtre planté ou les toilettes sèches.
  • Réapprendre à connaître la nature et à se servir de ce qu’elle leur offre au quotidien.

L’eau courante arrive sur le lieu de vie commun, la guinguette, qui permet de mutualiser les outils et de travailler ensemble.

On y discute, mange et échange ses savoir-faire.

Mais on s’y détend aussi.

Et les discussions vont bon train !

Car Marina, Nico et la tribu ne peuvent pas rester à 7 dans une seule yourte indéfiniment.

Malgré la cabane aux ânes, la guinguette, et les yourtes déjà posées, le boulot est loin d’être terminé.

Les travaux s’enchaînent et la maison des filles avance tant que l’hiver ne paralyse pas tout le monde.

Deviens autonome en construisant tes rêves

Il est hors de question de recourir au système bancaire « prêt-intérêts » pour faire les travaux.

Si tu penses vivre en autonomie ainsi, tu te tires une balle dans le pied.

Alors…

La troupe se débrouille seule et apprend sur le tas


La cabane est balèze et la tribu fait appel à des wwoofers.

Ensemble, ils font marcher l’entraide par les amis, les réseaux de relation et le wwoofing.

Ça tombe à pic pour moi qui voulais tester une yourte…

Je ne suis pas avare en coup de main et j’aime cette idée de se débrouiller, de construire et de subvenir au maximum de ses besoins de manière autonome.

Cela recentre sur les valeurs fondamentales de la vie.

Et s’il y a du travail manuel en plein air, c’est parfait.

Nous les rejoignons donc pour les aider et partager un bout d’existence avec eux, ainsi que deux wwoofeurs déjà sur place.

Et comme nous ne sommes pas faignants, nous les retrouvons en passant par la voie verte allant de Foix à Saint Girons à vélos.

Cette voie ferrée réhabilitée est jalonnée de viaducs et de tunnels impressionnants.

Sur le parcours, la nature est superbe et gomme le stresse omniprésent du citadin au fur et à mesure des kilomètres.

A l’arrivée, je visite les lieux du séjour. J’aime !

C’est ravitaillé par les corbeaux mais du coup, c’est beau.

L’intérieur de la yourte me rappelle les paroles de Marina :

« Vivons ensemble, mais pas entassés non plus, chacun son espace vital. »

L’intérieur de la yourte de leur amie, particulièrement cosy.

J’ai même droit à la salle de bain sous le plancher avec baignoire et ballon d’eau chaude en cuivre chauffé au bois.

Une merveille. La classe !

Nous sommes en pleine saison du rut.

Le brame nocturne des cerfs se répercute sur les flans montagneux… et dans nos têtes.

C’est beau dit comme ça, mais cela peut vite devenir chiant à répétition. Haha !

J’apprends à connaitre les enfants un peu mieux.

Ils sont très éveillés et bien plus débrouillards dans la nature que les gamins de leur âge.

Il faut voir Vassily, le petit dernier, gambader dans les pentes rocheuses !

Des sueurs froides…

Luna, la plus jeune des trois filles, s’entiche de moi.

Adopté, je ne dois plus la quitter ! Sauf pour le travail.

La construction de leur première maison en dur servira à accueillir les deux plus grandes, qui ont besoin d’espace vital en grandissant.

Faire de l’écoconstruction demande du courage et des connaissances

Pas évident de construire en adéquation avec son environnement.

Je ne te ferai pas de tutoriel sur cette réalisation, je me suis contenté de la partie isolation intérieure des murs.

Ça à l’air con, mais quel boulot !

Tu dois faire un enduit écolo en mixant plusieurs matières avec de l’eau :

  • Sable
  • Argile
  • Crotte d’âne (liant naturel très efficace)
  • Paille
  • Foin
Mélange le tout dans une grosse poubelle – sous le regard subjugué d’Estéban.

Tu obtiens une pâte compacte et collante que tu appliques sur les murs.

Apposes-y une sorte de toile de jute et lisse par-dessus.

Isolation optimale garantie.

Et les résultats bénéfiques ne s’arrêtent pas à la simple construction d’une maison.

En vivant cette aventure, c’est son propre monde que cette tribu se construit.

Car le but n’est pas de chercher à changer le monde. Pour cela, commençons par nous changer nous-même !

Nous avons besoin de croire plus que jamais en cet espace, cet autre monde qui remplacera celui qui, par la perte de sa cohérence, touche à sa fin.

Et qui, plus que nos enfants, peuvent être les dépositaires de ce nouveau monde ?

Ce sont eux les plus enclins à croire en leurs rêves.

Alors bougeons-nous les fesses pour leur offrir cette cohérence. Pour qu’ils puissent rêver d’une vie meilleure et surtout, la construire.

Même si l’exemple de Terre d’Ezel, Marina et Nico n’est pas forcément le tien…

À chacun son mode de vie.

Un travail difficile, mais ô combien épanouissant à la vue du résultat.

Bref, à toi de fabriquer ta propre recette pour retrouver ta liberté.

Vivre en autonomie ce n’est pas bouger ailleurs, c’est vivre autrement

Et si tu penses que quitter la France est la seule voie du changement vers l’indépendance ; qu’au pied du mur tu n’auras d’autre choix que de t’adapter à un nouvel environnement, tu te mens à toi-même.

C’est juste que tu manques encore un peu de motivation pour sauter le pas.

Pas facile de fuir le consumérisme pour retrouver son autonomie.

Rester en France ne t’empêche pas de vivre différemment

De fait, tu n’auras pas la chaleur des tropiques ni la profusion de denrées exotiques poussant comme des mauvaises herbes…

Mais si tu veux fuir les grandes villes pour une meilleure qualité de vie, les alternatives sont nombreuses.

Et bien que pour un nomade digital comme moi, le style de vie de Nico et de sa famille n’est pas (encore) à ma portée, je me tiens au courant des alternatives possibles pour l’avenir.

D’ailleurs, voici quelques liens qui t’intéresseront sûrement si tu veux suivre cette voie :

Tu es le créateur de ta vie.

Le tout est de savoir quelles sont tes aspirations pour ton avenir et de te donner les moyens de les réaliser.

Nos rêves ont été relégués par notre survie dans une société qui marche sur la tête.

Alors quitte à survivre, autant le faire pour tes rêves.

C’est décidé ! Je pars construire ma petite maison dans la prairie avec ma nouvelle dulcinée.

Très peu passent du rêve à la réalité

Des histoires comme ça, tu en vois sûrement de plus en plus en 2021…

Mais combien ont le courage d’aller jusqu’au bout ?

Cela demande beaucoup de changements, de sacrifices et d’investissements personnels.

Pour preuve, les deux amis de Nico et Marina ont pris d’autres directions.

Mais le collectif est bien vivant.

Aujourd’hui la cabane des filles est devenue un lieu prisé de leurs copains d’école.

Les yourtes ont disparu au profit d’une guinguette reconvertie en grande maison, et une nouvelle cabane est en chantier.

Le projet avance un peu plus chaque année.

Courage Marina, Zoé, Maya, Luna, Estéban, Vassily et Nico !

Maintenant, si tu pestes contre le monde qui va mal, ne qualifie pas d’utopie cette quête de la liberté ni ce retour aux sources pour être de « bons êtres humains ».

Sors de ton métro-boulot-télé.

L’autonomie passe par le sevrage sociétaire.

Pour en savoir plus…

Une sélection de livres pour t’aider à changer de cap :

  • Choisir de quitter la ville : Prendre un nouveau départ ! Qui n’a jamais songé à rompre avec la ville et ses embouteillages, sa pollution, son stress, pour s’installer au vert ?
  • Comment moins dépendre du système : Habitat, nourriture, autosuffisance, entraide : petit manuel de conseils pratiques au quotidien.
  • Survivre à l’effondrement économique : Ce livre peut te sauver la vie. Les problèmes auxquels le monde doit faire face dans les 10 prochaines années sont considérables. Comment se préparer ? Comment survivre aux changements soudains et violents ?
  •  Zéro déchet : Béa nous explique comment elle et sa famille ont maintenu leur style de vie tout en ne produisant quasiment aucun déchet. Ils ont réduit leurs dépenses annuelles de 40%

Tu es accro à la vie en autonomie ?

Partage tes expériences, ça nous intéresse !

Tony Founs

À propos de l'auteur

Formateur | J’aide les particuliers à se lancer en indépendant puis à développer leur activité pour en vivre à temps complet -- et les freelances à se positionner, trouver des clients, vendre et décupler leur Chiffre d'Affaires.
Freelance | Content marketer, copywriter, graphiste, illustrateur, concepteur de cours en ligne, webdesigner (WordPress, Thrive Theme, DIVI)… Bref, couteau suisse ultime du business en ligne au service des PME et solopreneurs.

Accessoirement passionné de géopolitique et accro à la crypto.

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  1. Yo Ici Terre d’Ezel…L’article est ancien, enfin une boucle de 7ans !
    Merci Haydee et Tony !
    Il nous a envoyé quelques perles depuis !
    Vous n’imaginez pas ! Alors même que le site est planté
    Bref nous sommes toujours là, même s’il n’y a plus de yourtes mais des cabanes en dur, une grande serre et une vache cadeau Coronacircus !
    Ce serait drôle pour vous de repasser par là ! Vassily a dix ans et deux nièces !
    Enfin 189 430 vues sur yt pour la vidéo waouh que de graines plantées !
    Alors l’effondrement et tout et tout… j’espère que vous avez trouvé des niches tranquilles pour continuer le voyage !
    Merci !

    1. Hey Marina ! Ton commentaire est passé à la trappe au milieu des derniers… Je ne sais pas comment j’ai pu passer à côté…

      Nous pensons régulièrement à vous depuis tout ce temps. Vous êtes et resterez pour toujours un exemple formidable pour nous. D’ailleurs, nous sommes en pleine remise en cause de notre vie de nomade pour nous orienter vers un style de vie comme le vôtre aujourd’hui. Rien de certain pour le moment, mais nous ne manquerons pas de vous prévenir si les choses évoluent.

      Nous serions ravis de revenir vous voir. Mais la France n’est pas vraiment apte à recevoir des insoumis au cirque Covid dont tu parles. En tout cas, ils peuvent toujours courir pour que nous nous pliions à toutes leurs mesures à la con. Haha !

      Mais qui sait… si le peuple français s’émancipe un peu pour retrouver ses libertés d’antan. Vous serez parmi les premières personnes que nous visiterons. :)

      Vassily a déjà 10 ans ! Mon Dieu ! Que le temps file. J’imagine la dextérité qu’il doit avoir aujourd’hui – quand je le voyais escalader des rochers si facilement alors qu’il n’était qu’un bébé.
      Et 2 nièces en prime ! La famille s’agrandit. Tony et moi sommes heureux de voir que des humains non dénaturés naissent encore aujourd’hui.

      Merci à toi pour ce message qui nous donne une bouffée d’air pur. Et j’espère vraiment que nous nous reverrons malgré tout ce qui se passe en France.

  2. Bonjour, nous sommes dans la même démarche que vous, seulement nous préférons acheter une ferme a plusieurs dans la montagne (sans faire de crédit!).Nous ne voulons pas sortir totalement du Systeme de suite pour pouvoir apprivoiser tranquillement l’autonomie (je travail a domicile) sans devoir faire face à de trop grosses difficultés au départ, une chose en amenant une autre, nous irons vers l’autonomie totale! savez vous combien de terrain faut il pour avoir un potager et être autonome grâce à lui pour une famille de 4 personnes?

    en tout cas bravo à vous c’est une vie sympa que vous avez!

    1. bonjour a tous
      nous sommes une famille et cherchons de faire un project aux alpes du sud est environ gap ect acheter/louer une ferme ensemble
      je travaille comme jardinier menusier scierie charpantier paisan

  3. bonjour je voudrais avoir plus de renseignement sur se site car il m intéresse fortement. Comment se passe la vie la bas faut il acheter un bout de terrain comment faire pour s installer?
    Merci d avance

  4. Bonjour, je voulais savoir si vous aviez des informations concernant l’aspect juridique de leur installation sur ce terrain.

    Ont-ils acheté le terrain ? Est-ce un terrain en zone naturelle ou reconnu comme terrain de loisir ? La mairie de la commune est-elle au courant du projet ? Les constructions sont-elles déclarées, ont-elles nécessité l’obtention de permis de construire ? Etc.

    Merci d’avance ! :)

  5. Bonjour Tony, l’article a été écrit en 2014, qu’en est il aujourd’hui de leur petite tribu ? Merci de me renseigner. Et sinon merci de me dire comment les contacter.
    Sonia

  6. Merci à vous pour cette article. Apres un pétage de plomb, me voila arrivé sur Oleron : terrain privé et caravane. Y’a plus qu’à !
    Je suis en train de me renseigner pour faire une cabane avec un minimum vital : chauffage, etc.. Sans électricité mais avec les lampes à leds, tout va bien. J’ai encore beaucoup de travail mais au final on vit quand même beaucoup mieux.
    Merci a vous !

  7. Bonjour

    Bel article, belle expérience, mais il y a un point qui me dérange. On pourra toujours diminuer son impact individuel, si on augmente continuellement la population, l’impact sur la nature sera d’autant plus fort, comme le démontre l’équation de Kaya. Moi aussi j’aime les enfants, mais je trouve que trois c’est déjà plus que renouveler les générations, cinq on l’augmente fortement, c’est mathématique.

  8. Merci pour votre partage, ça donne CONFIANCE. J’aspire à retrouver cette vie LIBRE,( hors des valeurs actuels de la société, ou le mot d’ordre est; rentabilité….) Mon Rêve depuis des années est de vire en pleine nature, j’ai hâte et quitter se système actuel et de me lancer dans une Vie en l’autonomie. Je sais que cela va demander beaucoup de boulot, mais ça en vaux vraiment la peine. Rester fidèle à soi même est tellement important! Ca y est J’ai fait le premier pas, j’ai donner mon renon, je dois quitter les lieus pour le 31 octobre. Il me reste à me défaire un maximum de tous ce que j’ai accumulé en essayant de correspondre au norme de la société. ( je rigole de ma propre caisse!!!) Pour mon départ, j’ai un vieux camping car qui va me servir de maison dans un premier temps. Mon Rêve principale est de retrouver une vie en Harmonie en pleine Nature, Vivre pleinement le lien entre l’homme et la Nature? J’ai 51 ans, j’ai une bonne santé, Je suis une femme courageuse remplie d’idées, j’aime partir de rien et inventé….et j’ai par dessus tout une volonté à vouloir VIVRE la vie que je rêve.( le calme, la Nature, la simplicité, l’équilibre et des relations humaines de qualités) Je vis actuellement en belgique et pourtant c’est vers la France que je me sens appelée. voilà comme je l’ai dis, mon premier pas est fait, Il faut que je fasse mes caisses et surtout que je continue à faire confiance à la VIE, qui me fera rencontrer les bonnes personnes, les bons endroits pour que mon RËVE de vivre ensemble une vie meilleur en QUALITES DE VIE se réalise. Arrêter de le dire , mais mettre les choses en place pour le VIVRE PLEINEMENT. Vivre l’harmonie entre l’homme, la Nature, doté de son l’esprit de SIMPLICITE. Pour qu’ensemble nous puissions PARTAGER une société humaine avant tout. c’est cette réalité là que je souhaite partager avec le monde nouveau qui se dessine. Je le souhaite se rêve autant que vous.

  9. Bonjour je me suis lancé aussi j’ai démissionné de mon emploi en mars enfin libre et soulagé de cet esclavage moderne. Me voilà en recherche d’un terrain et j’ai fini par le trouver en Haute Vienne avec un étang. Je commence les travaux afin d’améliorer mon petit chez moi, une caravane est déjà sur place j’essaye de trouver des moyens d’y installer une sorte de lumière pour le soir J’ai vu qu’il existe des moyens de créer du courant gratuit, au même temps je prépare le terrain à la culture et pouvoir me nourrir totalement de celle-ci. Dans l’étang il y a du poisson je compte en profiter je pense avoir quelques poules pour les œufs et aussi deux cabris pour nettoyer les herbes.
    C’est un moment important je me sens enfin bien de cette réalisation il y a du boulot à faire c’est sur du bois à couper pendant la tempête il a quelques années des arbres sont tombés au sol je me décourage pas faut bien le faire puis ça feras du chauffage.
    Enfin, vous remercié d’avoir donné un courage final à passer le cap d’hésitation aujourd’hui je me dis que s’était inutile de craindre quoi que ce soit les choses se réalise peu à peu mais se réalise à terme. Bon courage à la suite de votre construction.
    Une admiratrice.

  10. Félicitations d’avoir franchi le cap
    enfin des « compatriotes » qui en ont marre de ce système esclavagiste et qui aspirent à la liberté
    bon courage car il en faudra encore beaucoup avant d’arriver à l’autosuffisance
    personnellement je m’y suis mis il y a 10 ans et étrangement on s’arrête plus, il faut toujours autre chose

  11. Salut!

    Billet très intéressant! J’ai bientôt 25 ans, et je me rends compte que j’aspire à autre chose qu’une vie « banale ». J’ai presque fini mes études (master), j’hésite à renquiller sur un doctorat…ou bien tout plaquer pour vivre le plus simplement possible. Mais voilà, quand je lis des expériences comme celle-ci, je me demande toujours : Comment se sont-ils organisés à la base? Je connais plusieurs personnes qui ont quitté le monde lambda pour une vie alternative, ils se vantent souvent d’avoir pu lacher prise… Ben ouais, mais ils ont laché prise avec beaucoup d’argent de côté pour se la jouer roots, mais eux ils ont pu investir cash dans une yourte, tiny house, et au moindre soucis le retour à la vie « normale », peut se faire très simplement… Ce qui n’est pas mon cas. Je suis sans ressource, aucune, et pour courronner le tout j’ai une SPA chez moi, chiens, chat, chevaux… Et pour ces derniers, leur entretien est un réel coup….

  12. Comment ont-ils acheté le terrain ? Le terrain constructible se vend en moyenne 33 € le mètre carré, si j’en juge par les images avaient-ils 300 000 € de côté pour acheter cet hectare ? Si c’est bien le cas ce n’est clairement pas donné à tout le monde !
    Bien à vous

  13. Un rêve… Comment faire pour intégrer ??? En 2017 plus que jamais ,peur pour le futur de nos famille ..comment faire ??? J’ai tous a quitter et nous somme plus que prêt.. Choisir la vrai vie une chance au plus intelligent

  14. Bonjour :)

    Parmi toutes les questions que je me pose, il en est une qui me taraude. C’est par rapport au terrain et à l’administratif. Est-ce que Marina et Nico sont propriétaires de leurs terrains ? Ne craignent-ils pas, si ce n’est pas le cas, que quelqu’un achète les terres sur lesquelles ils sont et rasent tout ? =.
    J’ai vu qu’il y avait d’autres commentaires sur ce sujet mais je n’en ai lu aucun qui posaient la question.

    Merci pour votre réponse :)

    Christel.

    1. La maladie n’existe pas. Le fait de penser qu’on va tomber malade, alors psychologiquement on tombe malade.
      C’est la société dans laquelle nous vivons qui nous donne les maladies alors qu’en réalité, ça existe pas.

  15. Bonjour,
    je recherche à identifier en France ce genre d’expérience, recenser de petites communautés afin de les contacter et de pouvoir faire mon choix et m’y installer après un commun accord.
    Si vous avez des contacts, merci de les partager.
    Namaste

  16. Bonjour bonjour!
    Et bravo pour ce grand changement!
    Je souhaiterai en revanche savoir si le terrain était naturel, agricole, ou constructible?. Car j’ai le même projet. Mais les lois me rebutent beaucoup, car elles rendent ce changement difficile….

    Merci d’eclairer ma lanterne pour que je puisse faire un pas de plus…

    Gael

  17. bonjour !!! ouf…….. merci à tous pour ces nombreuses reponses . je ne sais par où commencer !!!!!! ce qui est sur c’est que je veux rester en france, maintenant il faut que je lise tout ce que vous m’avez envoyer ……….!

  18. bonjour a tous ! peut-on reellement changer et en vivre dans ce pays ? je souhaite vivre autrement mais pas comme « un clochard » avec un minimum de «  »confort !!? » » en autarcie au moins en electricite et eau ne suis pas adepte des wc sec…!!!! pret a cultiver potager , poule,arbre fruitier, j’ai 59 ans et cuisinier de metier je peut travailler dans mon metier mais AUTREMENT car il me manque aujourd’hui l’envie ..!!! merci pour vos reponse : daminot@laposte.net ( d’accord pour publication de mon email )

  19. C’est bien beau tout ça mais le terrain sur lequel ils se sont installe pose problème :
    soit il ne le appartient pas et tôt ou tard ils se feront expulse par les gendarmes !
    soit ils en sont les proprio et la taxe fiscale ne cessant d’augmenter ils devront toujours gagner plus pour la payer !! et la le rêve s’achèvera .

  20. Bonjour je suis encore jeune et j ais du temps devant moi , c est un concept qui me plait bien ,de pouvoir partir a l aventure dans la nature être autonome etc… Mais ils il y a une chose qui me dérange , comment faite vous pour vous nourrir ? avoir un potager demande du temps de la patience mais est ce suffisant ? ils faut variées les légumes pour pouvoir en récolté toute l année. avait vous des conseils a me donner, des cites internet ou bien des vidéos sur YouTube. ou avait vous d autre alternative pour vous procuré de la nourriture . je vous serais très reconnaissant si vous me donnait une réponse, merci.

  21. Réponse à  » Wongin 2 juin 2016 à 11 h 49 min # »

    Entièrement d’accord !
    La France ne permet meme pas d’installer un mobil-homme sur un terrain , même si on est propriétaire du terrain , alors installer une yourte ou une cabane en paille , je voudrais voir la tête du maire de la commune ?????!!!!!!!!

    Utopie , utopie quand tu nous tient !!!!!!!

    1. Relis l’article et tu verras que certains utopistes arrivent à leur fin :) Et certains maires sont tolérants, car même sous la contrainte, ils acceptent des choses qui rentrent dans leurs valeurs.

  22. Bonjour à tous,

    Tout d’abord merci pour ces témoignages. Cela permet de voir que l’utopie peut devenir la réalisation d’un rêve. Pour ma part, je souhaiterais m’engager dans cette vie où l’on reprend nos désirs en mains et l’on respecte enfin Gaïa. J’étais commercial en communication. C’est dire la vie que je menais sur Paris. Aujourd’hui, j’ai rencontré d’autres points de vue, d’autres philosophies qui m’ont paru beaucoup plus pertinentes tant sur la vie en communauté que le respect de notre environnement. Je souhaite m’engager dans un tel mouvement, puisqu’il s’agit bien d’une dynamique. Néanmoins, c’est vrai que c’est plus difficile que prévu. Il ne suffit pas de partir comme un ermite en forêt. J’en ai assez de cet esprit centré sur le fric. Je n’ai besoin que de mes bras, de quelques livres. J’ai envie de donner du sens à mon travail, tourné vers les autres. Qu’en pensez-vous ? Comment se ‘lancer » ? Avoir une très grande motivation oui mais par où commencer ? Merci pour vos témoignages, vos commentaires et vos réponses.

    1. Bonjour,

      Je passe sur ce site par hasard, et lis seulement le dernier commentaire ;)

      cela fait longtemps que j’étudie la question et que j’établis mon « plan » pour changer de vie… J’estime que cela prend un certain temps de préparation et qu’il est beaucoup plus difficile de le faire sans avoir un peu d’argent de coté.

