Saigon la capitaliste vue par Hô-Chi-Minh ressuscité

Écrit par Tony Founs

Content marketer, copywriter freelance et formateur 2.0, j’aide les salariés à se lancer en indépendant en parallèle de leur travail.

Mis à jour le 1 octobre 2013

Propagande communiste
Le regard d’Ho-Chi-Minh sur la ville qui porte son nom !

Me voilà sorti de mon mausolée, j’avais pourtant demandé qu’on éparpille mes cendres du nord au sud du Vietnam…

Et j’apprends quoi ?

5 ans après ma mort, Saigon porte mon nom ! Hô-Chi-Minh ville.

Elle est devenue le poumon économique et financier d’un Vietnam libre.

Et quelle modernité comparée au reste du pays

En me voyant ressuscité dans ma ville, un petit voyageur français me dit :

Oubliez le calme typique de Hué et de sa cité impérial Oncle Hô.
Délaissez le charme artificiel d’un Mui Né, où quelques vietnamiens subsistent parmi les russes.

Vous êtes au cœur d’une fourmilière de 8 millions d’habitants qui n’a rien à envier aux capitales européennes.

Place du centre d'affaire de Ho-Chi-Minh ville et statue de Tran Hung Dao
« Vous êtes à Hô-Chi-Minh ! »

Et elle augmente de 200 000 personnes par an depuis 1999. C’est la destination principale des immigrants au Vietnam. Vos descendants reviennent au pays.

L’économie d’Hô-Chi-Minh est devenue communiste/libérale

Drapeaux communiste et vietnamien à Hô-Chi-Minh Ville, Vietnam
Le drapeau est toujours là

Et tout cela depuis sa prise par les communistes vietnamiens. Sacrée contradiction.

Les idéaux politiques du Parti ont bien changé depuis ma mort. Le modèle sino-soviétique que j’espérais s’est fait bouffer par les capitalistes.
Mais prenons les choses du bon côté.

Tour du centre d'affaire de Hô-Chi-Minh Ville, Vietnam
Des banques partout dans le centre d’affaire

C’est le premier centre industriel du Vietnam. Ses investissements nationaux et étrangers se comptent en dizaine de millions de dollars. Tant pis pour le rouble.

Technologies de pointe, électronique, projets immobiliers, services ; tout les secteurs d’activité porteurs sont en pleine expansion :

  • 300 000 entreprises de haute technologie et procédés industriels
  • 15 parcs industriels et zones d’exportation
  • 50 banques et 20 compagnies d’assurance
  • 171 marchés importants et de nombreuses chaînes de supermarchés

Déjà 12 ans en bourse contre 3 pour Vientiane, la capitale Laotienne.

Saigon est incontournable sur le marché asiatique.

45 ans que je suis mort. Les Chinois sont passé à l’économie de marché, les Russes ont perdu la guerre froide et voilà que tout à changé.

L’évolution de l’homme va si vite ?

Pont périphérie de Hô-Chi-Minh Ville, Vietnam
C’est une ville débordante d’énergie et en mouvement perpétuel qui s’offre à mon regard.

Mais que de contrastes !

Les vieux bâtiments côtoient les gratte-ciels ultras modernes

La fulgurance du développement de Saigon a créé des disparités incroyables.

Grands hôtels internationaux et bâtiments coloniaux se partagent la vedette au milieu des petits immeubles délabrés de 4 étages.

Place de de Hô-Chi-Minh Ville, Vietnam
Décors bien tranché entre les deux côtés de l’horloge

Les centres commerciaux et restaurants modernes flirtent avec les vendeurs à la sauvette.
Le Pho, plat national à base de nouilles frites, vous coûtera moins de 1€ dans ces boui-bouis interdits par les autorités et sujets à quelques descentes de police.

Petit bar caché de Hô-Chi-Minh Ville, Vietnam
Un petit bar à la sauvette caché en périphérie de la ville

La nuit, les lumières vives des grands boulevards s’estompent au passage des petites ruelles typiques regroupées en dédales labyrinthiques.

Scooters dans un ruelle étroite de Hô-Chi-Minh Ville, Vietnam
Les ruelles étroites de Hô-Chi-Minh vues de jour

C’est le petit vadrouilleur français qui m’a aidé à comprendre toutes ces nouvelles choses. Vous le connaissez peut-être, il fait des dessins… ;)

Nous nous accordons sur le fait que Hô-Chi-Minh est une sorte de mélange entre Hanoï et Paris. De mon temps on l’appelait le « Paris de l’Extrême-Orient » avec son urbanisme espacé à la française.

Par contre, 5 millions de cyclomoteurs qui s’agglutinent en masse compacte chaque jour, c’est dur.
Des embouteillages typiques à la métropole d’après les gens de votre époque. Vive la pollution.

Entassement de clyclomoteur à Hô-Chi-Minh Ville, Vietnam
Ne m’obligez pas à traverser cette mer de casques motorisés ! Vous voulez ma…mort ?