      Néanmoins, j’estime qu’il est difficile et, à mon avis, un peu utopique de le faire en France. Oui, il y a des solutions, oui, c’est faisable, mais cela coûte, et rien n’empêche un changement de lois. Il ne faut pas oublier qu’en France, on taxe la propriété, on taxe l’évacuation d’eau, on taxe, on taxe… De plus, il est obligatoire d’avoir la sécu, etc… (je en suis pas Français, mais Suisse, les deux pays se ressemblent plus ou moins, mais en Suisse c’est réellement impossible de le faire).

      Après mes recherches, je pense qu’il faut privilégier d’autres pays pour mener cette vie (Canada, USA, Argentine, Hongrie, Russie, sont les principaux qui me viennent à l’esprit) afin d’avoir le moins d’obligations possibles. A titre d’exemple, USA: possibilités de grands terrains perdus et peu chers, suivant les Etats des lois très souples, pas de cotisation « retraite », assurances non obligatoires… C’est des choses sur lesquelles il faut être prêt à faire une croix et, en France, il est plus ou moins impossible de ne pas s’acquitter de ces éléments.

      Bonne chance dans vos projets ;)

  23. Moi mon ideal vivre seul en autonomie avec des animaux et des légumes. les etre humains m’emmerdent et je me passe très bien d’eux. Un corps de ferme des poules pour les oeufs une vache pour le lait et a terme du fromage de la bonne terre pour cultiver des légumes surtout des tomates et des patates internet pour me perfectionner éventuellement un champs de chanvre hum hum je veux dire pour l’isolation une chèvre et des chats et du bois autour et ma guitare

  24. bonjour, vraiment super votre vie! je la connais bien puisque je la vie aussi en FRANCE dans d’autre conditions. Et oui le maire du village ne veut pas nous raccordés à l’eau et cela depuis 12ans nous refusant le droit de construire bref la vieille ferme que nous avons retaper date de 1887 donc nous n’avons pas besoin de permis de construire!…..Nous ne payons plus d’impos depuis 3ans et relancer très souvent par lettre mais rien! bon cela ne fait pas avancer les choses car le puis est à sec et le seras encore plus dans les année à venir donc systèmes D . nous récupérons l’eau de pluie et buvons de l’eau en bouteille beurk! Mais nous continuons notre aventure car somme née pour vivre ainsi. Bonne continuation je vous lie et regarde YouTube depuis 2 ans. Continuer à écrire cela m’encourage. un grand merci et que l’ont soient nombreux à vivre une belle vie!!!! geni.

  25. le concept est interessant. J’ai une petite expérience de la vie en autonomie (guyane) et ça m’a beaucoup plu….reste que si vivre ainsi contribue a se sentir mieux et à (un peu) moins détruire notre planète il faut encore que tout le monde s’y mette!

    On peut vivre ainsi loin du capitalisme, loin des problèmes citadins…construire des cabanes….mais si un jour un « puissant » investisseur décide de vous exproprier de votre terre pour construire quelquechose vous vous rendez compte que vous ne pesez pas grand chose face a lui….

    alors c’est tout le monde qui devrait s’y mettre….mais pour ça il faut que l’humanité y soit forcée….attendons malheureusement qu’une énorme catastrophe marque les esprits….

  26. Salut, j’ai déjà décroché un peu de ce système en camion pendant 9 ans mais fus rattrapé. Aujourd’hui, 40 ans, je ne peux plus. Alors il y a la solution du woofing pour remettre les pieds en dehors et adore votre initiative et aimerais vraiment avoir de vos conseils et finir de m’ouvrir les yeux une bonne fois pour toute …en m accueillant un petit moment. Svp lapran76@gmail.com

  27. Bonjour et merci pour votre article, j’ai entendu dire qu’il est possible de construire une cabane de moins de 20m2 sur un terrain agricole, pouvez-vous me confirmer ?

    1. @Pixie: Non non c’est pas si simple….. oui tu peux construire, mais pour y vivre c’est pas la même chose…..

      Combien de temps cela va durer ? pas longtemps je pense, on verra dans 5 ans si vous vivez encore de cette façon….. et j’aimerais bien savoir aussi combien vous coute financièrement ce mode de vie à l’année ? tout compris bien sur ? et combien avez vous investit ?

      Beaucoup rêvent d’une vie plus autonome voir autarcique, moi le premier, mais il faut beaucoup de moyens financiers, ce qui n’est pas donné à tout le monde, même très peu de monde je dirais….Et même avec des moyens, les lois de notre pays ne nous le permette que très peu….

      Votre blog est sympa, mais vous mettez beaucoup d’illusions dans la tête des gens, car beaucoup n’ont pas les moyens financiers……… donc vivez votre vie, mais ne vous affichez pas sur le net comme ca, car vous faites du mal aux gens et les bercé d’illusions….. beaucoup n’auront surement jamais le financement nécessaire à ce mode de vie.

      Merci

    2. Ta vision de notre blog est aussi étriquée que celle de la « vie en autonomie » Patrick :

      1. Vivre en autonomie n’est pas la ligne éditoriale de ce blog.
      2. Vivre en autonomie implique davantage un changement de pratiques de vie courante (économiques et sociales) que d’avoir simplement des moyens.
      3. Vivre en autonomie implique justement de ne plus être assujetti aux lois liberticides qui empêchent les gens de vivre autrement.

      Et tout cela n’a rien à voir avec vivre en autarcie.

      Ceux qui font le plus de mal à l’humanité sont ceux qui n’imaginent aucune autre alternative que celle imposée par le système sous des prétextes aussi légers que ceux que tu évoques.

    3. @ Tony

      Non, ma vision est surtout réaliste…. la votre est surtout théorique….

      Ne plus etre assujetti je suis d’accord, mais ca reste de la théorie, en pratique l’état ne cherche pas à comprendre ton point de vue et t’assujettit de force aux lois !

      certes cela implique d’avantages des changements de pratiques de vie que d’avoir simplement des moyens, mais l’un ne va pas sans l’autre, sans moyens, les changements sont limités et ne permettent qu’une faible autonomie, que l’on ne peut donc pas qualifier d’autonomie….

      Mes prétextes ne sont pas leger et n’empechent en rien d’imaginer une autre manière de vivre, vous faites là des raccourcis très rapides….. Il y a Imaginer et mettre en pratique, deux choses bien différentes …..

      Vous dites « et tout cela n’a rien à voir avec vivre en autarcie », et je n’est jamais dit le contraire ni fait d’amalgame entre les deux….

      et vous n’avez même pas répondu à mes questions, ce serait sympa d’y répondre !

      Merci à vous

    4. Je ne peux pas répondre à la place de la famille que je présente dans l’article Patrick. D’autant plus que cela fait bientôt 2 ans que ce billet a été publié et qu’ils ont beaucoup évolué depuis (et dans un sens que tu n’imagine pas possible). Mais tu peux toujours leur écrire en direct via le lien vers leur site laissé pour l’occasion dans l’article.

      Comme je te l’ai dit dans mon premier commentaire, nous ne sommes pas un blog basé sur cette thématique. Je ne vanterai donc pas davantage l’autonomie ici sans faire de recherches plus poussées pour te prouver par A + B que c’est possible dans la pratique. Et je ne tiens pas à le faire car je n’en ai pas le temps. D’autant plus qu’il faudrait d’abord que nous nous mettions d’accord sur la définition exacte de ce terme.

      Tout ce que je peux affirmer c’est que de nombreuses familles se débrouillent très bien avec ce mode de vie, quitte à le faire dans d’autres pays moins blindés de lois liberticides (j’en connais une en Bulgarie).

      Enfin, sache que j’ai surtout réagit à ton dernier paragraphe qui se veut très réducteur tout en nous dénigrant ainsi que la famille que je présente : « Votre blog est sympa, mais vous mettez beaucoup d’illusions dans la tête des gens […] donc vivez votre vie, mais ne vous affichez pas sur le net comme ça, car vous faites du mal aux gens et les bercez d’illusions….
      Trop facile et surtout jugement trop rapide sans avoir eu de retours aux réponses que tu leur demandais. Cela me fait même dire que tu n’attendais pas vraiment ces réponses et que tu n’as écrit ceci que pour essayer de discréditer tout le monde.

    5. @Tony

      Je comprends bien que l’autonomie est possible et est une réalité que beaucoup vivent,

      je tiens cependant à souligner que, en France, si on a pas un bon investissement de départ ne serait-ce que pour acheter un terrain , c’est difficilement jouable, ou alors dans l’illégalité..

      .Et je ne suis point contre l’illégalité etant donné que les lois comme vous l’avez souligné sont très liberticides, mais si c’est pour se creer son « univers » et se faire virer quelques années plus tard et tout perdre, c’est pas génial quand même, voir destructeur de vies….

      J’ai bien entendu vos réponses et arguments, sachez que je m’y connais pas mal en matière d’autonomie malgré ce que vous pouvez penser (inutile de me prouver quoi que ce soit), il n’en reste pas moins que beaucoup n’auront jamais les fonds nécessaires pour démarrer cette vie autonome, car oui il faut des moyens financier pour demarrer.

      Je ne dénigre personne, j’essaye simplement d’éclaircir quelques points….vous voyez du dénigrement là ou je vois autre chose….. en même temps j’ai bien que nous ne voyons pas les choses sous le même angle…c’est la vie, nous sommes tous différent.

      et niveau jugement hâtif, relisez vous car vous avez une manière de me juger qui n’en n’ai pas moins rapide et dénigrante….. Je pense que je n’ai pas vraiment de leçon à recevoir de votre part, et s’il vous plait je vous vouvoie, merci d’en faire autant, je pense que je ne vous apprends rien en vous expliquant que le tutoiement d’une personne qui vous vouvoie est réducteur (ref philosophie du langage humain).. et un petit merci ne fait pas de mal non plus…..Décidément je pense vraiment ne pas àvoir de leçons à recevoir de votre part….

      Je n’ai point d’hostilité envers vous ou la famille en question, mais comprenez bien que beaucoup de gens vous lisent et se bercent d’illusions quant à la facilité d’installation dans une vie autonome, un peu plus de mis en garde et de réalisme ne ferait pas de mal…

      Merci à vous

    6. Aaaah ! Voilà qui est mieux. :)
      Il suffisait d’exprimer votre bémol avec la même retenue que dans ce dernier message Patrick. Ainsi je ne me serais pas permis de vous juger aussi hâtivement que vous l’avez fait avec cette famille et notre blog. Nous récoltons ce que nous semons.

      Je vous aurais joyeusement gratifié d’un merci si vous aviez étayé davantage vos propos avec vos fameuses connaissances en la matière, histoire d’éclairer nos lanternes. Et j’aurais alors effectivement appelé cela des éclaircissements, car je maintient que votre premier message s’apparentait plus à du dénigrement qu’à un apport d’informations profitables aux lecteurs.

      Enfin, sachez que je n’aime pas le vouvoiement, pratique française vieillotte pour se donner de l’importance et plutôt désuète sur le Web. Le tutoiement implique une proximité bien plus chaleureuse à mon goût. Je vous demanderai donc me tutoyer en retour de mon vouvoiement, si toutefois vous deviez me répondre à nouveau. ;)

    7. @ Tony

      Nous récoltons ce que nous semons, d’où ma première intervention…

      Vous me reprochez de ne pas apporter, pardon, tu me reproche de ne pas apporter d’éclaircissement, mais je reproche la même chose à ce post ! D’être très flou sur la réalité de la chose…. moi il ne s’agit que de quelques commentaires, toi ou vous, un post entier qui reste flou et assez en marge de la réalité que beaucoup vivent, c.a.d le manque de moyens…

      Si tu trouve que mon premier post est du dénigrement envers la famille en question, ce post est un dénigrement envers beaucoup de français car il correspond à une pseudo réalité que la plupart ne pourrons atteindre… Je dirais plutot que mon premier post est de la colère car en effet un peu ras le bol des gens qui s’affichent sans penser au mal qu’ils peuvent faire aux autres…pensez-y….

      «  » »Enfin, sachez que je n’aime pas le vouvoiement,pratique française vieillotte pour se donner de l’importance et plutôt désuète sur le Web » » » »

      arff on va pas débattre sur le vouvoiement, tu ne l’aime pas je peux comprendre, pratique vieillotte selon qui ? Pour se donner de l’importance certainement pas, selon qui encore une fois ? Plutot desuète sur le web, tout dépend des sites que tu fréquentes, et personnellement le web est loin d’être un exemple en matière de langue, française ou non…

      Bref, le vouvoiement reste aussi une « methode » de proximité et de création de liens entre deux personnes qui ne se connaissent pas, une forme de marque de respect que beaucoup apprécient…
      mieux vaut d’abord vouvoyer pour ensuite tutoyer si la personne le demande, comme tu l’as fait, plutot que de tutoyer et de risquer que la personne en face se dise « mais pourquoi me tutoit-il je ne comprends pas », le tutoiement est à double tranchant en matière de « proximité plus chaleureuse » … cela peut vous paraitre vieillot, mais le modernisme n’est pas forcément bon à prendre non plus, y compris dans le langage ou à l’écrit….

      Je pense àvoir écouté et entendu tes arguments, j’espère qu’a ton tour tu entendra les miens.

      Peace

      ps: tu peux me tutoyer maintenant si tu veux, tu n’aimes pas vouvoyer je peux comprendre ;)

    8. Encore et toujours la même chose, sans plus d’arguments sur le sujet de ce POST (et non blog) : Vivre en autonomie en France, une réalité. J’ai d’ailleurs été obligé de corriger 4 fois votre emploi du mot « blog » par « post ».
      Et 3 paragraphes inintéressants pour le lecteur sur le vouvoiement. C’est fatiguant…

    9. @Tony

      eh bein on prend la mouche !! ok….

      J’ai clairement signifier ce que je reproche à ce POST, tu veux quoi de plus ? des argument sur la vie en autonomie, il me semble que c’est ton POST qui traite du sujet, ce serait plutot à toi d’apporter des arguments sur « vivre en autonomie en France, une réalité », car c’est bien là le problème, on s’affiche mais avec peu d’arguments réalistes et SERVIABLE A TOUS…

      Si tu n’es pas à l’écoute des critiques négatives ou positives je vois pas l’interet de laisser les gens poser des commentaires….ah si, juste pour faire du contenu vu que le principe de ce post un business….

      3 paragraphes inintérressants pour toi et non pour le lecteur, c’est marrant ta facon de dénigrer les lecteurs qui pourraient trouver ces paragraphes intéressants….Te rend tu compte de ce que tu dit au moins? tu es donc dans la tête du lecteur ? c’est affligeant….
      et TU as voulu argumenter sur le tutoiement, j’ai donc argumenté sur le vouvoiement, comme tu le dis on récolte ce que l’on sème, donc ne retourne pas la situation merci.

      Ton POST ne reste qu’un business en ligne sans vraiment de valeur ajoutée, c’est dur à entendre mais pourtant assez vrai.

      C’est bien le principe d’ailleurs c’est pas moi qui le dit, « TravelPlugin, Monte un business en ligne, deviens un entrepreneur libre »….. juste un business

      Tu veux que j’argumente, commence donc par argumenter sur ton post que tu as crée…. Car sur ton post tu ne vas que dans un seul sens et rien de plus…..

      Un bon vieux business en ligne qui à besoin des commentaires des lecteurs pour avoir du contenu, car il y a peu de contenu finalement….

      Merci de ne pas censurer ce commentaire et de l’afficher tel quel.

      Bonne continuation

  28. Bonjour a tous,
    J’ai 21 ans, depuis un an deja je me renseigne sur le mode de vie autonome, j’aimerai beaucoup me lancer dans une aventure tel que la votre, auriez vous des piste sur des villages autonome en france ou il serait possible d’habiter, je n’ai pas d’experiences particulieres mais j’aime apprendre de nouvelles chose, merci pour votre futur reponse et bonne continuation a cette famille! :)

  29. Salut tout le monde je voudrais s’avoir comment s’appelle la ville? Ou s’avoir si on peut faire notre expérience ou l’on veux en France ? Ce style de vie et plus qu’intéressante et enrichissante et j’aimerais en s’avoir un petit peux plus niveau administrative ? Je vous remercie d’avance bonne soirée a tous

  30. Bonjour à tous ,

    Magnifique article, très sympa.
    2016 sera pour moi l’année du grand saut. j’ai déjà quitté mon boulot et quitter Paris pour une petite ville + humaine. L’année prochaine j’attaquerai la dernière étape : la simplicité volontaire. Petite maison et un peu de terrain (je suis en train de prospecter en Dordogne, mais je peux aller voir + loin aussi). Respect de la nature et consommation raisonnée.
    Seul dernier bémol, j’aimerais tellement partager cette belle aventure avec une autre personne. Une personne dans ma tranche d’âge : 35 – 55 ans. J’ai moi-même 47 ans.
    Si quelqu’un sur le site a envie d’en parler, n’hésitez pas à m’écrire un petit mot.
    Bises à toutes et tous.
    Michel.

    1. Michel,

      Je vois que tu as fait un premier saut dans ton nouvel avenir. Quitter une vie dite « normale » pour vivre autrement. Pour ma part, j’ai fait, aussi, le choix de vivre autrement, mais dans mon cas j’ai commencé par consommer différemment et vivre en partie de ce que je produits. Je n’ai pas de moyen pour acheter un petit chez moi mais je perds pas espoir d’y arriver un jour. Ma première démarche m’apporte déjà beaucoup psychologiquement, je suis plus en phase avec mon idéal de vie.

      Je te souhaite d’y trouver cette même plénitude.
      Si tu veux échanger plus, pas soucis.
      Marie-Eve

    2. Bonjour Michel,
      Est-ce que tu es intéressé par une autre région que la Dordogne? Les Deux-Sèvres par exemple? Si une maison (à retaper) avec jardin et potager (en friches) avec aussi un étang ne te font pas peur, contacte moi, j’ai peut-être un tuyau.
      Salut,
      Maryvonne

    3. bonjour michel

      tres belle initiative… j aimerais etre cette personne qui partagerait cette belle aventure
      je reve et j y pense de plus en plus de vivre autrement plus proche de la nature en
      harmonie avec elle et donc sortir de cette societe de consommation
      mes pas sont petits vers cet ideal de vie et au risque d en faire sourire plus d un.. tout a commencé
      par mes cheveux .. je les garde maintenant naturels sur la tete plus besoin de defrisage ou
      autres produits (je suis metissée)… et bientot je vais me debarrasser de mon televiseur !!

  31. Comment avez vous fait pour ne pas être embêté pour les gardes forestier, l’état ? ( au niveau de votre terrain )
    Et si il y a eu des problèmes, comment les avez vous résolue ? ( signer des papier, demande d’autorisation, ect … )

  32. Moi y a quand même une question que je me pose c’est comment ont-ils contourné la législation sur le permis de construire ? ont-ils leur domiciliation (sur la carte d’identitée et sur la déclaration d’impot) ailleurs que sur ce site ? ça mériterait quelques éclaircissements parce que c’est bien beau de dire de tout plaquer pour aller vivre en Ariège moi aussi je peux acheter un terrain agricole en Ariège pour 4 sous mais si je ne peut pas m’y installer dessus le projet capote . En tout cas c’est super qu’ils aient réussi leur coup .

  33. Comment vous faite pour avoir de l’eau courante et pour acheter le matériel ? En hiver, comment vous organisé vous ? Comment vous obtenez de la viande ? Pouvez vous m’indiqué un site ou des conseille pour amélioré mes connaissance sur ce sujet ( habitation, entretien, gérer les ânes et les légume, ect ….) est ce que le système viennent vous poser des problèmes? Comment obtenez vous le matériel pour les construction ou encore les ustensiles de cousine ou la baignoire?
    Avez vous besoin d’avoir des liens avec la société pour continué a vivre comme cela ?
    Vous devez surement payer certain chose non ?

    merci d’avance pour vos réponse et excusé pour les faute d’orthographe

    P.S l’autonomie est très important pour moi alors j’aurai surement d’autres question, si sa vous gênera pas dit répondre merci

    1. Vivre en autonomie n’implique pas forcément de vivre couper de la société et contre les lois.

      Quant au problème d’insecte… Pas plus qu’ailleur. Faut pas être un citadin effarouché je pense.

  34. Bonjour à tous
    Je suis de Rhône-Alpes et je voudrais rencontrer des gens qui vivent en autarcie ou les alentours, pour répondre au questions que je me pose…mci
    Rik

  35. Bonjour à tous.
    Comme beaucoup d’entres vous semble t’il je rêve et je sens que c’est de plus en plus vitale pour moi de changer de vie, pour ce qu’on pourrait appeler un retour au sources.
    J’ai tendance à croire que je n’y arriverai jamais, certainement parce que trop conditionné, mais aussi parce que j’ai du mal à croire qu’on ne me laisserai jamais m’installer dans une forêt par exemple.
    Lire tout ces sujets me redonne un peu d’espoir, et du coup me vient beaucoup de questions, comme :
    comment trouver cet endroit tant désiré et rêvé et être certain de ne pas être ennuyé par l’état (par exemple)?
    Quelles sont les conseils que vous pourriez me donner pour vraiment démarrer ce projet vraiment, mais vraiment tant désiré?
    Je ne souhaite pas non plus être complètement en marges de la société, mais je ne souhaite plus avoir toute cette pression et ce train de vie qui ne me convient vraiment plus…
    En tout cas sachez que cette page qui à été créer me redonne confiance dans mon idée d’y parvenir…
    Cordialement à tous.
    Ps: pardonnez moi pour toutes les fautes. ;-)
    Sean.

    1. Vous n’êtes pas obligé de tout débrancher avant de vous lancer sans parachute.
      Il existe déjà des centaines de lieux avec des gens qui ont déjà franchi le pas, que ça soit sous forme de communauté, de collectif, ou de famille tout simplement.
      Par le biais du réseau de Wwoofing, on se rapproche très facilement ce milieu la, et on partage leur quotidien, ce qui permet de se faire une idée, voir, de trouver son petit coin de paradis. :)

      Cordialement
      Fred

  36. Salut j’adhère au principe de vivre en autonomie, seulement je souhaites faire cela le plus légalement possible pour éviter les ennuis.
    Donc si j’ai bien compris, un bout de terrain agricole et 2 ânes suffisent à obtenir le droit de construire une cabane?et donc d’y vivre (après avoir effectuer les installations nécessaires bien sûr)?
    Cela paraît un peu gros à a faire avaler aux autorités, non?

    Merci en tout cas de nous faire garder l’espoir d’une vie meilleure =)

    1. Tout à fait d’accord avec vous ! Il semble bien que tout cela soit un conte de fée….
      Les lois étant très restrictives, j’ai aussi d’énormes difficulté à comprendre comment vivre de cette manière toute l’année, en conformité avec les lois….

  37. Bravo la petite famille ,on est à l’ère de la surconsommation alors qu’il y tant de richesse dans la nature à exploiter . Je ferais une petite maison en paille mais il va me manquer un matériaux essentiel la crotte d’âne ,je n’en possède pas ,peut être va falloir envisager une adoption :-)

  38. Bravo à eux!!! Quel courage!!!
    C’est exactement le genre de vie alternative auquel je rêve… mais je n’ai pas le courage de me lancer. Alors vraiment, RESPECT à eux!!!

    1. Désolé Christian mais nous ne pourrons pas te donner davantage d’informations que celles que tu trouveras dans l’article et les commentaires. Et il y en a beaucoup comme tu peux le voir. :)
      Le mieux que je peux te conseiller est de chercher plus d’infos sur le net en tapant « Autonomie » dans Google ou sur les réseaux sociaux.
      Je te conseille également de suivre la page Facebook « Vers l’autonomie » qui est particulièrement intéressante sur ce sujet. Et n’hésite pas à leur demander quelques infos.

  39. Bonjour, je voulais savoir comment cela se passe pour les enfants, Sont ils scolarisés ou font t’il IEF ?
    Nous cherchons des familles qui ont des enfants en IEF avec qui on pourrait échanger. En tous cas bravo pour ce projet.

  40. Bonjour

    Ce commentaire est sans doute très tardif, car je suis tombé sur votre article il y a un peu plus d’un an je crois. Mais je me devais de poster ici mes impressions, avec le recul sur un événement de ma vie.
    Je ne vivais pas en accords avec mes convictions j’ai du traverser une dépression de plusieurs mois avant de tout quitter sur un gros ras-le-bol après 7 ans de routine quotidienne. Ca parait anodin mais j’ai découverts ici qu’une autre vie était possible, que d’autres l’avaient fait avant moi et qu’ils étaient heureux. J’ai donc pris la route pour découvrir ce genre d’utopies dont vous parlez, j’ai fréquenter plusieurs collectif/communauté pendant plusieurs mois. J’ai ainsi appris que non seulement tout est possible, mais qu’il existe aussi des tas d’alternatives similaires qui existent depuis plus de 40 ans. Il en existe de toutes les tailles, dans toutes les régions de France, et pour tous les goûts. Je me suis également mis à écrire pour un blog qui retrace cette période de transition et ma recherche d’idéal de vie.

    Je n’écris donc pas pour faire ma pub, loin de là, mais juste pour vous remercier de cet article, car il n’est sans doute pas innocent à ce déclic qui a bouleversé ma vie.

    Au plaisir
    Fred l’utopiste.

    1. Merci pour ton témoignage Fred :)
      Et bravo pour ton blog et les propos prometteurs qu’il propose, tu en réconforteras plus d’un.

      J’aime beaucoup ton « premier bilan » que je cite ici :

      « Depuis 8 mois toutes mes affaires tiennent dans un sac à dos. Tout le reste de ma vie est empilé dans des cartons qui encombrent le grenier de la famille. J’ai troqué un confort matérialiste pour une liberté remplie de rebondissement. Et je considère avoir largement gagné au change. »

      Bon courage pour la suite et bien vu pour le nom du site !

    2. Bonjour,

      Je m’appelle Christian. J’ai 47 ans et ma compagne a bientôt 44 ans. Nous sommes belges. Nous n’y connaissons absolument rien mais nous avons tous les deux envies de revenir à la nature. Nous y aspirons, revenir à de vrais valeurs essentiels.
      Comment débuter ? Comment découvrir les collectifs/communautés ?
      Christian et Cathy

  41. Au premier abord cela me tenterai bien mais je ne sais pas du tout si après cela me plairait d’être au même endroit et de travailler la terre.

    Pourquoi pas mais pas sûr que j’en sois plus fan que ça après quelques temps.

    Par contre l’idée et l’esprit que j’aime bien c’est de faire par soit-même et d’apprendre en demandant des conseils à des amis.

    Cela permet d’en connaître un peu plus et d’être débrouillard :)

    1. Nous pensons faire un tour en Nouvelle Calédonie Manu, pour rendre visite à JiB. Mais comme tu dis pas éternellement. Pour quelques mois.
      Je comprend donc ton hésitation.
      Mais il ne fait pas que travailler la terre, il fait tout un tas d’autres activités, dont le voyage ! Il chasse, il construit des maisons, et j’en passe. Je pense qu’avec ce genre de vie, il n’y a pas de temps mort pour se lasser.

    2. olalal j’ai réussi a faire la soustraction demandée ^^
      voila je voulais savoir si ce beau coin accepte les woofers durant l’été 2015 ??

  42. Bonjour,

    Je n’ai pas lu tous les commentaires mais j’ai vu le sujet et évidemment il m’interpelle au plus profond de moi, cela fait longtemps que cette société et moi n’avons plus grand chose à nous dire et je partage complètement le principe de « revenir à l’essentiel » pour faire court, être conscient de la terre sur laquelle on vit et des désastres que l’homme cause par sa démesure et son irrespect de la terre et de la nature (attention je ne suis pas en train de broyer du noir, je sais qu’il y a partout sur la planète des gens conscients et qui oeuvrent dans le sens inverse, la preuve!…); pour ma part, je crois qu’au stade où j’en suis, il ne me faudrait pas grand chose pour sauter le pas, seulement je suis seule sans moyens financiers et je ne vois pas à ce jour par quel bout prendre la chose…

  43. Bonjour,

    article sympa….instructif et utile

    Mais quand on est dans mon cas, sans travail, sans le moindre centime, je ne possède pas de terrain, bref rien…J’en suis à un point ou économiser de l’argent est impossible… J’aimerais changer de vie depuis longtemps, mais je reste coincé par le manque d’argent qui reste indispensable au démarrage d’une vie plus autonome…

    Ne serait-ce que pouvoir acheter un terrain pour commencer, mais même ça je ne peux pas… et personne pour m’aider.

    Bref je reste encore et encore enfermé dans ma prison….je n’ai que 29 ans et je suis déja fatigué…..

    comment m’en sortir ?

    Sans argent pour démarrer je vois vraiment pas.

    1. A part trouver un travail qui te paye mieux Yohann, je ne vois pas d’autres solutions.
      Si tu es déjà fatigué à 29 ans, il faut te reprendre ! Que diras-tu dans 10 ans.
      Bon courage pour la suite.

  44. bonjour a tous, merci pour ce joli site internet qui fait du bien!
    nous vivons en camion depuis 6 ans, et cherchons depuis pas mal de temps un petit coin de paradis comme le votre pour nous poser en « autonomie ». nous avons parcouru la France a pied pendant 1 ans (voire notre site : le chemin sous les pattes), pour découvrir la France! mais 1 seul chose nous bloque… c’est justement la société, ou plutôt les loi qui mettent bien des bâtons dans les roues pour ne pas que l’on dévie notre « chemin tout tracé »! donc je vous pose la question: comment avez vous fais pour les « autorisations » de vous mettre en terrain non constructible? la loi lopsi est toujours la et notre plus grande crainte serait que l’on nous écrase, brule, détruise notre cabane parce qu’elle ne serait pas « autorisé » ni « réglementaire »!! pouvez vous nous en dire plus sur votre cas??
    certaine personne ne demande rien et ne seront jamais emmerdé, mais d’autre on déjà eu bcp de problème! (yourte détruite, expulsion, cabane incendié…)
    merci! bonne journée!
    anael

  45. Bonjour Haydée,

    merci pour ta réponse,

    au sujet de la permaculture je n’y connait pas grand chose , mais je pense qu’une fois installé je pourrai m’y former et m’y consacrer petit à petit, grâce aux échanges et aux livres consacrés sur le sujet; Mais pour moi la priorité c’est avant tout de trouver les moyens pour une yourte et un terrain , lâcher ma maison et surtout le crédit et le rythme de vie qui va avec , avoir une vie plus sensée en accord avec mes idées et une fois cela fait j’aurai tout le temps d’apprendre et de mettre les moyens en oeuvre pour m’orienter vers une autonomie alimentaire par la permaculture, quitte à continuer à travailler en intérim le temps qu’il faudra en attendant d’y arriver … je pense que c’est possible.

    Le woofing je ne connais pas ,merci pour la piste je vais me renseigner sur le sujet de suite .

    Bonne soirée
    cordialement

  46. Bonjour, j’ai bien aimé cet article et suis moi même en train de réfléchir à vivre autrement afin d’être en accord avec mes idées et ma vision du monde, mais je suis bloqué par défaut d’argent . Je m’explique : nous travaillons tous les deux avant l’arrivée de notre fille nous avons fait le mauvais choix d’emprunter pour faire construire notre maison ,sans apport évidemment puisque aucun de nos parents n’avaient assez de sous pour nous créer un petit pécule, et avec les coûts de la vie (loyer factures courses)nous n’avons jamais réussi à mettre de l’argent de côté.
    Écoeuré du système aberrant et esclavagiste ,nous avons envie de tout plaquer pour vivre en yourte sur un terrain et y faire de la permaculture (je peux aussi faire des missions en untérim pour combler financièrement en cas de besoin).
    Mais comment faire sans apport car même si on vend la maison ,c’est pas sûr du tout qu’on fasse une petite plus value. Et comme il faut bien des sous pour s’acheter le terrain,la yourte (de fabrication française),poêle à bois plus système photovoltaïque autonome ,pour commencer,comment on fait nous qu’avons pas de sous ?!!?
    J’ai l’impression de tourner en rond dans mes problématiques,si quelqu’un par mis vous a des idées ,des solutions je suis preneur !

    1. Bonjour Sébastien,

      Merci pour ton témoignage. Tu as raison ce système ne nous convient plus. Par contre notre société fonctionne toujours de la même manière, sans argent, c’est la merde. Il faut toujours un investissement de départ. Il faut acheter le matériel et éventuellement le terrain pour ensuite jouir de l’autonomie et de l’indépendance qui en découle.
      Tout d’abord, tu t’y connais en permaculture ? Es-tu formé ?
      Si tu n’as pas d’argent, tu peux également faire des missions de woofing longue durée sur plusieurs mois, le logement et l’alimentation seront offert et cela te donnera le temps de rebondir. D’autant plus si tu acceptes de faire de l’intérim parallèlement pour mettre ce pécule de côté.

  47. Bonjour,

    Mathieu, je pense que tu as aussi des compétences à partager.
    tu sais il y a dix ans je ne pensais pas vivre un jour comme je le fais, plus les jours passent et moins ce monde de consommation a d’emprise sur moi. Aujourd’hui je jardine bio, je fais mon pain, mon fromage, mes tisanes de plantes ramassées dans la nature, tous mes produits d’entretien, mes vêtements etc…
    Chaque année j’apprends de nouvelles compétences, cette année mon premier savon de marseille.
    Mais j’ai aussi des lacunes pour vivre en autonomie, mon bricolage reste aléatoire j’ai tenté d’apprivoiser une scie sauteuse mais ce n’est pas encore çà (cela reste un animal difficile à dompter, j’ai enfin compris le terme « sauteuse ») mes poules ne m’en tiennent pas rigueur si le poulailler n’est pas d’aplomb! l’année prochaine je tente la permaculture.

    donc je pense que si tu as l’envie et avec un minimum d’échange de compétence tu peux arriver à t’affranchir d’une vie dédiée aux biens de consommation.
    un projet comme celui là demande une préparation afin de ne pas se retrouver démuni devant certains problèmes.
    et garder en mémoire que tout s’apprend.

    cordialement Marie-Eve

    1. Vivre en pleine nature, en France, en ayant l’impression d’être loin de tout, c’est possible !

      Je vis dans un chalet dans les Combrailles, en Auvergne, dans un lieu extrêmement reculé en lisière de forêt. On a l’impression d’être au bout du monde, même si le village n’est pas très loin (2 kms que je parcours en vélo pour me ravitailler une fois par mois, car je n’ai plus de voiture). C’est la tranquillité absolue, on peut vivre sans voir personne si on le désire. Personnellement, je travaille à domicile et je passe des semaines entières sans sortir de chez moi (mais chez moi, c’est tellement vaste, c’est tout un univers !) et sans jamais m’ennuyer. Il y a tant de choses à faire et à observer quand on s’intéresse à la nature.

      Je suis obligée de vendre le chalet (en fait il y a deux chalets) et le terrain sur lequel il est implanté. Si cela peut intéresser l’un d’entre vous…
      http://un-chalet-en-combrailles.blogspot.fr/

  48. Et on peut venir vivre avec vous ? Personnellement, je ne sais pas faire grand chose, mais j’en ai plein le cul de cette société de merde, et je suis prêt à apprendre

    1. Mathieu,

      Je pense qu’il vaut mieux les contacter via leur blog et leur faire des propositions. Ton mail ne sera pas suffisant.
      Tu trouveras le lien vers leur blog dans l’article et tu peux leur écrire sur leur page contact.
      Bon courage

  49. Bonjour a vous tous sincèrement

    Vincent 44 ans de Bretagne ou je viens de m installer pour changer de vie , venant de Grenoble , mais je ne me sent pas bien même si la Bretagne est magnifique et qu ils ont su préserver leur littoral ………
    J ai acheté une maison a retaper et vis toujours dans ma caravane …. il est vrais que manque d envies et la solitude pèse …heureusement il y a Zelda ma chienne qui viens de la SPA ………….
    Je trouve qu a leurs actuelle il n y a plus de partage chacun est dans sa bulls , sa caverne , sont ordi et on en oublie les vrais valeurs ………..
    J aime la nature , faire le jardin , du pain , la vie tous simplement mais a l heure actuelle tout le monde sens fou ………
    Je vous trouve vraiment bien et je pense que vous savez ce que veux dire
    simplicité
    partage
    humanité
    dame nature
    chaleur
    Je sais pas si je me fait bien comprendre mais vous m avez séduit et il me trote dans la tête de tout plaquer , et de vivre en pleine nature ……… avec quelques idées en tête car il faut bien manger ………..et boire ………….
    Il est difficile de parler de sois , de ses envies ou de dire a quelles point ont trouve certaines personnes enivrantes
    J espère avoir le plaisir de vous relire
    Sincèrement cordialement Vincent

    1. Moi aussi je suis tentée par cette façon de vivre, après un divorce, la caravane avec les enfants, en passant par la case RSA et d’autres aléas de la vie, je suis persuadée que mon avenir et là en relation directe avec la nature.

      Mais j’ai la tête sur les épaules avant de me lancer je me documente, j’apprends et j’innove. Rien que la démarche de faire son jardin, son fromage, son pain, ses vêtements,ses produits d’entretien, d’hygiène ou courir la campagne pour cueillir les plantes sauvages tout cela pour vivre sainement et simplement m’a mis dans une sorte de marginalité. La famille et les amis me prennent un peu pour une cinglée car ils vivent et dépendent de cette société de consommation.

      Ce projet me porte vers un vieux rêve d’adolescente (vivre seule dans les bois!) aujourd’hui je suis dans la phase d’organisation:
      – trouver un lieu qui convienne à mes souhaits et à mes espérances
      – trouver un réseau pour faire des échanges de compétences
      – avoir des contacts avec des personnes qui comme moi pensent autrement

      Mais comme Vincent peut-être que la solitude me sera difficile à supporter, je me pose beaucoup de questions mais je sais que c’est cette vie là qui m’épanouira et c’est vers elle que je vais doucement mais sûrement.

      Amicalement Marie-Eve

  50. Je reste quand même super dubitative : peut-on considérer que c’est de l’autonomie totale avec eau courante et électricité ? Si demain tout le monde se lance, qui va créer et entretenir les réseaux ? qui va acheter leurs créations ? En gros ce mode de vie n’est vraiment valable que si tout le monde ne le suit pas, du coups je les trouve, au final, vachement plus dépendants des autres que nous.

    1. Bonjours a tous ! Je vais faire court:
      Je voudrais crée une petite tribu (prenez moi au sérieux) pour cela j’aimerais proposé au personnes qui veulent vivres libre et en autonomie de pourquoi pas le faire ensemble. Par contre ce serait en Bretagne (France) . Si l’aventure vous tente n’hésitez pas !! Merci j’attend vos réponses !

  51. bonjour

    j’ai lu avec joie ton article et ça correspond parfaitement au projet qu’on a envie de réaliser avec mon conjoint mais une question me trotte dnas la tête. Tes amis étaient déjà propriétaire du terrain ? Comment font-il pour le cadastre ? la mairie n’a pas demandé quantité de permis ? comment arrive leur courrier ? Comment financent-il tout ça ? ….

    enfin voilà je déborde de questions sachant que nous dans notre projet on veut partir de notre pays (la Belgique) pour partir vers ton pays (la France) ..

    En tout cas ce projet est juste merveilleux et merci de m’avoir fait rêver :)

  52. Merci, je ne pensais pas que quelqu’un allait relever.

    Nous sommes bien d’accord. Se choisir et foncer vers une vie plus agréable, différente, en oeuvrant, pratiquer le do it yourself.

    Renouer avec des comportements plus altruistes, le tout en ce servant des savoir-faire et d’un mental plus moderne dans le respect de l’environnement, de la personne humaine: le changement intelligent.

    Bien à vous.

  53. Je me permets de relativiser tout ça, non pas pour faire « redescendre » tout ce beau monde, mais peut-être pour aider à une certaine réflexion. Présenté comme ça, ce mode de vie parait enchanteur, la liberté et tout et tout, loin de la société de consomation, etc…(nous connaissons tous les arguments). La réalité est différente. J’habite moi aussi l’Ariège, qui est en effet un territoire magnifique, luxuriant, peu peuplé, sauvage. Ces avantages sont aussi ses inconvénients: reliefs difficiles, mal desservis en transports en commun(sans voitures, c la m…!), précipitations très abondantes(d’où cette luxuriance), hiver très long, solitude des montagnes, terres acides donnant des légumes sur une courte période. Le côté très sauvage nous rappelle souvent à l’ordre(énormément de prédateurs, de faune en tout genre, qui est parfois difficile à gérer pour le poulailler, le jardin, les réserves, Ne parlons pas d’emplois, ils sont très rares. J’ai moi-même un vécu d’homme des bois(lol), mon grand fils est né (26ans)à 1100m d’altitude dans une éco-construction, j’ai retapé 2 granges, toujours fait du potager, mon bois de chauffage, un troupeau de mouton, des ânes bâtés! Je sais à peu près de quoi je parle(46ans)-ça fait prétentieux de dire ça!
    Bref, ce que je dirai pour faire comprendre à tout le monde, c’est que vivre en autonomie est TRES dur, épuisant, décourageant, n’est pas donné à tout le monde, et demande à être bien situé, au niveau de l’ensoleillement, du relief, de la qualité de la terre, des écoles à proximité, du bassin d’emploi, des accès(surtout si vous produisez et vendez). Le reste n’est qu’utopie. Après toutes ces années de dur labeur, de galères sans nom, de l’eau qui gèle des semaines entières, de moutons tués par des chiens, de poules bouffées par le renard, la fouine, la martre, la génette, l’autour de palombes, le jardin pillé par les mulots et les sangliers, je peux vous assurer que mon souhait, aujourd’hui, est d’avoir une vie plus facile, prés d’un village(voire dans un village), avec un accès voiture jusque devant chez moi, une vie sociale plus riche(moins d’isolement). L’austérité qu’on vécu nos grand-parents n’est pas quelque chose à renouveler. Soyons plus modernes, plus intelligents, écolos, mais ne croyons pas trop facilement à certaines utopies. Bien réfléchir avant, trouver le bon endroit est essentiel. Excusez pour la longueur du message, mais il fallait que je relativise un chouia..

    1. Loin de moi l’idée de trouver tes paroles prétentieuses Alex. Tes écrits transpirent la grosse expérience et il serait stupide de ne pas t’écouter.
      Nos quelques jours de vie au sein de la tribu ne nous ont pas permis d’analyser la situation sur le long terme comme toi. Du coup des retours d’expérience comme le tien donnent effectivement beaucoup d’infos concrètes. D’autant que tu as dû vivre en ermite, reclus dans la montagne dans des conditions parfois extrêmes.

      Je retiens ton idée de vivre de manière plus moderne que nos grands parents. Il ne faut pas refuser le progrès.
      L’exemple d’une vie en autonomie est importante à mes yeux surtout pour éviter de rentrer dans l’extrême inverse. Vivre dans des mégalopoles au milieu de l’opulence, la facilité et l’assistanat a également ses effets pervers. Non seulement ça amolli l’homme à tous les niveaux, puisqu’il n’éprouve plus la nécessité de se battre pour vivre, mais c’est aussi un style de vie qui tue notre planète à petits feux.

      D’où l’importance de savoir qu’il existe autre chose que la vie des grandes villes. Le déclin de nos sociétés nous amènera sûrement à reconsidérer le local, ce que prônent les nécessités de la vie en autonomie. Alors pourquoi ne pas allier les avantages des deux. Comme tu le dis si bien à la fin : Vivre près ou dans un village ; récupérer un peu de progrès en plus d’un vie sociale plus développée tout en gardant une certaine qualité de vie et en évitant l’appart « boite à chaussure », c’est bon !

      Tout cela est difficile à atteindre et demande efforts et sacrifices, certes. Mais toute entreprise aura son lot de difficultés, chose que tu dois savoir mieux que quiconque. :) Le tout est de savoir jusqu’à quel point nous sommes prêts à surmonter ces difficultés pour satisfaire nos idéaux… et surtout combien de temps seront nous prêt à faire ces efforts.

      En tout cas chapeau bas à toi pour ton parcours, je suis vraiment admiratif.

  54. c’est tres interessant, les enfants grandissent en dehors de la societe, moi j’en ai 4 et je me vois pas les isoler, meme si la nature ne leur deplait pas. Par contre entre adultes c’est bien..

  55. hello,

    merci pour cet article encore une belle alternative de vie. C’est dommage cependant qu’il ne soit pas compris par tout le monde.

    La démarche n’est pas de rejeter en bloc le monde dans lequel nous vivons mais d’essayer de vivre en adéquation avec nos valeurs en jonglant avec les paradoxes de la vie.

    J’ai aussi fait le choix de retour à la terre avec mon amie il y a quelques mois. Nous vivons dans un car réaménagé sur un terrain en pleine nature. Je peux en parler un peu plus si ça peut intéresser.

    1. Tu as tout compris Thibaut. Ne pas rejeter mais transformer nos habitudes sociétaires est beaucoup plus sage. Accommodons-nous de nos paradoxes pour mieux vivre avec.
      Oui, votre situation m’intéresse beaucoup ! Vivre dans un car réaménagé n’est pas courant et attise ma curiosité : aménagement, vie quotidienne, accès aux réseaux et autres modalités doivent êtres vues de manière bien différente des autres. N’hésite pas à nous en dire plus ici ou simplement à nous l’écrire par mail sur la page contact si tu préfères plus d’intimité.
      Je vous souhaite à ton amie et toi beaucoup de bonheur et de réussite pour la suite.

    1. Exactement Le Bloas. Quand j’étais ado et con j’avais tendance à pester de cette manière peu productive. Mais il est tellement plus agréable de voir le bon côté des choses. Et puis ça se partage plus volontiers. :)

  56. Beau principe, mais ne faites pas un article genre « suffit juste de se lancer », « osez »… Car avez vous juste conscience que, même si tout le monde le voulait, cela est impossible à une échelle plus grande telle que européenne ou mondiale, voir même nationale… Car en effet, je vois sur les photos que vous utilisez des bols pour manger, des chaises toutes faites, du matériel électrique de chantier… Et tout ces produits manufacturés dont vous avez forcément besoin.. (ou alors faites pareil mais sans tout ces produits, ce sera bien plus crédible ;)), viennent de la société de consumérisme (besoins, fabrication, usines, pollution, rentabilité minimum…) donc l’un va pas sans l’autre dans votre mode de vie… donc pas crédible… La « vrai » solution réside peut-etre dans un genre de social business, plutot que d’une utopie telle que la votre qui à l’échelle de quelques personnes motivés reste possible (et encore ici je me répète en utilisant du matos manufacturés donc beaucoup moins crédible), mais à l’échelle plus grande est bien trop utopique… bref trèves de morale please…

    1. Encore un qui n’a pas pris le temps de tout lire.
      Nous ne prônons pas « ce style » de vie en particulier mais nous disons effectivement « osez » reprendre un peu de « liberté » dans votre vie.
      Si tu aimes manger à même le sol avec tes doigts je ne t’en empêcherai pas Jérôme, mais refuser catégoriquement de récupérer un peu de matos de notre société de consommation serait extrêmement ridicule. Même les Earthships se servent de ce matériel créé par nos usines.
      Alors oui, trêve de morale juste pour dire : « moi je sais » et jouer les « anti-babylone » jusqu’auboutistes.
      Relis correctement l’article et ses commentaires please…

  57. Je me pose la question concernant les ânes et la cabane.

    « Sans âne, pas d’autorisation de travaux pour une cabane. Sans cabane, pas de raccordement à l’eau courante et sans eau courante nous ne pouvons rien faire.
    Cela motive la présence de Babar et Zéphir qui rejoignent le collectif. »

    Est-ce vrai localement, ou est-ce le cas partout en France ? Si on a un âne, a-t-on du coup le droit à construire une cabane ?