Ce mélange de passé, de présent et d’avenir me fait mal au crâne. Je vais rester en touriste si vous le voulez bien. Ça me rappellera mes années de voyage d’études à l’étranger.
Aaaah ! Londres, Le Havre, New-york, que de souvenirs qui m’ont tant appris.

Rue touristique de Hô-Chi-Minh Ville, Vietnam
Lê Thanh Tôn, la rue des backpackers

Quelle place ont les touristes en sac à dos à Hô-Chi-Minh ?

Je décide de suivre le français pour le savoir.
Un bus nous dépose au cœur du District 1, dans le quartier Pham Ngu Lao, centre touristique de la ville.
J’y découvre une pléiade d’hôtels dispatchés sur quelques petites rues.

Tout est plus cher à Pham Ngu Lao ; sauf l’alcool

C’est l’endroit touristique stratégique par excellence, le rendez-vous des backpackers, comme vous dites maintenant.

Le quartier est situé à deux pâtés de maisons du Palais de la Réunification. Ancien QG de l’ennemi.
Mes potes Viêt Công y ont détruit l’ancien palais un peu avant ma mort.

C’est là que mon peuple a signé la fin de la guerre américaine.

Le palais de la réunification de Hô-Chi-Minh Ville, Vietnam
C’est là que j’aurais pu savourer la victoire si je n’avais pas choisi de mourir plus tôt

La rivière Saigon n’est pas loin et propose son lot de bars/restaurants en tout genre, ainsi qu’une vision sur les impressionnants bateaux cargos rejoignant le port de marchandises de la métropole.
Encore un élément clé du développement commercial de la ville.

Un bateau cargo acosté à Hô-Chi-Minh Ville, Vietnam
Notez les tours au fond qui font très « cités » dortoirs

Le soir, la rue Lê Thanh Tôn pullule de jeunes touristes étrangers venus s’abreuver de « Saigon beer » et de junk food asiatico-occidentale.
La vie nocturne est animée, l’ambiance est festive et les prix prohibitifs ! Sauf pour la bière…

Nous savons maintenant pourquoi le backpacker est alcoolique.

Me dit mon petit français en rigolant.

A l’instar des habitants de ma ville, nous profitons de la fraîcheur du soir en batifolant sur les places publiques pour boire, manger et rencontrer du monde.

Soupe typique Vietnamienne à Hô-Chi-Minh Ville
Soupe typique vietnamienne dont je serai ravi de me souvenir du nom

Une densité telle que la ville oblige à une exploration pédestre !

Notre Dame de Saigon et sa vierge, Hô-Chi-Minh Ville, Vietnam
La vierge de Notre Dame de Saigon

Pas facile de crapahuter pour un vieux de 124 balais…

Après avoir arpenté 6 de ses 24 districts, je suis heureux d’avoir laissé mon nom à Saïgon. Hô-Chi-Minh ville, « la ville de celui qui éclaire » regorge d’ambiances à découvrir.

Vous voulez le vrai Saigon ? Marchez !

Pas d’énumération de bâtiments, m’a dit mon compagnon français. Même mort, je dois préserver mon image de leader et non de guide de voyage touristique nouvelle tendance.

Il a quand même tenu à visiter la cathédrale Notre-Dame de Saigon et le théâtre municipal. Deux répliques de monuments parisiens. Quels chauvins ces français.

Mes anciens alliés, ou geôliers suivant l’époque, se sont regroupés sur 2 districts de la ville pour former le plus grand quartier chinois du pays.

Hors du centre, nous passons un bras du Mékong et je retrouve un peu de ce Vietnam ancien, plus familier, moins clinquant mais plus réel.

Canal de Mékong, Hô-Chi-Minh Ville, Vietnam
Les quartiers populaires le long des canaux du Mékong
Crazy Buffalo, quartier touristique de Hô-Chi-Minh Ville, Vietnam
Ils nous prennent vraiment pour des c…

Loin de la rue branchée Nguyen Du, tous regardent mon français, étonnés de le voir ici.

Que fait-il si loin des grandes tours ?

Il vient vous découvrir, vous et votre cuisine loin de l’arnaque d’un Crazy Buffalo.

Car la vraie cuisine vietnamienne y est toujours aussi fantastique ! Et pour cela aussi je suis heureux d’avoir marché au hasard des rues et restaurants cachés.

Une ville remplie d’une telle diversité de bâtiments et d’architectures est rare.
J’ai beau avoir combattu certains pays pour préserver le Vietnam de leur influence, elle s’est immiscée avec les années par d’autres biais.

Ça rend Hô-Chi-Minh plus compétitive et du coup plus attractive. Je ne m’en plains pas, même si ça ne justifie pas les exactions que j’ai connu pendant la guerre.

L’occupation occidentale a dopé la croissance de Saigon

Le français les premiers en hissant cet ancien village de pêcheurs Khmer au rang de capitale de la Cochinchine, puis de l’Indochine.
Les francophones sont maintenant en minorité en ville. Des anciens pour la plupart.

Les jeunes vietnamiens d’Hô-Chi-Minh préfèrent l’anglais

De mon temps, Saigon était le siège du commandement U.S.