    Merci pour votre réponse.
    Bien cordialement,

    Vincent

    1. Hello Christian,
      Qu’entends-tu par autonomiser ton van ? Tu vas le transformer en éco-van ? :) Idée séduisante en tout cas.

      Par contre ton lien renvoie juste sur la page d’accueil de vip-blog et ce malgré ton pseudo (indien) bien présent dans l’url… Dommage, ma curiosité ne sera pas satisfaite. N’hésite pas à donner la bonne adresse si c’est une erreur.

    2. Bonne question Vincent. N’ayant pas de réponse bien arrêtée sur la question je ne m’avancerai pas trop. En raisonnant logiquement j’imagine que cette situation est possible partout. Le fait d’avoir des bêtes sur un terrain implique des besoins en eau et en électricité pour les entretenir toute l’année.
      Mais ce n’est pas une cabane habitable que tu auras la possibilité de construire. Cela ne règle donc malheureusement pas ton problème de départ mais contribue à obtenir plus qu’il n’est possible par une pirouette.

  58. Bonsoir Tony et bonsoir à tous,

    Je me permets de réapparaitre pour signaler que dans cette aventure on ne peut oser sans avoir pris préalablement certaines précautions. Le plus dur n’est pas la mise en route de l’autonomie, au contraire c’est génial et très stimulant ! Non, la véritable menace ce sont les pouvoirs publics.

    Fort de ma toute petite expérience, je souhaite humblement m’adresser – dans les grandes lignes – à ceux et celles qui veulent changer de cadre de vie, se « mettre au vert » avec un petit budget au départ. Maxi 5000 euros (cinq mille) pour que l’autonomie deviennent accessible à des jeunes et moins jeunes sans le sous et non à des bobos qui vont écouter les sirènes d’un Pierre Rabhi subventionné qui roule à fond pour les pouvoirs publics depuis plus de 30 ans dans un discours bien rodé et qui n’enfonce que des portes ouvertes. Regardez autour de vous, sortez un peu l’été à la campagne dans les petits villages et vous verrez que les fruits et légumes dans les potagers de monsieur et madame Tout le monde sont aussi bons et savoureux, et sans pesticides, à l’ancienne, que les jardins et « oasis en tous lieux ». Ma mère n’a pas attendu P. Rabhi http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/cc/Sandrinebelier1.JPG pour savoir cultiver tomates et haricots verts avec du bon terreau fabriqué maison. Faudrait, s’en vouloir en offenser certains, se réveiller un peu.

    Pour en revenir à l’habitat autonome à très faible coût (ce que ne propose pas P. Rabhi, lui ne s’adresse qu’à des gens friqués, groupés et soumis, tel un très joli troupeau de moutons bien propres), il faut d’abord localiser un terrain mis en vente au prix agricole (non-constructible). Compter entre 0,20 et 5 euros le m2. En règle générale, plus le terrain est grand plus son prix baisse au m2. Logique. Mais si on pense faire une super affaire en achetant 4 hectares bien situé (rivière, bien boisé, versant sud, désenclavé), pour disons 3000 euros, attention à la SAFER qui peut préempter. Ne pas être trop gourmand donc. Le mieux est d’acheter une petite parcelle dont il est à peu près certain que la SAFER ne préemptera pas.

    Très important également : bien se renseigner sur la position de la mairie et de son conseil municipal vis à vis des yourtes et cabanes. Les mairies ne sont que des « caisses d’enregistrement » des consignes de l’Etat centralisé ne souhaitant fabriquer que des gros consommateurs serviles et soumis et non des citoyens responsables et autonomes, surtout en matière d’énergie. Autour de cet axe certains maires traînent des pieds et d’autres, au contraire, font du zèle. Il est certain que concernant ces 5 dernières années de municipales (nous verrons les prochaines fin mars) il était beaucoup plus facile de poser sa yourte à Montagagne grâce à l’action de son maire http://endehors.net/news/village-ecolo-ou-ecovillage qu’à Bussière-Boffy http://yourtesbussiere-boffy.info/

    L’achat d’un poêle à bois et quelques panneaux solaires peuvent pourtant couvrir tous les besoins pour le chauffage, l’éclairage, l’ordi etc … fini les factures EDF et la contribution passive à Areva et son nucléaire criminel. Et même s’il n’y a pas d’eau sur le terrain acheté, il y en a toujours qui tombe régulièrement du ciel et il suffit donc de stocker l’eau de pluie, de bien la couvrir l’été pour éviter l’évaporation. Le toit bâché d’une serre peut s’avérer suffisant pour arroser ses légumes. Bien sûr, toilettes sèches, phytoépuration etc … Il est donc parfaitement possible de ne pas être raccordé à Véolia et consorts, là non plus pas de facture résultant d’une gestion opaque et que tu ne contrôle pas.

    Se méfier également des notaires lors de l’achat d’une petite parcelle. Pour éviter toute mauvaise surprise, le mieux est d’en parler au vendeur qui connaît sûrement le notaire lequel vous fera alors un prix (toujours supérieur cependant au coût réel de l’acte, ça se passe comme ça en France, c’est dégueulasse mais c’est comme ça). Exemple : pour l’achat d’un terrain 3000 euros, estimez-vous heureux si vous ne vous faites racketter « que » de 800 euros pour les frais de mutation (frais de notaire).

    Enfin et surtout si le maire passe te voir pour t’informer de « l’illégalité » de ton habitat et des sanctions afférentes soit-disant prévues par la loi, ne surtout pas se laisser intimider. Rester calme et lui brandir courtoisement tout un arsenal juridique et politique développé sur le site suivant http://yurtao.canalblog.com/ . Rien ne vous empêche non plus d’adhérer pour 5 euros par an à l’association pour une démocratie directe http://www.pour-une-democratie-directe.fr/ cela freinera l’ardeur liberticide des « élus » à votre égard.

    Ne pas faire comme Nico et Marina qui contrairement à ce qu’annonce cet article ne sont pas du tout autonomes concernant l’eau et l’énergie et qui oeuvrent en plus – à terme – pour l’obtention d’un permis de construire, faisant ainsi du tort à ceux et celles qui luttent et se démènent pour rendre pérenne la possibilité de vivre sur leur terrain sans passer sous les fourches caudines d’un code de l’urbanisme sclérosé et mafieux.

    1. Désolé de te répondre si tard Benoît. La pertinence de ton commentaire ainsi que quelques autres précédents me donnent à réfléchir. Je comprends du coup que le titre de mon billet ne soit pas assez explicite pour certains.
      Vivre en autonomie en France est bien une réalité, mais je donne l’exemple de Nico et Marina qui n’ont jamais revendiqué ce statut de famille autonome même si ils tendent au maximum vers cela à leur niveau. De plus, ils ne cherchent pas à donner d’exemple aux autres. Donc mea culpa si ils sont remis en question.

      Avant d’écrire cet article nous avons lancé l’histoire de Jib sur notre blog. Grâce à lui nous voulions montrer à ceux qui ne l’imaginaient pas que vivre en autonomie était possible. Notre but étant de donner des ailes aux français frustrés par leur situation et de leur montrer qu’il existe d’autres alternatives. Beaucoup de commentateurs ont fait remarquer qu’il était facile de réaliser cela dans le Pacifique mais qu’en France on pouvait toujours se brosser pour y parvenir.

      Facile de critiquer quand on ne bouge pas soi-même au sein de son propre pays.

      Nous est alors venue l’envie de montrer que la France n’était pas exempte de ce genre d’initiative. Ayant vécu ce séjour avec Nico et Marina qui se démènent pour vivre autrement que le citoyen lambda, et ne relatant que des expériences vécues, nous avons choisi de prendre leur exemple pour illustrer cette idée. J’en connaissais alors beaucoup moins au sujet de l’autonomie et j’ai dû me documenter longuement pour être cohérent.
      Mais c’est à d’autres critiques que nous nous sommes heurtés. Les spécialistes de l’autonomie en France ont vu d’un œil bien plus critique que nous la situation de la tribu et ont su remettre en question la notion d’autonomie qui en découlait.

      A vous tous je dis oui, vous avez raisons ! L’exemple de mon article n’est pas assez représentatif de l’indépendance que vous prônez tous. Malgré tout, mon but premier n’était pas de prouver que Nico et Marina vivent en parfaite autonomie mais que l’on peut effectivement éviter de vivre comme le système nous y « oblige » et retrouver un peu de liberté.

      A partir de là nous espérions ouvrir le débat sur les possibilités d’y parvenir et c’est chose faite grâce à vos commentaires. Toutes ces critiques permettent d’aller bien plus loin que le cas Nico-Marina. Tu n’imagine pas la tonne de choses que j’ai apprises en lisant vos réponses, en cliquant sur vos liens ou en faisant de nouvelles recherches après vos remises en question et je vous en remercie. Si vous pouvez éveiller quelques consciences par vos écrits et vos expériences, j’en suis très content.

      D’ailleurs je dois avouer que ton dernier commentaire est particulièrement intéressant. Après la lecture des articles que tu mets en lien, je me dis que nos amis sont bien tombés avec ce Mr. Masset. Malgré ses défauts il est bien plus conscient des enjeux de la vie que la plupart des politiques. Agir d’abord au niveau local me paraît bien plus intelligent et donne des résultats. Pour le reste, j’espère que le projet de loi Duflot fera boule de neige pour une plus grande acceptation de ces nouvelles constructions alternatives et permettra d’éviter le genre de conneries que l’on peut voir à Bussière-Boffy.

      Pour finir, je te trouve malgré tout un peu trop dur avec la tribu. Si dans leur cas, se plier à la loi c’est faire du tort aux combattants du code de l’urbanisme, dans notre cas, vivre dans le moule social imposé voudrait dire cautionner pleinement notre système. A ce train là, la majorité de la population est bien pire que cette famille qui, au final, ne cherche qu’une chose : vivre heureuse mais d’une manière différente de la masse.

  59. Bonjour,

    J’habite pas loin de l’Ariège, et je souhaiterai poser des questions à Nicolas et Marina. Nous aussi souhaiterions vivre dans des yourtes et trouver un coin reculé. Peut-on les joindre par mail ou autre ?

    1. Salut Gaborit. Tu trouveras le site de Terre d’Ezel dans l’article. Va sur la page contact et laisse leur un petit message.
      Bonne chance

  60. Bonjour Tony,
    Je reviens pour donner plus de renseignements pour me joindre à propos de ce projet eco participatif sur le terrain en ville, à la campagne !
    Quelqu’un semblait intéressé et ne m’a pas eu personnellement , et mon mari n’ayant pas les mêmes approches que moi, n’a pas demandé les cordonnées qui pourtant m’intéressent pour mettre peut être à court ou moyen terme une première pièce dans l’élaboration de cette initiative . J’en suis désolée, ré contactez moi sur mon mail ! :)
    coccinelle6416@free.fr svp !
    Mon mari n’intervient pas dans cette aventure !
    Le terrain n’est pas donné non plus :)
    Je souhaite voir exister un lieu élaboré par l’idée de partages de désirs, de compétences et d’achats progressifs de son habitat collectif en multi generationnel, en mixité , voir jardin partagé, espace de jeux, rencontres. Le terrain n’est pas très très grand, pas 2 hectares :(, 2400 m à peu près ! Possibilité acceptée par la mairie d’Angouleme d’occuper la totalité du. Sol sur plusieurs niveaux d’étages ! C’est à réfléchir. Des fonds actuellement , à part le terrain, je n’en ai aucun , ce sera à chacun de les trouver, par différents moyens qui seront à trouver … Celà nécessité de se rencontrer, d’avoir un Archi aussi et bienvenue aux initiatives et aux expériences alternatives qui seront la base de cette initiative . J’ai vu que ce type de collaboration dans un collectif partagé est viable, sur Marseille , et celà me tente beaucoup !
    Merci, Tony pour ta réponse , je regarderai eartship, et bien t’en fasse que tu soies sur un projet, le monde avance ! le fait que tu sois intéressé déjà m’enthousiasme aussi ! Bonne chance à tous ceux qui réagissent dans ce sens plus responsable et dans le partage … Merci, à bientôt !

    1. A tous ceux qui voudraient se greffer à un projet éco-participatif contactez Corinne : coccinelle6416@free.fr
      Le terrain est là, les idées aussi !
      Comment faire autrement que d’être intéressé par une telle proposition. Je suis même étonné que tu n’ai pas eu plus de réponses, les gens veulent changer de vie et demandent à construire de belles choses mais entre en exprimer ce désir et se lancer il y a un fossé gigantesque. Osez !
      Merci à toi Corinne.

  61. Bonjour à tous à toutes à toutoutes et adieu les biches.

    Vivre de façon autonome serait relativement facile en France si les pouvoirs publics te lâchait un peu la grappe. Mais ce n’est pas le cas dans le pays des droits de l’homme car il faut bien nourrir grassement toute cette bande d’assistés qui ont pris le pouvoir et ne veulent pas le partager.
    L’exemple de Marina et Nico n’est pas vraiment encourageant voire faussé en réalité car ce couple cherche avant tout à obtenir le permis de construire en ayant acheté au départ un terrain au prix du non-constructible. Il n’y a pas de véritable autonomie car ils ont voulu et ont obtenus par « l’astuce » des ânes d’être reliés aux réseaux. Pour l’énergie cela reste le bon vieux EDF et pour l’eau, Véolia ?
    En attendant de se fondre dans le moule (obtention du permis de construire pour se loger, soumission au permis de vivre) ils campent d’abord dans une yourte et ensuite dans une structure en paille torchis ossature bois plus spacieuse. En fait ils se démerdent plutôt bien en surfant et en vivant au quotidien sur la vague semi-écolo. Cinq enfants et au RSA cela permet de rentrer 1500 euros par mois. S’ils ne vivent pas – principalement – du RSA ils font comment pour vivre ? Et pas exemplaires non plus pour ce qui est de la reproduction : si on se met tous à faire 5 gosses par couple on va se retrouver à 150 millions d’individus à la prochaine génération sur 550 000 km2. En gros, à 7 personnes en moyenne sur 1 hectare de terre plus ou moins arable. Bon au moins on entendra plus le brame des cerfs vu qu’ils auront disparus faute d’espace vital pour eux et leurs herbivores descendances. Adieu les biches.

  62. bonjour,
    de tout coeur avec la petite famille, j’avais a une époque planté la premiere yourte d’Antras, je crois qu’elle y est encore…j’ai depuis trouve un lieu me correspondant davantage dans le Morvan,en bourgogne. je suis très heureux de voir se multiplier les « sorties de routes tracées »…merci pour la vue de st-Girons et de cette si jolie tribu

    1. Et bien tu as l’air de bien connaitre ton sujet Borensztein. :) Le Morvan c’est pas mal non plus, j’y ai fait quelques randos en quad et j’ai été rapidement conquis par les différents paysages qui composent le coin. Bon, je n’y laisse pas que des bons souvenirs car j’ai flingué un des quads et failli mourir par la même occasion. Un ravin mal placé… :).

  63. Bonjour Nanou, je suis d’Alsace (j’avais posté plus haut déjà) et je cherche des compagnons locaux avec qui discuter de vies alternatives, et éventuellement avec qui monter quelques projets, ou développer l’entre-aide. Si tu as envie, fais moi signe! ;-)

    1. bonjour
      je vis en Lorraine et suis interessée pour rejoindre un groupe ou pour discuter de vies alternatives
      cordialement
      izys

  64. bjr

    Bravo ! je connaissais ce genre de projet et j’aime. Vous êtes dans le réel.J’ai l’intention de faire pareil mais je suis seul. celibataire sans enfant.
    combien ça coûte un yourte et deux hectares ça doit coûter cher, non ?
    mon premier projet c de vivre sur un voilier de 12 m d’occasion dans un port français ou étranger, la Grèce par exemple.le deuxieme serait comme le vôtre mais proche de la mer qd même.
    après le 11 septembre g ecrit un exposé sur l’avenir de l’homme , je vous ai mis l’adresse. lisez et faîtes lire il vous prouvera que vs êtes dans la vraie vie. a bientôt . Hôi

    1. Tu m’as mis l’eau à la bouche avec ton exposé sur l’avenir de l’homme Hôi, surtout après le 11/09. Mais je crois que tu as oublié de mettre ton lien. N’hésite pas à le poster sur un autre commentaire.
      Difficile de répondre à ta question concernant le terrain, car 2 ha en montagne ou en ville ne coûtent pas le même prix, c’est trop aléatoire.
      Pour une yourte mongole tu peux aller de 2 500 € pour 15 m² à 10 000 € pour 66 m².
      Bonne chance dans tes projets et envoie des photos du voilier le jour ou tu y crèches. :)

  65. ça donne vraiment envie ; mais quelqu’un comme moi, maman seule avec trois enfants, et au rsa… Je ne sais pas comment je pourrais faire… C’est toujours une question d’argent malgré tout…

    1. J’ai envie de te dire que c’est le bon moment justement Aurélia. C’est quand on a rien que l’on peut envisager n’importe quoi. Celui qui possède un boulot du type cage dorée sera sûrement plus à l’aise que toi financièrement mais n’osera pas facilement abandonner sa condition pour un projet incertain et risqué à son goût.
      Greffe toi à des projets déjà existants. Tu ne soupçonnes pas le nombre de gens qui ont des moyens et manquent de bras pour les aider. Relis les commentaires et tu en trouveras d’ailleurs. Avec un peu de recherche tu trouvera sûrement ton bonheur sur le net.

  66. Vraiment tripant cet article :) Une belle démonstration par A + B que l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs et que partir à l’autre bout du monde n’est pas forcément la bonne façon de s’épanouir. Bueno, bueno !

    1. Merci Reeon. Il y a tellement de façons de vivre sa liberté. Il suffit d’un peu d’imagination. Mais la Thaïlande m’irai bien aussi. :)

  67. Allez allez un dernier achat sur Amazon.fr avant de quitter le monde capitaliste !
    Super lecture, ça donne envie de vous rendre visite ! Je fais mes recherches, mais si vous pouvez me donner un contact hésitez pas !

    1. Remarque pertinente Georges. :P Dur de se dire que le nerf de la guerre s’impose partout, même sur un blog transparent comme le nôtre.

      Nous avons d’ailleurs quelques détracteurs qui nous reprochent de faire un peu de sous avec nos écrits. A croire qu’il faut être clochard quand on fait passer des idées alternatives au capitalisme sauvage et à la consommation de masse.
      Mais quel con je fais aussi ! J’aurai dû devenir Sâdhu… ou écrire sur les stars d’Hollywood et vendre des godes et du cosmétique, héhé.

      Pour le contact je t’invite à passer par la page de leur site que tu trouveras dans l’article.

  68. Merci pour ce merveilleux article ! Oui, indéniablement l’autonomie n’est pas une utopie. Ces témoignages nous font avancer car nous sommes nombreux à rêver de vie différentes, en communion avec la nature, loin de nos sociétés exacerbantes. Bâtir quelque chose de vivant et d’enrichissant à plusieurs est une belle épopée, je leur souhaite de pouvoir toujours rester ainsi dans ce monde qui change si vite.

    1. Si cela peut donner l’exemple aux autres, à commencer par moi-même, j’en suis ravi Kler.
      Depuis que j’ai écrit cet article j’ai énormément appris sur les Earthships. Je suis émerveillé par tant de technologie au service du durable. L’avenir n’offre pas que du mauvais, le tout est de connaître les alternatives qui s’offrent à nous et de les développer, ce qui reste le plus difficile.
      Pour le moment je me contente de relayer l’info mais notre heure viendra ! :)

  69. Bonjour. Je viens de lire votre article avec grand plaisir: merci à vous pour ce partage!
    Je suis propriétaire d’une maison ancienne avec 15 ares de terrain en Alsace dans un petit village, et j’ai de nombreux travaux en projet, dont certains pour justement ne plus dépendre des grandes sociétés gérées ou non par l’Etat.
    La façon de vivre de cette famille m’intéresse au plus haut point, je leur ai adressé un mail hier soir pour partir en wwoofing chez eux. Pour le moment, pas de réponse, mais je sais être patiente!
    Ce sera ma contribution à leur action, à leur projet, à leur chantier et ainsi, je récolterai des idées pour chez moi, afin de les suivre du mieux possible.
    Votre article fera d’autres émules, j’en suis certaine.
    Bien cordialement,
    Nanou.

    1. A commencer par moi pour les émules. Je n’étais pas aussi calé avant d’aller en Ariège. Relater cette découverte m’en a appris bien plus et j’en suis heureux.
      Merci à tous les commentateurs, ils me prouvent que nous sommes nombreux à penser la même chose et que bien plus qu’on ne l’imagine passent à l’action en créant ou en diffusant de nouvelles alternatives à leur niveau. Vous avez aiguisé mon idée de l’autonomie et de l’interdépendance. Je saurai désormais plaider correctement en faveur de cette cause.
      En tout cas cela demande beaucoup de compétences, c’est une bonne idée de les acquérir par le wwoofing alors bonne chance Nanou et tiens nous au jus si ton terrain devient une communauté autonome. :)

  70. Bonjour à tous,
    J’aime beaucoup cette façon de voir les choses pour vivre au mieux de ce que certain ressentent de plus en plus comme une bonne renaissance à. Soi même et une reconnaissance valorisante de la nature aussi ! Petit à petit , l’homme refait son nid … Bravo à cette famille qui continue de plus belle son rêve et fait sa Révolution :) votre partage apporte à beaucoup d’autres, et les commentaires intéressants m’interpelle dans le fait que mon rêve à moi serait de bâtir sur un terrain magnifique et placé à deux km d’un centre ville, en ville, à la campagne, super, un lieu sur 2400 m2 environ, un où plusieurs bâtis écologiques en participatif. J’en connais peu, j’aimerai le proposer à vos réflexions , vos désirs, et bien sûr le concrétiser ! Mon mail coccinelle6416@free.fr , objet : coopération Petit Fresquet !
    Bonne journée et merci pour cette magnifique aventure humaniste !
    Corinne

    1. 2 400 m² entre ville et campagne qui ne demandent qu’à voir fleurir des projets d’éco-constructions. Voilà le meilleur exemple que l’on puisse donner aux sceptiques avec ta proposition Corinne. Les motivés avec ou sans le sou n’ont plus qu’à te contacter. J’espère sincèrement que tu recevras quelques mails.

      As-tu vu les Earthships ? Un commentateurs, Manoverde, m’a laissé un lien particulièrement intéressant traitant des Earthships et des serres passives. Il a un projet en route de son côté. Cela pourra peut-être te donner quelques idées supplémentaires.

      Merci beaucoup pour tes commentaires si positifs et cette proposition. Dommage que nous ayons déjà d’autre projets. :)

  71. Merci pour cette découverte, ces commentaires, vos réponses individuelles, vos renseignements complémentaires , votre générosité à publier ainsi cet élan porteur d’espoir ! Les projets d’ecoconstruction participatif en collectivité sur 2500 m2 de terrains m’intéressent en vue d’en créer un sur un terrain privé dont je suis propriétaire en ville, dans un coin en pleine nature en plus ! Mon mail coccinelle6416@free.fr ! Bonne chance à tous , j’aime votre choix, merci pour tous vos renseignements !

  72. Bonjour,
    J’ai lu les 3/4 des commentaires et à mon avis les plus justes sont les derniers (Manoverde et Amandine).
    je pense que vivre 100% en autonomie tiens effectivement plutot du suvivre, et que vivre en inter dépendance ou communauté, sans s’exclure de la société, est beaucoup plus enrichissant et épanouissant que tout seul dans son coin (surtout avec des enfants).
    On peut trés bien vivre en société et y vivre,consommez , agir et penser différemment. C’est vrai qu’il faut d’abord évoluer soi même pour ensuite pouvoir aider les autres à eux mêmes évoluer, c’est aussi comme cela que les choses vont changés autour de nous.
    Il n’y a pas de honte à vivre des minimums sociaux ou de la CAF quand on ne peut pas faire autrement, ceci fait parti aussi de la solidarité et de l’inter dépendance qui heureusement existe encore dans notre société. Ce qui est à déplorer ce sont les abus. et puis pour ceux qui ont le verbe facile à ce sujet ; essayez de vivre avec les aides sociales ?
    Notre liberté et notre autonomie sont d’abord en nous. Ouvrons davantages nos yeux et nos coeurs et n’ayons pas peur des changements

    1. Dans l’absolu, je préfère également le terme inter-dépendance à celui d’autonomie Alience. C’est d’ailleurs le modèle choisi par Nico et Marina qui, comme ils l’ont très bien dit, ne refusent pas le progrès ni la société. Ce n’est pas une exclusion sociale qu’ils souhaitent mais un détachement des effets pervers de notre société de consommation.
      Donc oui, il faut s’intégrer tout en pensant différemment.

      Je suis également de ton avis concernant les aides sociales. Pourquoi refuser d’en profiter tant qu’il n’y a pas d’abus, sachant que vivre avec cela uniquement reste précaire. Donc ceux qui parlent de confort grâce à ces minimas sont loin des réalité de la vie.

  73. Article très intéressant qui donne à réfléchir.

    Je ne savais pas du tout qu’on pouvait vivre en autonomie ainsi en France. Et j’imagine que l’on ne fait pas ceci facilement.
    Je n’ai pas lu tous les commentaires pour ne pas répéter ce qui a été dit.

    Je dirai simplement que c’est un sacré beau projet, je serai curieuse d’en savoir plus dans quelques années l’évolution.

  74. damien.dordoigne@hotmail.fr
    Voici une adresse pour me contacter. 40 m2 est très largement suffisant, sur 2 étage pour les plus gourmands. Ce village ne sera pas le plus écologique possible mais disons que sera un exemple de maison dans laquel nous devrions tous vivre aujourd’hui, enfin ceci n’est qu’une opinion personnelle.

    1. Merci Damien. Tant que ce village tend vers de l’écologique c’est toujours plus intéressant. :)
      J’espère que tu trouveras des mécènes. En tout cas le jour où tu as un site, un blog ou une page pour présenter ce projet, fais tourner. Ça le crédibilisera d’avantage.
      Bonne chance.

  75. Hé bien, c’est une marée de commentaires ici ^^ Je dois avouer que du coup, je ne les ai pas vraiment lu (là c’est trop !); j’espère ne pas trop répété ce qui a été dit ^^

    J’ai déjà lu pas mal d’articles sur ce sujet car je le trouve vraiment intéressant, très bonne idée de billet ;)
    Et j’adore le dessin de Tony, « mouton noir – mouton tout court » : super !

    « Car le but n’est pas de changer le monde. Commençons par nous changer nous-même ! » -> je dis mille fois oui ! Être le changement que l’on veut voir autour de nous ; prendre conscience et vouloir que ça change, c’est bien ; mais passer aux actes, c’est mieux ! ^^
    De plus, je suis convaincue qu’à terme (et plus rapidement qu’on ne veut le croire), vu l’épuisement des ressources (genre pétrole) il va nous falloir revoir drastiquement notre mode de vie et le confort actuel : passage de la voiture à l’âne pour tout le monde ?! …

    J’adore la photo de la yourte : comme quoi, pas besoin de partir bien loin : plutôt que d’aller en Mongolie, je vais venir faire un peu de wwoofing ;) Très belle expérience, j’attends de voir votre petite maison dans la prairie ! :D

    1. Comme tu dis Amandine. Si l’on compte les commentaires sur les réseaux, nous avons frôlé le tsunami mais aucun mort n’est à déplorer. Quoique… :)
      La question c’est serons nous vivants pour voir ces changements s’opérer sur la majorité ?
      Par contre si tu pouvait intercaler le vélo entre la voiture et l’âne ça m’arrangerai ; et si tu connais un plan pour une prairie un peu glamour, genre gros arbres et coquelicots tiens moi au jus.

  76. Pour tes questions, j’ai des « vieux » mes beaux-parents (70 ans ca va?) qui vivent toujours en communauté depuis les années 70.
    Ils ont travaillé toute leur vie (temps plein), fait des chantiers, tué les bêtes, travaillé dans le champ durant les vacances pour avoir de la viande durant l’année, ont été des activistes « radicaux » environnement, droit de femme, politique social (dans le bon sens du terme pour ceux qui ne comprennent pas le vrai sens du radicalisme)

    Il faut remettre les idées au clair par rapport au concept même d’autonomie a 100%
    Il ne touche qu’une minorité que je nomme « les survivalistes » leurs objectifs est de se contenter de se qu’ils produisent, basta!!!

    Quand on parle communément « d’autonomie » j’entend par la une « inter » dépendance saine et équilibré.
    Ou l’on comprend les tenant et aboutissants de manière claire. Je peux affirmer qu’en vivant en ville (encore 6 mois), je « contrôle » la provenance de 70% de se que je consomme vu que je n’utilise quasi pas de produit transformé ou dérivé et emballé.

    Sinon il faut être armé du foi inconditionnel en son projet de vie.

    1. C’est intéressant de revenir sur cette notion d’autonomie à 100 % Manoverde.

      « Tu achètes des produits de consommation ? Tu n’est pas entièrement indépendant ». « Tu touches des subventions ? Tu profites donc de la société que tu dénigres chenapan ! » Nos détracteurs usent souvent de ce genre d’arguments pour discréditer cette manière de vivre.
      Ces cancaniers veulent-ils donc que nous devenions tous survivalistes ? Cela ne les empêchera pas de nous critiquer encore.

      Je veux bien parler d’inter-dépendance si c’est le terme « autonomie » qui dérange. Mais tout cela n’est que sémantique.
      Ce qui est sûr c’est qu’avant d’obtenir une indépendance financière ou un mode de vie autonome, il faut parvenir à un éveil, une prise de conscience intellectuelle. Et cela témoigne déjà d’une grande autonomie… de penser !

  77. Il ne faut pas tout « globaliser » seul quelques convaincus vivent de cette manière.
    Meme si bcp on des envies d’y vivre peu je pense iront dans cette direction.
    C’est pas parce que le rêve d’une majorité des gens est d’aller vivre et courir tout nu sur un plage des Bahamas que la terre entière y va :-)
    Si déja on consomme pas ou la moitié de viande. Ne se déplace « motorisé » seulement en cas de réel besoin et arrêtons d’alimenter ce « prêt à jeter » on est sur une voie de changement de cap.

    1. C’est sûr qu’une fois les rêves énoncés, peu de monde se lance vraiment dans l’aventure du changement.
      Ça évitera le surpeuplement des forêts mais on est pas prêt de voir la majorité consommer « conscient » et penser différemment…

  78. Il y a une part (je pense) d’égocentrisme (sans être péjoratif) pour être « acteur » et « auteur » de sa propre vie.
    Sans tomber dans le slogan « un peu bébête » que l’on « va changer le monde ».
    Il faut être soit même convaincu par sa voie (qui n’est pas la seule)
    d’où l’aide de mots qui « coatch » comme l’exemple que tu cites

    « …l’idéal, le rêve/réalité, l’entraide, le partage, réapprendre, c’est possible, motivation, admiration, chacun sa voix, respect, aspiration, évoluer les modes de vies et de consciences etc… »

    Ça aide
    Ils peuvent avoir leurs utilité si les actes suivent.

    Mais rien n’arrive par hasard
    de moins en moins de gens se sentent « réellement  » bien
    Je pense sincèrement qu’il est sain de changer de cap quand une société se cristallise dans de la « tiédeur » (in)confortable.
    Il ne faut ni avoir fait une thèse ni un doctorat pour observer que beaucoup d’aspects nous échappent.

    On ne sait plus ce que l’on mange
    on ne sait plus pour qui on travaille
    Pour beaucoup, ne savent plus gérer les médias
    etc…
    Le citoyen lambda (que nous sommes) vit dans l’indécision, la peur du lendemain, l’immobilisme.
    On est co-responsable de cette « merditude » par nos actes et nos intentions

    C’est pragmatique, on est dans une dynamique de cause a effet
    Quand on est pas satisfait, on change de cap, de port et on expérimente une autre vie.
    L’enfer n’est les autres seulement quand on se résigne à vivre dans un purgatoire que l’on a choisi que pour le confort qu’il nous procure.
    Nager à « contre » courant c’est parfois épuisant mais très souvent satisfaisant même quand on commet des erreurs… (mea-culpa :-))

    Voila, voila

  79. @ PerrucheetMax:
    « Auquel cas, nos impôts à tous financent leur scolarité mettant un lien fort avec la société. »

    Comme pour les millions de chômeurs, RSA-istes, personnes âgées,etc, etc… . Eux ont au moins un projet et se cassent le c… pour construire leur rêve. Ils travaillent dur même s’ils ne cotisent pas et n’ont pas d’emploi au sens du code du travail Français.

    Je préfère me lever à 8h00 le matin pour allez au boulot en me disant que mes impôts et cotisations partent pour des personnes qui construisent le monde de demain (qui ressemble finalement au monde d’hier) que pour des gens qui restent H24 devant leur télé en rêvant de s’acheter une grosse berline Allemande. ;-)

  80. @ narvalo: La France fait 550 000 km² donc si tout le monde fait pareil, oui, il y a un problème car on se retrouve à 120 personnes au km² (en partant du principe qu’on déploie la population équitablement sur le territoire ce qui n’est évidemment pas possible: terres agricoles, régions montagneuses, etc, etc,…). Après je suis d’accord qu’il y a de la marge et des régions désertées (surtout l’hiver).
    Le problème principal c’est la surpopulation (en plus de l’urbanisation). Vivre à moins nombreux pour vivre mieux! ;-)

  81. Bonjour à tous,
    Je ne vais pas dire que c’est super puisque la majorité le rapporte, et surtout parce que je ne me sens pas concerné pas ce chemin. Le mien est autre, depuis longtemps mais je dois constater qu’au vu des réactions nombreuses et vivantes, cela génère beaucoup de pensées, réflexions, et questionnements. Bravo Tony, vous arrivez en main de maître à gérer l’ensemble et donner chaque fois des réponses satisfaisantes, c’est passionnant de voir la passion réalisé dans les mots, et leur agencements, certainement un processus construit depuis de nombreuses années. Je sens pour ma part une certaine « réponse à tout », sur tout les sujets, et puis aussi des certitudes. Est-ce possible aussi de ne pas savoir Tony? (hormis les questions budgétaires ou trop privée) Je veux dire aussi: un certain nombre de questions pertinentes sont posées (je ne souhaite pas les recenser, il suffit de reprendre les commentaires) et souvent vos réponses sont à mon sens juste à côté. Enfin le côté quasi systématique rassurants, encourageants, utopique, positive oui, mais pas ou trop peu concrète, réaliste, ou sans opinion. Je retiens beaucoup de mots comme « …l’idéal, le rêve/réalité, l’entraide, le partage, réapprendre, c’est possible, motivation, admiration, chacun sa voix, respect, aspiration, évoluer les modes de vies et de consciences etc… » Vous auriez presque des facultés d’endoctrinement, très finement masqué par un langage très ouvert, et aussi généreux. Point d’attaque, ce n’est juste que des ressentis. J’ai une question qui me vient: comment fait-on pour vivre ainsi et être en accord avec notre monde intérieur, multiple et contradictoire, notre monde qui appartient à notre passé, notre famille, nos parents et enfants? comment concilier ces différents points de vues, entre nous, nos désirs, notre moi, de ce que l’on aspire vraiment, et la réalité concrète du monde dans lequel on vit, et les autres ? Car on le sait tous bien « l’enfer c’est les autres » On réponds à chaque fois par nos convictions? On s’autonomise ? en tribu ? On impose cela à nos proches, sous couvert de chacun est libre de choisir sa voix? N’y a t-il pas là pas un acte peut être égocentrique, voir narcissique, et qui veut faire passer un message, coûte que coûte, pour redonner un sens à sa vie. Tout les ingrédients sont là, dans ce type de projet, pour faire agir ces mouvements de pensées je trouve. Et je ressens ça dans les réponses de Tony, sans vous en vouloir aucunement ! Et aussi je me trompe peut être … Salut!

    1. Loin de moi l’idée d’être omniscient Pierette, ou de me prendre pour un gourou.
      Mais vous avez raison sur une chose. Dans cet article mes réponses ne sont pas toujours satisfaisantes.
      Pour deux raisons : Je ne vis pas avec le collectif au quotidien et je ne suis pas un expert en écoconstruction.
      Certains lecteurs et commentateurs sont bien plus au fait que moi pour que je me discrédite. Je mesure donc mes paroles, parfois au détriment du concret.

      Mais je ne manque pas de réalisme. Vous ne nierez pas que notre société va mal et qu’il vaut mieux proposer des solutions positives quitte à les qualifier d’utopistes plutôt que de se morfondre. Les gens veulent du changement, pas de l’immobilisme résigné.
      Je manque encore moins d’opinion ; comment endoctriner sans opinion d’ailleurs :). Elle est même bien affirmée comme vous le constatez en énumérant tous ces mots positifs qui vous ont marqués. Rebutés peut-être ?

      Pour répondre à votre question dirigée, comme tout être humain de cette planète je traîne mes névroses. Je vis mes doutes et mes peines autant que mes joies et mes espoirs. Mes convictions sont à double tranchant et je les assume en vivant avec mes contradictions.
      Il n’y a pas à concilier, on vit tout simplement en essayant d’attraper le plus de bonheur possible.

      Et si pour vous la quête du bonheur est un acte égocentrique mal ressenti par vos proches. Complaisez-vous avec eux dans l’inaction et ne cherchez aucun autre sens à la vie, subissez la simplement pour leur faire plaisir.

      Bref, votre réflexion est intéressante mais soit vous vous perdez dans la complexité de l’étude de ma personne soit vous mélangez quelques évidences avec vos certitudes pour insinuer ce que je ne suis pas. Une envie de joute verbale ?

      Quoi qu’il en soit mon petit côté narcissique est flatté par votre intérêt.

    1. Effectivement Uzsini, c’est plus commode. Et même ainsi l’état peut venir te casser les couilles avec des normes et des lois faites pour te pomper la moelle… Tu n’as plus qu’à t’expatrier vers d’autres cieux.

  82. Très beau témoignage. ça donne envie.
    Par contre la scène de la jeune femme aux wc, aurait pu être coupée pour sa pudeur… personnellement je n’aurais pas apprécié.

    1. Bonjour Caro,
      Merci pour le message. Je suis la jeune femme en question !

      Pour être honnête, j’aurai retiré ce passage sur les toilettes si j’avais voulu. Mais ne t’offusque pas. Un bout de cuisse n’est rien comparé à tous les seins et cul que tu vois à la télé. ;)

  83. Bonjour à tous,

    Merci pour cet article qui nous montre un mode de vie alternatif qui a l’air fort sympathique (pour avoir vécu au fin fond des brousses congolaises, Indiennes et thaïlandaises nous en connaissons un rayon…).

    Cependant, cet article pose quelques questions sur l’autonomie réelle méritant des réponses à nos yeux :

    – Comment 9 personnes peuvent vivre sur 2 hectares de cultures sans rien acheter (sans compter qu’une partie semble être restée boisée). Nous sommes de fervents défenseurs de l’agroforesterie, ceci dit, les légumes aiment bien un minimum de lumière. Qu’ont-ils réellement déboisé ? Quel est le projet de production alimentaire à long terme afin d’être indépendants à 100% ?

    – Quelle est la source de revenus pour acheter l’alimentation manquante ? (Touchent-ils des revenus complémentaires de l’état type RSA, allocation familiale, …). Sur ce point, la création d’une épicerie sous-entend également un échange financier permettant de compenser la non autonomie alimentaire.

    – Quelle part représentent les dons reçus par l’association créée dans leurs revenus ?

    – Les enfants vont-ils à l’école ? Auquel cas, nos impôts à tous financent leur scolarité mettant un lien fort avec la société.

    L’autonomie véritable, est-elle vraiment encore possible ? N’est-ce pas finalement utiliser des services financés par les travailleurs capitalistes de la société tant décriée ?

    1. Hello Perruche&Max,
      Il aurait été judicieux de parcourir les commentaires avant de commenter l’article. Je vous invite à le faire dès maintenant.
      Vous y découvrirez les réponses concernant :
      – l’alimentation,
      – les sources de revenu,
      – le nombre de personnes encore présentes dans le collectif,
      – la scolarisation des enfants.

      Pour ce qui est de la surface déboisée servant à la culture, je n’ai pas de chiffre exact mais je dirais que lors de notre visite elle couvrait au moins 70 à 80 m². Par contre je n’ai jamais écrit qu’ils n’achetaient rien pour vivre en dehors de leurs productions.

      En navigant sur le site de terre d’Ezel vous vous apercevrez qu’il n’est pas question de dons d’argent générés par l’association mais plutôt de dons d’objets et de coups de mains sporadiques.

      Pour ce qui est du financement de la scolarité et des services des travailleurs capitalistes, j’ai du mal à comprendre vos conclusions…
      Le capitalisme se sert bien de la nature pour faire son blé non ? Pourquoi n’aurait-on pas le droit de nous servir à notre tour du capitalisme pour financer un retour à cette nature et à certaines valeurs ? Nous pouvons critiquer notre système et nous en servir quand même sans le refuser en bloc.

      Mais tout ceci implique que l’autonomie véritable n’est pas encore atteinte, je vous l’accorde.
      Trouver son autonomie en France demande du temps et de l’obstination face aux pouvoirs publics. C’est sûrement plus difficile à atteindre que dans les pays pauvres habitués aux vides juridiques. Surtout pour de riches européens comme nous. :)

    2. Très bonnes questions que je me pose moi même toujours en premier quand je lis ce genre d article.la liberté de l autonomie fait rêver tout le monde.mais dans quelles mesures réalistes détaillées???car ce que les gens aujourd’hui veulent savoir ce n est pas comment avoir la force de tout quitter mais bel et bien ce que quittent réellement ces aventurier et sous quelles conditions…ce serait vraiment intéressant de s attarder sur ces détails…

  84. cet article omet de préciser que de vivre en autonomie c’est aussi commencer un combat juridique.

    les auto-constructions sont dans le collimateur des administrations (DDE, CAF, mairies, impôts…).

    sans parler du fait qu’il est de plus en plus dur de se faire raccorder à l’eau, à l’électricité et au téléphone (obligatoire pour avoir internet).

    1. Tu as raison Spon. Ce genre de projet peut souvent se heurter à pas mal de blocages juridiques venant des administrations. C’est encore assez mal vu du fait de la connotation marginale. Vivre ainsi ne cautionne pas le système en place et peut parfois transgresser certaines lois encore mal adaptées à ces nouvelles alternatives.
      Il faut juste que les consciences politiques évoluent un peu et que les lois soient changées en fonction.

  85. Parce que tu crois que vivre dans des bâtiments polluants au milieu des voitures et des usines ne l’est pas déjà Axus ?
    Ce sont 7 personnes sur 2 hectares, ce qui ne fait plus que 9 millions de français pour 2 hectares et je ne calcule pas quand ils étaient 10.

    Mais je le redis pour la énième fois, je ne prône pas ce mode de vie particulier pour tous. A chacun sa voie.
    Et quand bien même, avec les technologies que nous développons au niveau écologique, il est maintenant possible d’adapter son mode de vie à son environnement de manière durable à l’exemple des Earthship.
    Lis les autres commentaires.

  86. cette démarche est une hérésie écologique
    imaginez un peu si tout le monde devait vivre de cette manière ? 65 millions de français a 2 hectares
    n’importe quoi, faut plutôt tout faire pour interdire ce genre de démarche

  87. Oui je peux donner des détails, comme un bassin récupérateur d’eau donnant sur une cascade de 7 étages, avec donc roche et végétaux différents pour filtrer arrivant dans une cuve qui fournira l’eau potable au robinet. Pour l’électricité, des panneaux solaires sur les toits permettront de fournir de l’électricité et ainsi de chauffer l’eau et de fournir tous nos appareils en électricité. A savoir que si la surface et suffisamment importante on peut donc revendre le surplus de l’électricité créée. Et si une roue a eau est installée dans la cascade on sait ce que ça peut fournir ^^ et donc en revendant cette énergie pas besoin de faire de petit objet en bois et surtout bien plus rentable. Qu’y a t’il de prévu encore ? Bien sûr poule, lapin, potager sont absolument requis.
    Je n’ai aucun lien a vous donner puisque les seul info concernant ce petit village est seulement sur papier mais sachez que tout a été calculé et je le redis, le seul moyen de voir ce petit village se monter est le financement, les maisons bien sûr seront faites en matériaux écologiques. Que pensez vous de ça ?

    1. Je pense vraiment beaucoup de bien de ce projet Damien, sincèrement.
      Mais si tu veux réellement promotionner ce petit village et trouver des financements il serait judicieux de permettre aux gens de te contacter, donc de leur fournir un lien pour cela. Un adresse mail suffit mais il faut que tu la colle dans un commentaire pour que les autres puissent la voir.

  88. Bonjour a tous,

    Vivre en autonomie ainsi peut faire peur au plus adepte de nouvelle technologie. Vivre ainsi ne veut pas dire vivre sans électricité… impossible me direz-vous et bien non! Je connais un spécialiste des énergies renouvelables qui souhaite vivre ainsi en total autonomie et pour ceux que ça pourrait intéresser, prendre des sous à l’état au passage, pas mal hein? Son projet est déjà tous réfléchi. Le seul problème est financier. De petites entreprises son partantes pour l’aider dans son projet pour lui fournir les matériaux nécessaires à l’accomplissement de ce chef d’oeuvre. Pour plus d’information sur le fonctionnement de son village je suis à votre disposition.

    Le but de ce village est tous simplement de faire le premier village français écologique de la manière dont on devrait tous vivre aujourd’hui avec tous les progrès technologiques que l’on connaît et en total osmose avec mère nature pourquoi la détruire pour vivre alors que l’on peut aujourd’hui vivre avec et la faire vivre. si cette idée vous intéresse n’ hésitez pas, demandez plus d’informations. Échangez nos idées pour sauver notre planète. Pensons à nos enfants et nos petits enfants il est encore temps de sauver notre maman.

    1. Salut Dam, peux-tu nous donner des précisons sur ce fameux village ?
      Et donne nous un lien si tu veux que les lecteurs te contactent. Nous ne diffusons pas les adresses mail de nos commentateurs.

  89. Je vous avoue que j’ai choisi une vie de rêve depuis 12 ans. Tout quitter et partir, faire le grand saut pour aller vivre autrement en osmose avec la nature. Le jardin, les poules sans hormones, les œufs frais le matin et mes chiens. je récupère l’eau de pluie. Je regarde de merveilleux couchés de soleil et j’écoute le chants des oiseaux, un vrai paradis. Vivre loin de la spirale de consommation, de la pollution, du bruit des villes, des malveillants et des dangers permanents, non merci, j’ai donné pendant 40 ans. OUI les amis, aucune hésitation à vivre en autonomie, une autre vie pleine de petits bonheurs. Mes amitiés

  90. J’ai une question : qu’est-ce que ca peut faire le statut du terrain? La yourte est là, eux aussi. Et c’est tout. Personne ne les emmerde. D’ailleurs ils ont une cabane maintenant qui pollue moins que la plupart de tous vos logements. Alors avant de se meler de leur situation « juridique et administrative » regardez ss vos pieds et commencez par adopter juste 1 changement déjà ca vs fera bcp avancé. Des exemples : toilettes seches, composteur, logis respectueux de l’environnement (on ne parle pas de normes mais bien d’utiliser des materiaux fournis par la nature et non pas du ciment etc).

  91. Bien, je vois quelques manques qui peuvent a terme être problématiques :

    a_ ds ce genre de climat il faut construire la maison autour d’un poêle de masse.
    b_ les toilettes sèche c bien mais un methaniseur fourni du « gaz de ville »:-)
    c_ un jardin en permaculture permet d’etre coherent et de gagner du temp.
    d_ un puits canadien aporte de l’air frais en été et moins froid en hiver. il existe aussi des moyen de chauffer l’eau et l’air avec l’énergie solaire sans produire d’électricité.
    e_ un toit plante et la maison partiellement enterrée permet une meilleur isolation.
    f_ un poulailler serre pour l’hiver.
    g_ et un four solaire.

    ceci est le résultat de plusieurs années de réflexions, je n’ai pas encore le terrain pour mettre en pratique ce mode de vie qui selon moi et le seul qui permettra de survivre à l’effondrement imminent de cette civilisation utopique. documenter vous sur c principes que je n’ai pas le temps de détailler. plusieurs ouvrages sur la vie en « self sufficent life » son disponible, la plupart en anglais. bon courrage, ce n’est pas une tâche facile, mais c passionnant.

    1. Beaucoup de bons conseils Fred.
      Cette chute est une solution envisageable. J’espère sincèrement que ça ne se produira pas car elle implique le chaos et beaucoup de morts.
      Au delà de ce scénario, la connaissance de ces techniques est vraiment passionnante, c’est vrai.

  92. Deligny,

    Tu ne vis plus de cette façon?
    Nous avons un âne et un couple de moutons d’Ouessant depuis quelques années déjà. Benoit, mon compagnon, se fait des randos en solitaire parfois avec son âne!
    Nous avons eu des poules cet été mais elles étaient en liberté et un soir elles ne sont pas rentrées… C’était génial!

    Pour les courses : il faut privilégier les marchés de producteurs locaux et bios, ça recrée du lien!

    1. Proximité et retour aux local, oublions les temples de la consommation créateurs de besoins.
      Sinon dommage pour les poules Milou. Ça coûte cher ?

    1. Salut Loïc. En bon Parisien je serais incapable de te répondre correctement quant à l’aspect administratif concernant le terrain. Rapproche toi d’eux en leur écrivant sur leur page contact.

  93. Bonjour a tous,

    Article trés intéressant mais comment peut on faire pour ce lancer dans cette aventure car cela fait un moment que je recherche un lieu pareil.
    Amicalement.

    1. Fais du wwoofing Vaillant. Ça te donnera des idées et tu as le bon pseudo pour ça. :)
      Et clic sur le lien sous ce commentaire, la personne dont nous parlons à besoin de volontaires pour des stages d’apprentissage en permaculture. Tu sera peut-être tenté par l’opportunité qu’il propose.

  94. salut a vous moi de meme j’ai vecu un peu comme vous avec ma femme et mes 4 enfants en pleine nature le pied j’avais 1 ane 1 cheval plein de volaille un grand jardin a 2 km d’un supermarche on y allais 1 fois par mois pour quelques courses je vous envie

    1. Pardonne mon indiscrétion Deligny mais d’après ce que je comprends ce n’est plus le cas aujourd’hui. Tu ne pourrais pas recommencer cela maintenant ?

  95. Bonjour,
    je voudrais savoir sil est possible de rentrer dans cette communauté ?
    si oui, quelles sont les démarches ?
    Si non, Existe t’il d’autre communauté semblable ???

    1. Ce n’est pas une communauté dans le sens où tu l’entends Mitaine A. Et il n’est pas question de faire des démarches comme si on s’inscrivait à un club de sport.

      Et demande toi ce qui t’attire vraiment avant : la communauté ou le style de vie alternatif ?
      Par ce que les deux sont bien distincts.

  96. Pour être vraiment autonome niveau habitation, eau et énergie, il existe les earthships, encore mal connus mais pourtant incroyables. Ne pas avoir de facture d’électricité, ni d’eau, ne pas épuiser notre Terre, se nourrir et avoir tout le nécessaire, être à la bonne température en été comme en hiver, avoir du confort pour ceux qui en ont besoin … tout ça est possible !! :)

    1. Je suis d’accord Nina. Ce concept est encore une perle enfouie sous des tonnes de préjugés. Relayons ce genre de bonne information : Earthship.

  97. Bonjour!
    Je les envie pr la situation de leur terrain (a priori loin des routes et des fermes conventionnelles).
    Nous avons vendu notre maison après 8 ans de renovation pr vivre en autonomie energetique dans une yourte depuis mai 2013. Nous sommes dans le même village qu’avant donc pr l’instant pas de souci de voisinage ils nous connaissent depuis 9 ans.
    Après un ete pr s’installer : reserve d’eau de pluie, pompe, batterie, panneau solaire, salle de bain en bois. Nous vivons l’hiver avec un manque d’elec pr visionner des films autant qu’on le souhaiterait mais ce n’est pas plus mal :-)
    Nous mettons en place un jardin partagé dans le village depuis octobre afin de demontrer que le potager ce n’est pas une terre aride et compacte. Cette idee est venue à mon compagnon suite à notre formation guide composteur en 2012.
    Nous participons à l’asso de paniers de legumes bio de notre commune et je tente de monter un groupement d’achat là-bas.
    + le tps passe, + nos economies fondent. Le but est de vivre en autonomie alimentaire aussi : redecouvrir (en mars sortie prevue avec un pro :-) les plantes sauvages comestibles et avoir un potager suffisant pr la famille!
    Merci de faire partager ces utopies, cela nous rassure sur la motivation des francais à se sortir les doigts du nez (pr etre polie).
    Bonne continuation!

    1. Je suis admiratif devant votre projet Milou… J’espère que vos économies suffiront pour que vous atteigniez cette autonomie.
      Tant d’investissement mérite vraiment un retour.
      Tiens nous au courant si tu peux. Par commentaire ou en privé sur la page contact. Je serai ravi d’en apprendre un peu plus sur vos expériences et connaissances.

  98. Et bah moi je suis bien contente d’avoir lu cet article ce matin…c’est l’espoir que nous donne cette famille! Tout est possible! L’homme a la possibilité de détruire le monde mais en parallèle a aussi apprit tellement de savoirs qu’aujourd’hui il peut vivre avec des solutions alternatives…et pour ceux qui pensent que cela doit être difficile de vivre de cette manière, je suis bien d’accord mais vivre dans un monde qui ne nous convient pas l’est encore + non? Seuls ceux qui n’ont pas goûté au bien être que procure le fait d’être en accord avec soi même et avec la nature peuvent se demander comment font ces personnes pour vivre comme cela….mais il suffit d’un premier tout petit geste pour goûter à ce bonheur et penser qu’une autre vie est possible!merci et pensées à cette famille et à tous les autres qui mènent ce genre de projet!

    1. Merci Julie !
      C’est une bien belle manière de dire les choses. Et je retiens particulièrement le fait que vivre comme un petit soldat de l’économie est bien pire à mes yeux que de s’essayer à vivre autrement et en autonomie.

    1. Une vie plus proche de la nature implique effectivement de se plier à son rythme Losyma.

      Tu me fais penser à tous ces automobilistes qui me plaignent quand je passe à côté d’eux à vélo sous la pluie. C’est peut-être plus difficile pour moi mais comment leur faire comprendre qu’ainsi, et par plein d’autres gestes simples, je ne tombe pas dans le piège du plaisir immédiat ?

  99. Très intéressant ! Cette initiative nous taraude dans la tête avec des amis mais le truc qui nous a toujours rebuté, c’est où s’installer. Comment être sûr que là où on s’installe n’appartient à aucun propriétaire de terres, parc naturel ou autre ? Je pensais en France que c’était impossible de s’installer où bon nous semble sans être embêté mais ce genre d’installation prouve le contraire. Est-il possible d’avoir plus de détails (ou en tout cas, des liens menant vers les textes correspondants) à propos de l’installation d’habitations autonomes en pleine nature ?

    1. Dans le cas de Nico, Marina et leur petite tribu, le terrain leur appartient bel et bien. Se retrouver à la rue du jour au lendemain avec les enfants était hors de question. Désolé de te désillusionner Uzsini. :(

      Tu peux tenter l’aventure du squat en pleine nature, certains le font depuis des années et n’ont jamais eu de problèmes. Il faudra avant tout t’éloigner un maximum des routes et tu resteras sûrement un marginal aux yeux de la majorité.

      Pour le lien regarde celui sur les Earthship que j’ai collé plus haut dans les commentaires.

  100. Jyves: Votre dernier propos est un peu cynique: « Pour des entreprises de l’économie réelle qui ont besoin d’augmenter leurs performances. Si c’est ça au final, alors l’utopie du retour à la nature serait réservé à l’élite pour servir le système »

    Quand je suis nomade digital à vagabonder aux 4 coins du monde et travaille sur mon ordinateur pour l’économie sédentaire, j’ai conscience que tout le monde ne peut pas devenir nomade digital (7 milliards de nomades digitaux c’est impossible) mais tout le monde peut le devenir

    Dans le cas de cette famille: si le père est informaticien au service de la société traditionnelle, où est le mal? Il faut tout de même bien vivre, et mieux vaut vivre la vie de son choix quitte à faire quelques compromis que rentrer à plein dans la société de consommation non?

  101. Sans indiscrétion, ils vivent de quoi? Ils ont un peu d’épargne? Ils sont producteur de produits artisanaux qu’ils vendent au marché? Peut etre qu’ils accueillent des ecotouristes? Je suis curieux d’en savoir plus ;)

    1. Honnêtement je ne connais pas toutes leurs finances Martin.
      Je sais que Nico a lâché son travail il y a un an et j’espère pour lui qu’il a eu le temps de constituer un peu d’épargne pour investir.
      Marina développe un travail avec des jeunes à travers la peinture.
      Ils n’accueillent pas d’écotouristes mais ont déjà fonctionné avec le wwoofing.
      Au delà de la vente de produits je pense qu’il y a une entraide importante entre voisins et amis. Du style je te donne mon surplus de pommes de terre, tu me lâche quelques douzaines d’œufs en échange… etc.

      Pour en savoir plus il faudra leur écrire directement sur leur site.

  102. Hi!
    Je suis très heureuse de lire cette article car ma mère a le projet de créer une communauté de yourtes en France.
    Actuellement en Australie, je fais du wwoofing, et j’aimerais savoir comment je pourrais contacter ces gens la pour travailler et apprendre avec eux ? Et peut etre les mettre en contact avec ma mère, qui beaucoup de connaissances. :)
    Ca pourrait les aider, qui sais ? :)

    1. Hi Lagarde, tu trouveras le lien de leur page contact dans l’article.
      Concernant le projet de ta mère,Tiens nous au courant si tu peux, nous en serions très heureux. Ou donne nous une adresse internet le jour ou ta maman veut parler de sa communauté.

  103. Bonjour,
    Je suis très interressé par ce projet puisque je suis de retour en france après 7ans d’absence et j’aimerais vivre autrement. Je cherche quelque chose de respectueux pour la nature et le bien etre personnel et cela me semble etre un super projet.
    Serait il possible d’avoir un contact pour communiquer avec Nico et Marina pour pouvoir faire du Woofing chez eux et leur filer un coup de main pour réaliser leur projet et par la même occasion apprendre avec eux en faisant de mes propres mains.
    Merci d’avance.

    1. Salut Ludo, je te conseil vivement de passer par la page contact de leur site internet dont j’ai mis le lien dans cet article. N’hésite pas si tu es vraiment motivé.

      Comme dit Marina : « …aux plus courageux qui se pointeront là » :)

  104. Bien beau tout ca, mais quel est le statut du terrain ?
    acheté ? squatté ? constructible ? viabilisé ? conforme au plan d’occupation des sols de la mairie ?
    Autant de questions pratiques pour que ce « reve » se rapproche d’une réalité concrète.

    1. Le terrain est acheté mumule.
      Et comme je l’ai dit plus haut, lorsqu’on paye des taxes et impôts quelques part nous sommes inexpulsable.

      Ce « rêve » est une réalité concrète depuis 5 ans maintenant et oui, c’est beau.

  105. Les amérindiens connaissaient ces vagues de froid, ils y ont survécu, sans technologie moderne…. Nous avons beaucoup à ré-apprendre !

    1. Oui Eric, nous avons tellement à réapprendre à tous les niveaux. Je me souviens m’être renseigné sur les formations d’herboriste quand j’avais 20 ans… ça n’existe plus en France m’a t’on dit !

  106. Bonsoir,

    C’est un article très bien écrit et présenté. C’est une très bonne initiative qu’ils ont là, leur liberté me parle !

  107. Moi ça me tente bien depuis qlqs temps, car je n’arrive plus du tout à vivre dans cette société de dingue, mais on ne peut pas construire comme ça sans acheter une parcelle de terrain, si?? Donc il faut quand même avoir un minimum de moyen financier et vu ma situation… c’est absolument inimaginable…!

    1. De fait, si tu veux acheter ton bout de terrain il te faudra un apport financier Jessy. Mais tu peux toujours t’engager avec des personnes qui ont déjà fait le pas et qui ont besoin de coups de main. Tu trouveras quelques pistes dans les autres commentaires et en fouinant un peu sur le net.
      Regarde aussi le lien que je t’ai mis à la fin du commentaire, tu partiras peut-être dans le pacifique. ;)

  108. Bonjour,
    Je viens de lire votre article sur « Nico,Marina & leur tribu, comment si possible, entrer en contact avec eux ?
    J’aime et veux vivre a leur maniere ! Es ce possible ?

    Bien a vous

    Antoine.

    1. Bien sûr que c’est possible Antoine. L’important est de savoir à quel point tu es motivé pour réussir. Mais n’oublie pas que cela demande beaucoup de travail.
      Essaye déjà de participer à ce genre de projet par le biais de structures existantes. Le wwoofing est un bon moyen de voir si cela te plaira à terme.

  109. Ingénieur informatique quand mème le MR..
    je suis désolé vu la situation qu’il a je pense que ça aide quand même pas mal..

    Je ne suis pas jaloux mais simplement realiste car comme moi un citoyen avec de faible revenu ne peut faire un projet pareil..

    Conclusion: ce n’est pas donné à tous le monde ce genre de projet

    Mais le principe est plus que soucieux de notre environnement et est réellement de bonne augure..

    1. Au delà du revenu, n’importe quel projet n’est pas donné à tout le monde Nico. Avant de passer par un quelconque financement, l’investissement est surtout intellectuel.

      Nous serions surpris de voir le nombre de personnes qui sont allées au bout de leur rêves sans en avoir le moyens financiers au départ.
      Jimmy Carter vendait des cacahuètes avant d’être président des états-unis. ;)

    2. bonjour Nico

      ne t’ancre pas dans cette croyance je ne gagne pas beaucoup donc je ne peux pas

      à 60 ans j ai décidé de partir sans argent : j ‘ai fait du stop depuis la Belgique jusque Gibraltar
      là j’ai demandé à être logée en échange de services..le temps de trouver un bateau qui m’emmène dans sa direction
      4 jours aprés un petit voilier de 10,80m … oui le bateau-stop!!!
      Las palmas puis la guadeloupe ….super aventure!!
      une fois en Guadeloupe j’ai mis une annonce pour garder des maisons
      je mangeais les fruits abondants ramassés lors de mes excursions
      de là je suis allée en dominique, en Martinuque et dans toutes les iles environnante
      je ne dépensais que 50 € à 100€ par mois (surtout en téléphone) , vivait dans l’abondance , villa avec piscines …..bref;)) pendant 4 ans!!

      conclusion « quand tu n ‘as pas d’argent tu dois avoir les idées »

      et … ».il faut plus de courage pour supporter un monde qui ne te convient pas que pour partir à l ‘aventure et réaliser tes rêves  »

      je viens d’acheter une grange pour m’y installer …..je cherche comment arriver à m’y domicilier

      merci pour vos aides

      Cécile

  110. Je vous envie, beau coin et sa m’a l’air sympathique et écologique. C’est bien.

    Je vous fait mes amitiés, rester cool.

    Bisous à tous et des calins aux enfants .
    Monica

  111. bonjour, ça donne envie votre histoire. J’aimerai vivre prêt de la nature comme vous. Tous ces besoins matériels que nous nous créons alors que l’essentiel n’est pas là. J’aime cette fusion avec la nature. Je pense que vos enfants vont avoir une enfance heureuse dans ce petit paradis.

    1. Et je pense qu’ils l’auront Patrice. En tout cas leurs parents leurs laisseront le choix entre ce mode de vie ou un autre le moment venu.
      Les enfants jouissent déjà d’une bien plus grande autonomie que les autres. Et bien qu’ils passerons par des phases de remise en question de leur vie comme tous les autres enfants, ils comprendront leur chance rapidement. C’est déjà le cas avec les plus grandes d’après ce que j’ai compris.

  112. Comme un précédent commentaire, autant les billets sur le blogging et le webmarketing ne m’emballent pas toujours, autant ce genre de témoignages de personnes qui réussissent à vivre différemment me fascinent !

    C’est beau de voir que c’est possible. Certains commentaires montrent qu’il y a encore du travail à faire sur les mentalités, de voir que les alternatives à notre société de consommations restent encore mal vues… mais le projet de base est sain et encourageant, et inspirant !

    Ca donne réellement envie d’en savoir plus, d’avoir des détails plus concrets sur certains aspects pratiques de leurs vies, mais déjà merci de nous faire découvrir cette famille !

    1. Oui Hélène. Je suis toujours admiratif devant de telles initiatives. L’une des difficultés réside dans le fait d’être seul contre la norme qui te traite comme un marginal. Les mentalité mettent du temps à changer. Il suffit de voir combien croient encore en nos politiques.

      Pour plus de détails n’hésite pas à les contacter. :)

  113. Bonjour à vous,

    Je suis moi-même écœuré de la société de consommation, bien que j’en fasse partie. J’adore la nature, j’aime travailler de mes mains et j’aime manger de la nourriture dont je connais la provenance.

    J’ai vu que la question environnementale évoquée dans cet article. Bien qu’il apparaisse « vert » de vivre au milieu des arbres et de faire des efforts de recyclage et de récupération je ne pense que le bilan environnemental d’une personne vivant comme vous le proposez soit meilleur que celui d’un Parisien ou d’un Montréalais vivant dans un 4 ou 5 pièce.

    La France compte 65M d’habitants. Il serait catastrophique pour l’environnement (et impossible) que tout le monde vivent comme vous.

    Je respecte néanmoins ce choix et je trouve que c’est une belle aventure. Par contre, ce genre de vie est par nature marginal. Pour le bien de l’environnement je pense qu’il faut trouver des solutions plus globales et applicables à un environnement urbain.

    1. Je ne pense pas que tout le monde doive suivre l’exemple de Nico et Marina et je le stipule bien en fin d’article Francis.
      D’ailleurs Marina me l’explique elle même en ces termes :

      « Je crois que nous n’avons rien à vendre dans le sens où on ne prône pas notre démarche comme étant une solutions aux problèmes du monde.
      En fait c’est notre solution pour nous, pour ce qui fait sens dans nos cœurs et celui des enfants »

      Après, chacun choisit sa voie. Et je serais également ravi de venter les bienfaits d’une vie alternative saine en milieu urbain. Je suis persuadé que c’est possible… sans antidépresseurs ? (J’déconne).
      Je ne prône donc pas que 65 millions de personnes doivent vivre comme eux mais qu’un maximum de gens choisissent une autre style de vie que celui imposé par le néolibéralisme et le consumérisme.

      Maintenant imaginons que chacun se choisisse un petit bout de nature en France. Serait-ce réellement catastrophique pour l’environnement que tout le monde vive comme Nico et Marina ? Sachant que l’article ne montre qu’une petite partie des efforts qu’ils font pour trouver un équilibre avec la nature dans leur quête de l’autonomie.
      Regarde le principe de l’Earthship, ne prouve t’il pas que chacun peut trouver sa place où il le souhaite ?

      Rien n’est marginal par nature comme tu le dis. Ni celui qui se calque à la nature pour y vivre, ni d’avantage le citadin qui voit tout « carré ». Chacun devrait trouver ses aspirations où il le veut sans être marginalisé.
      C’est la nature que l’on marginalise aujourd’hui, à cause de notre urbanisme incontrôlé.

  114. Bonjour,!!!

    penssez vous qu’il vous serait possible de me communiquer un moyen de les joindre et de les rencontrer ? J’ai déja trouvé le nom du village par un ami mais…

    Je voyage actuellement en camion pour plusieurs mois et je serais en ariege la semaine prochaine et sa m’interesserais beaucoup de rencontrer nico et marina.

    Merci
    ludo
    dodo_64@hotmail.fr

    1. Salut Ludo.
      Le seul moyen de les joindre pour le moment est de leur écrire par la page contact de leur site que tu trouveras dans l’article.
      Mais je leur transmets dès que possible ton adresse mail histoire d’attirer l’attention vers toi.
      Je ne te garantie pas qu’il te joindront à temps car comme je l’explique plus haut ils sont très occupés et pas toujours branchés sur le net mais qui ne tente rien…

      Bonne chance et bon trip. :)

  115. Bonjour,
    Quel Modèle Économique ? Car vivre en autonomie ce n’est pas construire sa maison, bien que ce soit un beau projet… mais trouver les ressources pour subvenir à ses besoins, à commencer par se nourrir, se vêtir, puis permettre l’épanouissement de sa communauté. Bref, pas un mot sur l’agriculture !
    Et puis ils ont bien une voiture, il faut quand-même sortir 5000 euros par an pour l’entretien, l’assurance, l’essence, puis la renouveler…
    Bref quel est le projet de vie ? Outre la famille nombreuse qui est un projet très respectable. Deviennent-ils apiculteurs ? Charpentiers ? Hôteliers ? Guide touristique ? Agriculteurs ?
    Ou informaticien travaillant depuis chez lui. Pour qui ? Pour des entreprises de l’économie réelle qui ont besoin d’augmenter leurs performances. Si c’est ça au final, alors l’utopie du retour à la nature serait réservé à l’élite pour servir le système.
    Reprenons depuis le début : allons nous-en relire M. Rabhi.
    Jyves

    1. Désolé Jyves mais avec cet article je ne cherche pas à rentrer dans leur modèle économique personnel.
      Chacun se démerde pour trouver ses financements où il peut dans la vie, et de quel qu’endroit qu’ils proviennent, cela ne terni en rien leur manière de vivre.

      L’utopie n’est pas de vivre à la dure et sans revenu pour prouver que l’on peut se passer de notre société. C’est de vivre notre vie autrement que par le modèle commun mis en place sans devenir marginal pour autant. Et pour cela il y a autant de manières de faire que d’humains sur cette planète.

      Mon article n’est pas axé agriculture non plus, mais ce pourrait être une bonne idée de billet pour un site dont la ligne éditoriale est le travail de la terre.

      Quant aux revenus d’informaticien, je ne pense pas que ce soit réservé à une élite qui sert le système.
      Et pour sortir du système, tous les moyens sont bons. Comme celui de se servir du dit système pour que la transition de l’asservissement à l’utopie soit plus facile. Ce que j’ai lu de Pierre Rabhi corrobore cet état d’esprit.

  116. Quelle belle aventure ! Merci de la partager.
    Je fais du wwoofing et je n’arrive pas les situer sur la carte.
    Tu peux me donner un coup de mains ? Ils sont situés où ?

    Merci ;)

    1. Vu l’engouement des lecteurs pour l’article je vais être obligé de classifier l’endroit top secret au risque d’inonder la montagne ariégeoise de wwoofeurs Mathilde. :P

      Plus sérieusement il vaut mieux que tu passes par la page contact de leur site internet pour leur demander en direct car je leur laisse le privilège de dévoiler leur situation géographique exacte.

      Désolé de ne pouvoir faire mieux pour toi. J’espère que tu auras vite de leurs nouvelles par ce biais.

  117. Merci pour ce beau partage. Habituée du wwoof dans les écolieux depuis quelques années, je suis heureuse de voir de telles publications sur internet !

    Tout de bon,

    Marion.

    1. C’est vrai qu’il devrait y avoir plus de publications de cet acabit Marion. C’est toujours plus enrichissant que les buzz people qui inondent nos réseaux et détournent les cerveaux de l’essentiel…

  118. Salut,

    Ici en Loire-Atlantique il y a pas mal d’adeptes de ce mode de vie en autonomie. Au dessus d’Ancenis, en allant vers Chateaubriant, on trouve la première maison autonome de France. Pas mal de chantiers participatifs et d’états d’esprit « hors grande consommation ». Normal me direz-vous, on est à côté des zadistes de Notre-Dame-des-Landes…

    Je conseille vraiment de ne pas trop s’isoler est de chercher des terrains proches de personnes qui partagent la même vision du monde. Merci pour ce reportage.

    1. Merci pour les infos Yvan. Je ne connaissais ni l’engouement pour l’autonomie en Loire-Atlantique, ni les Zadistes et j’hallucine de voir autant de représentants des forces de l’ordre manier la matraque pour plus de bitume et moins de légumes.

      Pour le fait de ne pas s’isoler, j’adhère complètement. L’union fait la force et surtout l’entraide !
      Et face à la matraque ça peut toujours servir… ;)

  119. Voilà c’est sûr que cette article et tous ces sortes d’articles et de projets font rêver.
    Certes cette famille ensemble ont trouver leurs chemins et bon pour eux et la planète.
    Moi j’aimerais un jour retrouver une vie comme ça peut-être connaître des gens sur cette même longueur d’onde. Au fond de moi c’est ce que j’aimerais mais dans ma tête comment réaliser cela si déjà on vient pas d’un milieu qui faciliterai cette décision.
    Trouver les bonnes personnes, moi qui travaille parfois en cdd ou saison c’est pas facile de mettre de ‘largent de côté, j’ai pas dappart j’ai 26 ans et suis obligé de revivre chez mon père j’ai eu une longue année sans boulot donc rsa juste pour dire que quand on à une vie qui demarre mal on est pas destiné à pouvoir faire ça même si au fond c’est un idéal de vie…
    Jaurai beaucoup de détails à dire sur les difficultés qui font que quand on à un minimum dargent pour un terrain pour le matériel la nourriture parce que oui ça coûte mine de rien… Oui ce serait bien de boycoter certains articles alimentaire mais quand on est pauvre on prend ce qu’il y à sous la main. enfin ya trop de détails à dire et il faut avoir des connaissance et connaître lesbonnes personnes avoir un homme qui te suive dans cette aventure enfin… voilà en gros mais bravo à ce couple…

    1. Nous avons la vie que nous voulons bien nous donner Recordon. Moi aussi je sors d’un milieu modeste et notre véritable problème n’est pas le financement de nos rêves mais les démarches que nous sommes prêts à engager pour l’obtenir. Et notre éducation ne nous a pas habitué à faire ce genre d’efforts.
      Mais il est malgré tout possible de vivre autrement.

      Pour ton exemple, le fait d’habiter chez ton père te donne une certaine liberté d’action justement. Il ne tient qu’à toi de démarcher des collectifs qui veulent développer leur communauté, de faire du wwoofing un peu partout ou d’aller chercher les personnes capables de t’accueillir pour te donner des bases.

      Regarde l’article que j’ai mis en lien sur ce commentaire. Jib passe par les réseaux RSF pour vivre sa liberté et à besoin de bras pour aider à la permaculture. Tu peux toujours essayer de le contacter.

      La modestie de tes moyens ne t’empêche pas de vivre autrement. Tu ne pourras peut-être pas acheter ton propre terrain ou tes outils, ni manger ce que tu penses être les meilleurs produits tout de suite mais tu pourras te greffer sur des projets déjà existants qui ne te demanderons pas autant d’investissement financier que si tu le faisais seul.

      Courage ! Le bonheur est possible pour tous !

  120. Bonjour

    Vive le changement qui s’opère en chacun de nous. C’est le SEUL vrai moyen durable pour que la vie et nos échanges restent agréable. Révolution? violence, … j’y crois plus. En étant autonome dans nos actes sommes bien plus « dangereux » pour ce système que n’importe quel « brailleur » anti-sytème (j’en faisait partie activement durant de longue année) mais ce n’est pas grave car toute chose est un processus en marche. La chose importante ce n’est pas s’arrêter :-)
    Nous sommes pour le moment en cours de « transformation »
    Ma compagne, mon beau-frère, belle-soeur, leur fille, nos 2 filles et moi même sommes prêt a vivre notre rêve.
    Je suis un citadin de naissance (même si on me confond souvent avec un homme des bois :-))malgré tout cela on fait le grand saut cet été pour que nos filles soient pas secoué par le changement d’école.
    On part dans le pays d’aude

    pour la construction d’écodome et de deux « earthship »

    J’en dit pas plus :-)
    Si tu veux en savoir plus, Contacte-moi

    doritooos@yahoo.fr

    Belle journée à vous tous

    1. Oh oui Manoverde ! J’ai également eu ma phase rebelle antisystème qui gueule sur tout… C’est inutile. Et quelle énergie gâchée alors qu’il y a tant d’alternatives possibles pour faire évoluer nos modes de vie et les consciences qui vont avec.

      Je suis toujours admiratif devant des familles comme la vôtre qui osent sauter le pas si difficile au départ.

      Oui je veux en savoir plus alors continuons par message perso. :)

  121. J’ai lu et bien aimé votre article. Mais ici au Québec avec la vague de froid que nous avons -35 avec facteur éolien ce n’est pas aussi facile qu’en France mais j’essaie de diminuer la consommation…je fais mon pain et mon yogourt. C’est valorisant de faire des choses par et pour soi-même. Bonne continuité!

    1. Réaliser ces petites économies n’a l’air de rien mais si tout le monde faisait comme toi Dominique, nous serions sûrement plus enclins à vivre de manière intelligente au niveau collectif. Je te rejoins également sur le côté valorisant de faire les choses par soi-même. Et ça fait tourner les méninges !

      Marina me parlait d’un pote de 45 ans qui vit depuis presque 20 ans sur un terrain en France avec un panneau solaire, à 20 minutes de marche à pieds de la première route, sans bagnole et sans téléphone. C’est son inspirant.
      Elle m’écrivait : « Si tu vois le regard lumineux de cette homme tu comprends en fait qu’il est grand temps de changer de mode de fonctionnement au lieu de râler sur ce monde injuste et se laisser noyer dans le non choix. »
      Comme elle a raison !

  122. @Mc Narvalo : « Avec 5 enfants ça doit leur faire de jolies allocs »
    Ah? Ah bon?
    Les allocations perçues ne suffisent même pas à subvenir aux besoins des enfants eux mêmes alors comment feraient les soi disant « profiteurs » pour bâtir leur rêves avec?
    J’ai 128 euros d’allocations pour deux enfants (et je suis salariée précaire), C’est sur que ça mène vachement loin si on veut leur filer de la nourriture potable et des vêtements à chaque saison. Pourquoi tant de haine?
    Je comprends l’envie d’en savoir plus sur le financement, le coût, etc… mais je pense qu’on peut poser la question sans accuser de rien ni prétendre avoir la réponse avant.

  123. Le bloggin reste moins risqué et plus confortable :)

    Ce qui serait intéressant, la prochaine fois, c’est de leur demander (à eux ou à d’autres) leur vision à très long terme, c’est à dire post « retraite ». S’ils se disent « d’ici là on verra » ou s’ils ont concrètement pensé à la chose. Ou directement partir à la rencontre d’un couple de vieux, de préférence avec enfants (plus à charge bien sûr), qui ont véritablement l’expérience d’une vie entière en autonomie.

    Si les deux on quitté leur job, ça veut dire plus de revenus ou bientôt plus de revenus dans le cas où ils toucheraient encore le chômage (au moins pour Nico je pense). Ils ont cinq enfants et ce n’est pas en vendant les produits de la ferme qu’ils parviendront à payer les études j’imagine. Soit ça va coincer quelque part, soit il va falloir profiter des aides sociales (bourses), soit alterner les périodes de travail et chômage… tout cela n’est pas dans l’esprit du projet à moins qu’il n’envisage travailler à son compte puisqu’il est informaticien et n’est en principe pas dépendant géographiquement.

    C’est vrai qu’il y a matière à se poser un million de questions…

    Qu’en pense Travelplugin au fait, vous projetez à terme, éventuellement, ce genre de vie, ou même si comme tout le monde, sur le principe, ça vous fait rêver, vous laissez votre place à d’autres :) ?

    1. Je ne suis pas rentré dans les détails concernant leurs sources de revenus Bertrand. Je pars du principe qu’ils ne tiennent pas à tout dévoiler aux milliers de lecteurs de l’article et je leur laisse donc le soin de répondre à ce niveau-là s’ils le jugent nécessaire.

      La vision à « très long terme » dont tu parles ne me parait pas fondamentale. C’est un collectif, il y a donc un mouvement régulier de personnes. Certains arrivent quand d’autres s’en vont, tous les âges se côtoient. Ce n’est pas une question d’ordre familial ou générationnel.

      Pour mon avis personnel, je dirais ce que j’ai dit à Laurent : Un entre-deux me conviendrait parfaitement. Mais en y regardant de plus prêt c’est un peu ce que font Marina et Nico pour le moment. Alors pourquoi ne pas expérimenter cela un jour.
      Mais ce n’est pas encore dans nos projets futurs, nous en avons déjà pas mal à concrétiser avant.

  124. Coucou tout le monde ,
    c’est dommage leurs site n’est plus à jour depuis mai 2012, on a plus de nouvelles sur leur site. Est ce que quelqu’un a de leurs nouvelles ? Nous sommes en passe de franchir le pas avec nos trois loulous , après 2 ans de vie en bus …. et un retour (un peu forcé) à la société :( nous sommes prêt, et nous avons trouvé un terrain dans la commune ou sont scolarisés nos enfants ! j’aurais aimer avoir de leurs nouvelles ! merci

    1. Quel plaisir de voir des familles comme la vôtre ! :) J’espère que vous nous tiendrez au courant de l’évolution de votre projet. Nous en serions très heureux.

      De fait, le site de Terre d’Ezel n’est plus à jour depuis mai 2012 faute de temps. Il y a tellement de travail sur place que ce boulot est relégué au second rang dans leur « to do list » ; mais il n’est pas à l’abandon pour autant.
      Pour en savoir plus, le mieux serait de les joindre par la page contact du site.

  125. Super article! ça donne envie. Nous, on essaie de monter une Yourte d’hôte en Vendée, autoconstruite et on espère semer des petites graines de réflexion auprès de nos hôtes en leur faisant tester des alternatives écologiques: four solaire, meubles en palettes, toilettes sèches, béton et enduit terre, etc… Le projet est détaillé sur http://www.ecobole.fr/projets/467-une-chambre-d-hotes-ecologique.html et https://www.facebook.com/yourtenvendee
    En tout cas bravo! ça nous tenterait bien aussi un jour…

    1. Tu as bien fait de mettre ces liens Robert. Après avoir visité votre site je trouve vos initiatives en parfaite adéquation avec celles de Marina et Nico.

      Votre projet de yourte fait appel aux dons et il vous reste 50 jours pour trouver un peu moins de 4 000 €. Alors espérons que certains de nos lecteurs iront vous soutenir. D’autant que vous parlez très concret !

      Et qui sait, un jour peut-être ce sera votre tour de trouver une alternative de vie qui vous convient mieux.

  126. Bonjour :-)
    Je découvre l’article et le blog par la même occasion.
    Je pense à choisir une vie alternative depuis environ un an, Il y a beaucoup de possibilités, toutes avec leurs inconvénients.
    De plus je ne connais personne dans mon environnement qui partage ces idéaux, ces envies, ces projets, et avec qui envisager la création d’un tel projet. Avec mon mari et nos trois enfants j’ai encore trop peur de me lancer.
    Merci d’avoir partagé ceci. C’est une motivation de plus, un encouragement à ne pas abandonner mes recherches.
    Comment pourrais je avoir des informations plus précises sur les étapes de leur projet?
    Je garde le blog dans un coin chaud pour le découvrir tranquillement, et souhaite bonne continuation au blogger responsable de cette étincelle d’espoir. Et des pensées pleines d’énergie et d’admiration à ce groupe qui avance vers une autre vie.

    1. Ce que tu dis est touchant Auréa. Il faut que des familles comme la vôtre se lancent dans l’aventure. Ne vous découragez jamais !
      Il faut montrer au monde que des alternatives de vies différentes sont réalisables et concrètes sans pour autant idéaliser les choses. Tout projet comporte ses inconvénients.

      Pour plus d’infos; le mieux serait de les contacter directement par leur site internet dont le lien est dans l’article ou de laisser tes coordonnées ici en espérant qu’ils te contactent.

      Il faudra sûrement jouer de patiente car l’article a tellement de succès qu’ils croulent sous les messages alors qu’ils ne sont pas connecté souvent. L’autonomie demande pas mal de temps en dehors des réseaux.

      Merci pour la bonne continuation. Moi aussi ça m’encourage à continuer. :)

  127. @Ursus
    Mon pauvre tu n’as RIEN VU ! Sors donc de ta foutue ville et tu constateras que des espaces naturels, comme tu dis, ne manquent pas ! Ce qui est dramatique en France c’est le déséquilibre de population entre les métropoles et le reste du pays. Il y a plein de paysages magnifiques déserts et de villages abandonnés qui ne demandent qu’à être peuplés, au lieu de s’entasser par millions dans des moches cités de béton… Bref t’as perdu une occasion de te taire, c’est mieux de savoir de quoi on parle avant de l’ouvrir…

    1. Oui il y a « beaucoup » d’espaces naturels mais il ne faudrait justement pas y voir s’y developper des habitations. Les paysages magnifiques déserts (et les espèces qui y sont implantés) sont bien comme ça, déserts.
      Par contre c’est clair qu’il y a un paquet de village à la campagne, qui se délabrent car personne n’y reste.
      Vous avez un peu raison tous les 2 non ?

  128. Bel article mais j’aurais aimé un peu moins de lyrisme et plus de concret…
    Combien à coûté le terrain, est-il constructible et si non comment s’arrangent-ils avec la mairie ?
    Combien ont coûté les yourtes et autres bâtis?
    Où achètent-ils leur bouffe et comment se déplacent-ils ?
    N’y-a-t-il pas de source captable ?
    Avec 5 enfants ça doit leur faire de jolies allocs, ce qui relativise l’autonomie, mais je suis d’accord d’utiliser cette « subvention » pour réaliser ses rêves… Ceci dit comment feront-ils quand les allocs famille seront taries ? Y a t il assez de terrain cultivable pour se nourrir ? Ou bien faudra-t-il trouver un job au village, toucher le RSA ? Ou vendre une production artisanale ?
    Pas mal de points en suspens donc… en tous cas continuez !

    1. Malheureusement un certain lyrisme est nécessaire pour faire passer du concret sur internet Mc Narvalo. Mais je comprends ton envie d’en savoir plus. :)

      Je n’ai pas tout détaillé au niveau des modalités et des chiffres car mon but n’était pas de promotionner le collectif de Terre d’Ezel en particulier mais plutôt l’idée générale que tendre vers l’autonomie en France est possible. Et à la vue des commentaires c’est bien plus répandu que ce que le monde imagine.
      De plus j’essaye de préserver une partie de la vie privée de ce petit monde qui reste assez discret d’habitude. Je ne tiens donc pas à tout dévoiler. Ils le feront par eux-mêmes si ils le désirent.

      Pour les réponses que je peux te donner :
      – Le terrain cultivable n’est pas leur seule source de nourriture. Ils achètent à des petits producteurs locaux et font le complément où c’est possible avec les produits de consommation durable comme une machine à laver par exemple. Ils ne peuvent pas tout construire par eux-mêmes.
      – Ils ont un véhicule mais ne feront pas 20 bornes pour une baguette de pain ou un journal. Elle sert quand ils n’ont pas le choix.
      – Je n’ai pas connaissance d’une source captable sur le terrain.
      – Ce ne sont pas les allocs qui règlent les frais, c’est sûr, mais je ne connais pas tous les tenants et aboutissants de leurs finances, comme je ne sais pas combien ont pu coûter les premières installations des yourtes.

      L’important pour moi est de faire passer l’idée que vivre autrement n’est pas insurmontable quand on a le courage d’appliquer ses idées et d’aller jusqu’au bout. Que ce soit en vendant ses compétences ou en profitant un peu du système le temps de la transition entre les deux modes de vie pour financer ce changement.

  129. Heureusement que tout le monde ne fait pas pareil. Il n’y a déjà plus bcp d’espaces naturels en France, alors si on commence à installer des yourtes et des maisons en dur et à les raccorder au réseau…
    Désolé de casser l’ambiance mais même si l’idée peut paraître sympa, elle peut être encore plus néfaste à l’environnement que d’autres modes de vie de gens qui n’ont pas beaucoup voyagé et qui sont obligés de vivre en ville.
    Suerte !

    1. Il ne faut pas que tout le monde fasse pareil Ursus, l’article ne va pas dans ce sens et je ne prône pas du tout cette idée.
      Chacun doit trouver sa propre voie. La vie alternative agrémentée de yourtes est une de ces voies parmi les millions que nous pouvons emprunter pour regagner un peu de liberté face à la pensée unique.

      Par contre je serai curieux de connaitre tes sources concernant le côté néfaste pour l’environnement et le fait qu’il n’y ait plus beaucoup d’espaces naturels en France. Je suis plutôt de l’avis opposé pour le coup.

      Gracias por el suerte :)

    1. Nous aussi ,nous avons choisit d’être autonome pas d’eau courante pas d’EDF pour nous la vraie autonomie c’est ne rien payer la consommation EDF est incontrôlable il nous font payer ce qu’il veulent on paye la pose du compteur ,le consuel (maintenant dur a obtenir du premier cou) la mise en route du compteur …….et j’en passe et l’eau pareil avec les compteur digital tout peut être changer a distance .récupérer l’eau de pluie la filtrer il n’y a rien de mieux aucun produit de traitement. L’eau est une richesse….. Comment faisait nos ancêtres….. Si on est là c’est qu’ils ont survécu……. Après des toilettes sèches chauffe eau au gaz panneaux solaires et batterie voilà une vie bien autonome .un jardin bio ,un verger quelques animaux, et vous verez vous avez beaucoup moins besoin d’argent pour vivre en autonomie ….

  130. Salut Laurent,
    c’est vrai que le sujet m’emballe pas plus que ça, chuis un refoulé de la campagne moi aussi, mais ce que j’apprécie vraiment dans cette affaire,
    ce que je vois, ce n’est pas une énième resucée des vieux trip babos de retour à la campagne, parce que c’était mieux avant.
    C’est la formulation d’une alternative d’avenir – au moins à l’échelle de la famille,
    ce qui n’est déjà pas mal.

    1. La problème est souvent là Sirhom. Parce que le mode de vie diffère de celui prôné par notre société, il doit être discrédité. Tu tends vers l’autonomie ? Babos ! Tu fais du bio et faire pousser tes tomates te prend beaucoup de temps ? Bouseux ! Et j’en passe…

      Tu trouves même l’inverse dans les commentaires.
      Prône un maximum d’autonomie mais gagnes un peu de sous grâce à notre système pour subvenir à tes besoins et tu passes pour le collabo d’un système que tu refuses soi-disant. Ton discours est taxé d’incohérent. Foutaises.

      Il n’y a pas de tout noir ou tout blanc et peu de personnes comprennent qu’un tel projet de vie demande une transition entre les deux mondes. L’évolution des consciences demande aussi beaucoup de temps…

    1. Tu peux directement répondre à un commentaire de quelqu’un, en cliquant « Répondre » sous le commentaire de la personne. C’est utile, ça permet de mieux suivre une conversation et peut susciter le débat.
      La vie en autonomie… c’était un rêve pour moi. Un rêve parmi tant d’autres… finalement je préfère me concentrer sur le voyage en « Nomade digitale ».
      Il est clair que vouloir échapper au « Système » est le rêve de la plupart des gens qui sont à bout. Après, il y a différentes manières d’y échapper.
      Principalement, on peut soit vivre en autonomie comme dans l’exemple de cet article (superbe reportage soit dit en passant, très inspirant), soit devenir un entrepreneur… les deux concepts étant finalement assez proche, car construire un chez-soi autonome en nourriture et en énergie, afin de ne plus dépendre de personne, c’est un sacré projet entrepreneuriale, qui demande beaucoup plus de ressources monétaires que de devenir un nomade digitale. La plupart des gens peuvent se lancer immédiatement dans entrepreneuriat sur internet, tous les moyens sont à disposition : si vous pouvez lire cet article, vous avez toutes les ressources pour ouvrir un Blog et commencé à écrire les vôtres.
      Et je crois que c’est là le point central de Travelplugin… vous inspirez à expérimenter des routes plus diverses et variés qu’un boulot routinier, afin de partager ces expériences à l’aide d’un Blog.
      Et tout ces retours d’expériences de différents Bloggeurs, sont des potentiels déclics pour aider toujours plus de personnes à vivre de la manière qu’ils souhaitent, au lieu de vivre en suivant une route toute tracée, imposée par la société et l’éducation.
      Dans tous les cas, tout ce que j’ai vraiment à dire sur ce sujet, c’est bravo à cette famille pour leur courage et détermination à suivre leurs rêves !

    2. Ns avons quitter la ville en 1988 pour reprendre une propriété familiale que personne ne voulait…ça n as pas été simple…mais avec du courage on a reussi a avoir du bon vin creer par notre couple et nos 2 enfants

  131. Le genre de sujet assez génial (si si, c’est vrai) qui me laisse assez admiratif. Le concept me plait, vivre ainsi en voyage me correspond bien, mais pour la vie de tous les jours, je n’aime pas vraiment vivre à la campagne en fait. J’y ai grandi et ai adoré, mais maintenant, j’aime vivre en ville. Je n’ai sans doute pas le courage de me lancer dans une telle aventure en fait. J’suis plutôt feignant pour les tâches très manuelles. C’est plaisant, mais ça va un temps. Pour le quotidien, moins en fait.
    Mais le coté fuir autant que possible la société de consommation, ça ça me plait bien. J’aime la ville, mais pas ses voitures ni son consumérisme et le shopping … comment dire … on va dire que je suis un ermite en ville !
    Alors maintenant qu’on a eu la version en Nouvelle-Calédonie puis la version en France, je me demande bien où va être le dernier volet de la trilogie …

    1. Je n’ai jamais vécu à la campagne mais ça ne m’empêche pas d’avaliser tes dires Laurent. Je me sens plus citadin dans l’âme sans pour autant cautionner les voitures et la consommation de masse.

      Je ne pourrai pas vivre un retour total à la nature non plus.
      Mon idéal serait de trouver un équilibre avec un mode de vie alternatif tout en acceptant les bonnes choses que nous procure notre système actuel. Je pense qu’il ne faut pas détruire l’existant pour tout reconstruire ou nous courrons droit à la guerre civile. Il faut transformer nos modes de vie sociétaires au fur et à mesure en faisant rentrer dans les mœurs certaines notions de changement.

      La décroissance me paraît être l’une de ces solutions alternatives, mais comme un Nicolas Tesla avec les champs magnétiques, elle a été largement discréditée par les lobbies qui ont tout intérêt à garder notre système actuel en l’état.
      A nous de faire évoluer les consciences.

      Pour le dernier volet de la trilogie, tu ne crois pas si bien dire. Nous avons pas mal de pistes. Tu peux postuler si tu as envie de parler de ton cas d’ermite Parisien. Tu pourras nous présenter ta yourte sur le champ de Mars. :)

  132. wow j’admire ce genre d’initiative personnelle pour donner un sens nouveau à sa vie. Vivre autrement que ce qu’on connaît. Mais ca doit etre tellement difficile de sortir de tout cela alors que c’est ce que nous avons appris depuis notre naissance. Déconstruire ce que l’on connaît, pour bâtir notre vie sur une nouvelle facon de faire qui nous appartient.

    Je me demande comment les enfants ont réagi à ce changement? Quand on est petit ca va, mais pour des ados qui sont dans l’effervescence de la consommation excessive. Quand on voit que les amis vivent autrement et que nous on doit aller vivre dans la foret avec peu (je parle bien sur de trucs matériel), ca doit être tout un choc.

    De plus, Est-ce que les enfants continue d’aller à l’école régulière?
    Pour leur alimentation, que font-ils durant la saison hivernale et que la neige remplie leur champ?

    Tant de questions. Mais ca me fascine complètement. Comme un de tes articles sur le mec qui est partie vivre en autonomie en nouvelle calédonie ou un endroit comme cela.

    J’admire toujours cette audace. On chiale tellement, mais c’est vrai que tellement peu ose faire le changement réel dans leur vie.
    Merci pour cette article plein d’espoir et qui montre qu’il n’existe pas ce que l’on connaît et prend pour acquis.

    1. Déconstruire pour bâtir une nouvelle vie : c’est bien dit Rachel.
      De ce que j’ai constaté, les enfants vivaient très bien la chose au quotidien. Ils vont tous à l’école et, de ce fait, voient le mode de vie de leurs camarades. Ça n’a pas l’air de les traumatiser, bien au contraire. Et même si cela doit leur donner parfois quelques envies de consommation ils s’orientent plus volontiers vers le collectif et son mode de vie.

      Le collectif est malgré tout assez proche de la civilisation et en profitent un minimum. Donc par exemple, pour leurs réserves, ils achètent leurs produits à d’autres locaux qui font du bio comme eux et profites également de remplir leurs placards avec quelques produits de consommation courante venant des magasins. Comme je le disais ils ne refusent pas notre société de consommation, ils cherchent simplement à s’en détacher le plus possible.
      Car l’autonomie ne se fait pas du jour au lendemain et demande une certaine transition qui s’étale sur des années.

  133. Ooops, fausse manip !

    J’adhère complètement, surtout avec des enfants, c’est super que les premiers arrivants aient pu tout de même trouver des voisins.
    Pour l’instant je m’applique quelques uns de ces principes en vivant en autonomie dans un camping-car (pas encore toute l’année, mais ça ne saurai tarder…)

    1. C’est vrai que trouver des voisins dans la montagne n’est pas toujours aisé Julie.
      En l’occurrence ils n’ont pas eu de problème à ce niveau là et l’entraide fonctionne particulièrement bien là-bas.
      Et bravo pour ton initiative avec ton camping-car !

  134. Ce article me fait penser aux « décroissants » qui prêchent un retour à un mode vie plus rationnel, plus équilibré, plus raisonné…
    Personnellement, même si je ne suis pas opposé au progrès technique, je suis totalement favorable à ce genre d’initiative. J’essaye d’ailleurs de l’adapter à mon mode vie actuel, par des gestes simples (économiser l’eau, produits locaux, transports en commun, etc…) Soyons réalistes,nous vivons aujourd’hui dans une ère de surconsommation, de gâchis, et d’égoïsme !
    Je vous engage même à essayer de calculer votre empreinte carbone ! Vous risquez d’être surpris ! Voilà, c’est grâce à des gens comme cela, et à tous ceux qui feront l’effort, même minime, de faire attention, que nous parviendrons à préserver notre santé, et notre environnement !

    1. Tout ce que tu écris est tellement sensé Didier ! Je n’aurai pu le dire de meilleure manière.
      La décroissance est régulièrement discréditée et taxée d’utopie alors que c’est ce genre d’alternative qui pourra peut-être sauver notre environnement.
      A nous de ne pas tomber dans le pièges de cette surconsommation et de prendre les bonnes habitudes. Je suis d’ailleurs toujours un peu honteux chaque fois que je prends l’avion…

  135. Merci pour cet article révélateur. C’est certain cela ne doit pas être facile, surtout avec des enfants qui deviennent adolescents. Dans une veine un peu différente, il y a de plus en plus de familles qui décident de partir pendant 1 an ou plus en bateau faire letour du monde. La aussi, il faut du courage et des ressources au départ.

    1. Partir un an en tour du monde en famille me parait être une bonne manière de resserrer les lien familiaux Benoit. Et quelle aventure !
      Dans le cas d’un mode de vie sur le long terme, j’imagine que les liens se renforcent également ; même si ce n’est pas rose tous les jours car là, il ne s’agit plus de vacances. Honnêtement je testerai bien les deux.

  136. Un article sympa et intéressant car il est bien d’essayer de vivre près de la terre et de retrouver des gestes anciens pour revenir à des choses naturelles. On peut vivre loin de la société de consommation et apprécier un lever de soleil ou autre manifestation naturelle. Même si par moment on doit pester contre la nature et les mesquins qui essaient de vous ramener dans le troupeau.
    Un site à voir pour comprendre les constructions naturelles :
    http://www.lamaisondurable.com/terre-crue.html

    Salutations et bonne année

    1. Merci pour le lien Dominique, il fera sûrement plaisir à Bertrand qui voulait des références concrètes sur le sujet.
      Laissons les mesquins dans leurs mesquineries et profitons de cet exemple pour croire en nos rêves, et accessoirement profiter des couchés de soleil. :)

  137. Bonjour à tous,

    Comme quoi il y a encore des personnes en France qui pensent à al nature et l’environnement. Elles doivent bien être au calme en pleine nature.

    ça demande pas mal d’organisation, mais je pense qu’ils ont mûrement réfléchit à ce projet.

    Bonne continuation

    1. Oui Hafid, un projet de vie comme celui-ci est bien réfléchi à l’avance, surtout avec une famille nombreuse ! Du coup, entre les enfants et les cerfs, je ne sais pas trop si le calme est toujours le mot d’ordre dans ce coin de paradis. :)

    2. J’espère que puisqu’il rapporte moins à l’état ,aux industriels ,qu’ils les laisserons tout de même tranquille, comment avons nous pu nous autres se laisser endormir avec nos épatante technologie qui n’était fabriquer que pour nous bercé d’illusion arriverons nous a reprendre notre monde en mains loin des banques ,loin de tout se contrôle qui nous envahi à grand pas .je leurs souhaite pleins de bonnes choses ,ils ont fait les bon choix ,je suis admirative et espère pouvoir parvenir à un projet similaire avant que mon esprit ne meur totalement devant tant de difficultés à sortir du système qui appauvri la terre et nous avec

  138. Bonjour,

    Comme dit à la fin de l’article, Nico et Marina ont finalement pris une autre direction.
    Peut-on savoir pourquoi ils ont quitté ce projet qui semblait être celui de leur vie ?
    Sont-ils revenus à une vie plus « commode » ou sont-ils repartis pour une vie aussi aventureuse ?

    Même si ce mode de vie me semble intéressant à tenter, je doute malgré tout de sa faisabilité sur du très long terme (quid une fois plus âgé dans un environnement tout de même assez rude ? Ayant 50 ans, c’est le genre de question que je commence à peine à me poser).

    Et comme il n’est pas dit dans cet article qui m’a pourtant emballé, il n’y aurait probablement pas d’hectares en suffisance si tout le monde se mettait à vouloir vivre ainsi … c’est d’ailleurs la raison des projets d’habitats groupés qui semblent plus réaliste.

    1. Tu as dû mal comprendre Patrick. Nico et Marina sont toujours investis dans le projet. Ce sont leurs deux amis qui ont décidé de prendre une voie différente sachant que ce projet n’était pas celui de leur vie comme pour la tribu. De ce que j’en sais, ils sont repartis sur un mode vie plus conventionnel.

      Je pense au contraire que ce mode de vie est possible sur le long terme et que l’âge n’est pas un critère disqualifiant. Tu vis et travailles pour obtenir un certain confort de vie malgré ce retour aux sources et à la simplicité, et c’est loin d’être l’horreur à vivre.
      Pour ce qui est de la place, je ne saurai te dire mais il me semble que de grandes étendues sont encore inhabitées en France du fait de leur éloignement des grandes villes. Cela mériterai une étude approfondie.
      Après je cautionne autant que toi les projets d’habitats groupés. L’homme s’en sort toujours mieux en communauté de toute façon.

  139. Je suis un peu comme Bertrand, il y a plein de questions en suspens.
    Ca ne m’étonne pas de voir ce genre de mode de vie se développer. Avant on appelait ça des marginaux, aujourd’hui ce sont eux qui ont raison ! C’est le projet de toute une vie, et c’est vrai que de l’extérieur ça parait irréalisable, surtout en France, déjà quand je vois la galère dans laquelle je vais me lancer pour entreprendre mon business, j’ose imaginer ce qu’ils ont vécu en terme administratif, non ?

    1. C’est très bien dit Jordane. Plus notre système nous prouve ses failles, plus les soit-disant marginaux prennent du galon. J’ai envie de dire que la vraie vie reprend le dessus. Il n’y a rien d’irréalisable dans tout cela. C’est simplement que la difficulté d’un tel projet de vie est exacerbée par notre société d’assistés qui nous persuade que le seul schéma possible est celui imposé à la masse.
      Pour la partie administrative c’est une galère de tous les jours effectivement… Il est plus dur de remplir le formulaire A27B que de faire pousser ses tomates.
      Encore une fois tout est possible mais il faut batailler pour atteindre ses objectifs. Mais je ne t’apprends rien à ce niveau là. ;)

  140. Autant les histoires de bloggin et webmarketing ça me branche qu’à moitié (c’est une corvée pour moi !) autant les histoires d’ermites des temps modernes ça m’emballe, surtout avec une illustration de la mort comme ça :).

    Ce que je n’ai pas compris dans l’article c’est est-ce qu’ils continuent à travailler ou plus du tout ?

    Apparemment les enfants vont à l’école (ils auraient pu aussi faire l’école à la maison), ils sont à combien de kilomètres du premier village ? Ils utilisent toujours une voiture pour les déplacements ?

    Quand ils ont pris la décision de vivre de la sorte, ils étaient déjà calé en bricolage (pour le jardin, les yourtes et autres fabrications écolos) ou ils ont tout appris sur le tas ?

    Concrètement, si tu veux franchir le pas à terme, tu procède comment ? Est-ce qu’il y a des livres de référence pour choper les bases ? Des sites internet peut-être ? Tu fais du wwoofing pour te faire la main ? Tu achètes les terres et improvises :) ?

    L’électricité c’est prévu ? Sur le réseau communal ou technologie autonome ?

    Désolé pour toutes ces questions mais, c’est comme un tour du monde à vélo je crois, vu de l’extérieur ça te sembles insurmontable et une fois que tu es dedans, tout roule.

    Je veux mon lac dans le jardin par contre, dans mes rêves de gosse il y avait un lac, JE VEUX mon lac :). Il n’y avait pas d’ânes mais je les trouve tellement magnifiques ces animaux qu’ils seront les bienvenus ;).

    A+ et merci pour cet article.

    1. Héhé, je savais que ça te plairait Bertrand et j’en suis heureux !
      Cela fait un an que Nico a lâché son travail pour se consacrer entièrement à sa liberté. Marina était déjà à plein temps sur les lieux dès le départ ; quand tu as 5 jeunes enfants tu as plutôt intérêt à être tout le temps sur la brèche.

      Tous les enfants en âge d’être scolarisés le sont effectivement. Je me souviens vaguement d’un bus scolaire qu’ils devaient prendre pour y aller sachant que ce n’était pas la porte à côté. Je ne pourrai pas te donner plus détail à ce niveau de peur de te dire des bêtises. Je redemanderai à Nico.

      Le projet à démarré en 2009. Tout était à faire sur un terrain 100 % sauvage et ils ont appris la plupart des savoir-faire nécessaires à l’aventure sur le tas ; en commençant par devenir bûcherons. :) Bon, je pense qu’ils avaient déjà certaines prédispositions au bricolage et au jardinage, mais ils ont dû apprendre à faire leurs maisons avec des personnes compétentes au fur et à mesure de l’avancement du projet.

      Pour l’électricité ils sont raccordés à EDF pour le moment. Ils auraient voulu passer par Enercoop mais l’entreprise ne fournit pas encore de compteurs de chantier.

      Je pense qu’il n’y a pas de recette particulière pour sauter le pas. Il y a bien sûr tout un tas de bouquins traitant d’écoconstruction mais je n’ai pas de référence spécifique à te donner. C’est un peu comme le blogging : tu dois maîtriser tellement de compétences différentes que ce n’est pas un bouquin mais une bibliothèque de références qu’il te faudrait pour tout connaître. Je suis également tombé sur des sites très complets lors de l’écriture de l’article, donc en fouinant un peu tu devrais trouver pas mal d’infos.

      Le wwoofing n’est qu’un vecteur comme un autre pour obtenir de l’aide mais tu as raison dans un sens, depuis que j’ai fabriqué et posé l’enduit intérieur, je saurai le refaire n’importe quand. C’est aussi par ce genre de biais que l’on chope toutes ces compétences.

      Poser toutes ces questions est tout à ton honneur et je t’avoue que j’en aurai posé bien d’autres à Nico si je n’avais pas eu peur de l’embêter tout le temps.

      Pour le lac je ne sais pas si l’Ardèche te comblera… Essaye plutôt la Sologne, tu auras plus de chance. Et promis ! Si tu trouve ton bonheur, je fournis les ânes. C’est qu’elles sont bien utiles ces petites bêtes. :)

  141. Chapeau pour vous deux pour cette aventure et pour sauter le pas. On voit bien qu’il a encore beaucoup de travail à faire et c’est bien que ça ne vous décourage pas.

    Comme tout, ça prend du temps et de la motivation mais votre projet a l’air bien rodé et si vous êtes aidé par des gens, tout va bien se passer.

    J’aime bien le principe « revenir sur les choses simples » et c’est ce que démontre cette article. Le monde est tellement superflu que l’on en oublie l’essentiel.

    1. J’espère que Nico et Marina auront l’occasion de lire ton commentaire Stéphane. Merci pour eux !
      Pas facile de revenir sur des valeurs simples, le travail manuel est un bon vecteur pour y parvenir.
      En tout cas oui, le tribu est bien rodée depuis le début de son aventure en 2009 et le courage est toujours aussi présent aujourd’hui.

  142. Salut tous les deux, merci pour ce papier champêtre au doux parfum de nature.
    Effectivement, du courage il en faut pour se mettre à ce point au vert.
    En ce moment, l’Ariège perdue dans les brumes hivernales ressemble probablement plus à la Transylvanie qu’au tableau verdoyant qu’on voit dans la vidéo.
    Putain c’est beau, mais vous feriez moins les malins dans les toilettes:)

    Bravo en tout cas à la petite communauté qui trouve la force et le courage de s’accrocher.
    Ce n’est pas ma voie de l’autonomie, la route serait longue depuis Pékin. Cependant, cette belle démonstration de volonté me parle au plus profond. S’appliquer à suivre son chemin propre n’est chose la plus aisée – c’est certainement la plus enrichissante.

    Bonne continuation à la grande famille, sur les chemins de l’Ariège:)

    1. Ahah ! Tu as bien raison Sirhom, l’Ariège en hiver doit avoir un petit côté Carpates roumaines. Et j’avoue que poser sa pêche quand il gèle doit être une chouette expérience. :)
      Pour l’autonomie à Pékin, je crois que quelle que soit ta voie, ça risque d’être un peu difficile. Quoiqu’une yourte posée en haut du Galaxy Soho avec les enfants pourrait être sympa. Qui ne tente rien…

  143. Excellent billet sur un sujet habituellement abordé de loin.
    Ici on est dans le concret!

    Personnellement je ne suis pas tenté car je suis plutôt citadin, j’aurais beaucoup de mal à vivre hors d’une ville :(

    Mais c’est bien que certains se lancent si c’est ce qu’ils souhaitent!

    1. Je comprends ton côté citadin Aurélien. Pour moi, l’idéal serait d’avoir cette endroit excentré, calme et boisé pour y vivre et une grande ville pas très loin pour remettre un pied dans la civilisation de temps à autres. De leur côté, Nico et Marina se contentent d’un petit village à quelques kilomètres de leur terrain et ça le fait bien.

    2. C’est vrai que c’est bel article, et le fait de s’être immergé directement dans ce genre d’aventure fait aussi que c’est pertinent, merci pour cela. J’imagine que c’est cependant très difficile de s’affranchir du confort moderne que nous possédons. Je dois avouer que ce mode de vie me tente, même si ce « jusqu’au-boutisme » m’effraie un peu (je ne peux pas me passer de l’ordinateur avec lequel j’écris en ce moment, ni mes « machines » a musique. Par contre, il y a beaucoup à prendre de leur expérience, et comme tu le disais plus haut en réaction à Aurélien, vivre a proximité d’une ville me semble être la bonne solution entre qualité de vie et rester à proximité d’un lieu qui bouge. On peut donc choisir, sans être pris au piège d’un espace citadin en trop grosse ébullition. Pour ma part, je pense qu’un entrepôt désaffecté, autonome en énergie electrique, avec un jardin assez grand pour subvenir à mes besoins sera la solution. Encore bravo pour l’article.

  144. Génial ! Ca donne du baume au cœur de voir que ça existe, une vie dite alternative. Je ne pense pas que ce soit possible partout, c’est plus aisé vers le sud, au climat plus doux (je suis pour ma part en Haute-Savoie, très belle région de montagnes mais un peu rude et surtout humide l’hiver). Il faut des coins sauvages, comme il y en a dans l’Ariège. A moins qu’il y en ait par ici aussi, c’est possible, mais ce doit être assez isolé genre dans les alpages ^_^.
    J’aimerais bien, si je me décide, aller voir cette famille « Robinson Crusoe » lol, pour apprendre comment construire tout ça, car perso je n’ai absolument aucune connaissance en la matière. A peine si je sais planter un clou :0)
    Merci pour cet article et pour le super dessin !
    Bisous à l’équipe de voyageurs
    Marjorie

    1. Le sud a toujours l’air plus indiqué pour ce genre de vie Marjorie. Mais quand je vois les photos d’hiver de la tribu à côté de sa yourte recouverte de neige, je me dis que les climats rudes ne sont pas si problématiques à leurs yeux. Tu réapprends vite à vivre avec les saisons. En hiver tu hibernes et tu restes bien au chaud devant ton poêle tandis qu’en été tu fais tes récoltes et tu construis ou tu répares tes structures.
      Après j’avoue que la Haute-Savoie est peut-être un peu trop « Haute » pour ce genre de plan… Quoique le grand père d’Heidi vit bien 6 mois de l’année perché dans sa montagne en hiver. Bon, un peu reclus je te l’accorde. :)
      Pour les savoir-faire laisse tomber les clous. Tu trouveras facilement un boulot dans tes cordes car ce n’est pas le travail qui manque dans ce genre d’aventure !

  145. Super article (comme d’hab sur travelplugin j’aurais envie de dire).
    Vivre ainsi en autonomie, quel courage et surtout quel lucidité !
    Bravo à eux, et merci à toi de la découverte.

    1. J’aime quand tu as envie de dire des choses comme ça Astrid. ;)
      Ils m’ont vraiment impressionné dans ce sens justement, car il faut une sacré dose de lucidité pour passer du rêve à la réalité. Encore un bel exemple à suivre.

    2. Bonjour,

      J’aimerai beaucoup rencontrer cette famille, je suis sur un projet de vie similaire au stade premier (terrain en cours d’acquisition) et cela me plairait d’échanger avec eux par exemple sur les difficultés qu’ils ont pu avoir ou autres… Ou puis-je les contacter si possible…?

      Merci!

    3. Salut Raphaëlle,

      La question a déjà été posée plusieurs fois dans les commentaires et pourtant leur site est clairement inscrit dans l’article.
      Allez je vous laisse chercher ;)

  146. Quelle bonne idée!
    Article tres instructif!
    C’est ou pour signer?!?! Lol
    Franchement ca donne envie d’aller y faire un tour, car même en le lisant comme ça avec ton experience vécue, ça reste plutôt abstrait…
    Je pense que nous sommes beaucoup a vouloir ce genre de vie, malheureusement ns sommes trop enfermés dans le model capitaliste et, même s’il ne nous conviens pas, il ns rassure par ce qu’on le connais bien… Difficile d’oser tenter une aventure si differente! Respect pour eux!

    1. Pour signer c’est Parlà… :P
      Tu as raison, notre modèle capitaliste nous empêche d’en sortir. Trop d’avantages et d’assistanat qui sont autant de barreaux à nos cages dorées et nous maintiennent bien au chaud. Tenter l’aventure implique tellement de changements et d’efforts au quotidien que ça en décourage plus d’un. Alors oui ! Grand respect à Marina, Nico et leur tribu pour nous montrer l’exemple.

    2. … j’en peu plus … sans déconné je peu venir participé au projet?
      Vous avez beaucoup a m’apporter du fait de votre savoir de la nature

    3. Bonjour, à 3 ans de cette courageuse démarche est ce qu’on peut avoir des retours? Avec mon ami on aimerait un jour tenter quelque chose comme ça, essayer de vivre en autonomie, (une façon peut-être de s’opposer aux choix de nos dirigeants?) et je m’interroge sur la viabilité de ce projet?

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