Elèves dans une classe de Hô-Chi-Minh Ville, Vietnam
Il valait mieux étudier l’anglais dans les classes vietnamiennes

Les américains n’accordaient alors des subventions qu’avec l’usage obligatoire de la langue de Shakespeare.

La ville était remplie de centaines de milliers de soldats. Son port regorgeait de navires important des milliers de tonnes de matériel.
Je vous laisse imaginer le bon de l’activité économique de la ville. La portée commerciale universelle de la langue anglaise à fait le reste.

Saigon se transforme en riche mégalopole. Et si le capitalisme rend mes compatriotes heureux, alors…

Mais je n’en oublie pas les horreurs commises par les Etats-Unis

Non content d’essuyer tortures et bombardements « normaux » Nous avons eu droit à « l’agent orange ».

Avionde guerre vietnamien à Hô-Chi-Minh Ville, Vietnam
La guerre est un souvenir caché derrière le temps qui passe mais reste bien présente

Allez visiter le musée des crimes de guerre de Saigon et découvrez les conséquences des pluies toxiques balancées sur nos têtes pendant 10 ans.

Une visite instructive recommandée par le vieux sage communiste déjà mort que je suis.

Toute guerre amène son lot de progrès économique, technologique et médical parait-il. Ravi que mon peuple ait contribué au progrès en testant les futures générations de pesticides pour l’agriculuture moderne.

Merci pour cette balade !
Hô-Chi-Minh

Tony Founs

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35 Commentaires

  1. Laurent

    Sacré Hô-Chi-Minh tient ! Mais est-ce que les habitants de ta ville éponyme emploient ce nom ou trouve-t-on encore des nostalgiques de Saigon (pour le nom j’entends, pas pour l’époque).
    PS : Honte suprême, moi le plutôt matheux, je me suis planté au code de sécurité des commentaires ce soir :-(

    Réponse
    • Tony

      Il est sympa l’oncle Hô, j’avoue. :)
      Très bonne question en tout cas Laurent. En fait, Saigon reste le nom du centre ville de Hô-Chi-Minh, là où se trouve le quartier touristique. Il est donc toujours officiellement d’actualité.
      De ce que j’ai pu constater, les deux noms ressortent autant dans la bouche des habitants. Trop peu de temps s’est écoulé pour que l’usage unique de Hô-Chi-Minh soit complètement rentré dans les mœurs.

      Ahahah ! Rassure-toi, c’est la fatigue qui parle pour le calcul. Je sais que dépassés les 35 ans notre cerveau décrépit mais quand même… Et quand je vois les fautes d’orthographe que je peux faire en finissant mes articles à 6h du mat, je te pardonne. ;)

  2. Ryan Lesacados

    J’ai eu l’occasion d’aller au Vietnam (à Hanoï plus précisément),c’était vraiment un grand voyage pour moi et l’un de mes premiers d’ailleurs.
    Aujourd’hui j’ai vraiment envie d’y retourner par nostalgie mais aussi parce que j’aime beaucoup ce pays.

    Réponse
    • Tony

      Je comprends ton engouement pour l’Asie Ryan. Et puis tu y retournes d’ici peu si j’ai bien compris.
      Par contre, le contraste entre Hanoï et Hô-Chi-Minh est assez frappant. Ce sont deux monde bien distincts. Il faut aimer les grandes villes pour apprécier Hô-Chi-Minh à sa juste valeur.

  3. Sirhom

    Salut Tony, joli article, avec ce qu’il faut dedans,
    et le petit décalage formel pour l’originalité.

    Saïgon c’est la figure de proue du business vietnamien, et pourtant…
    Des dizaines de millions de dollars dis-tu, ça demeure une toute petite échelle.

    En 2007 les vietnamiens évaluaient qu’il faudrait 40 ans pour rattraper la réussite commerciale de la Thaïlande – si le royaume stagnait en attendant.

    Les technologies de pointe sont en expansion… Est-ce qu’on arrive aujourd’hui à avoir une connexion internet décente ? Quand je vivais à Hanoi il y 5 ans, c’était assez folklo. Un gars débarquait faisait des trous dans tous les murs, puis jetait son câble sur le pylône le plus proche. Une fois le tout raccordé, il repassait tous les 3 jours pour le réparer.

    J’imagine que comme en Chine, on y fabrique des produits qui sont vendus en bout de chaine en occident. On utilise toujours par contre les produits – plus cheap, destinés au marché Asie.

    Tu as bien raison, une ville très sympa à visiter à pied. Les rues s’y prêtent mieux que celles de Hanoi, et la population est plus faite aux étrangers, tu peux faire des rencontres.
    Le nord, c’est vraiment une autre planète.

    Réponse
    • Tony

      Les arguments de ton « et pourtant… » sont intéressants Sirhom et confirment bien qu’Hô-Chi-Minh est une ville bien à part au Vietnam. Elle a beau être le poumon économique du pays, elle ne peut pas relever son niveau à elle seule.

      Je suis aussi de ton avis concernant les technologies, un professionnel de la rue Montgallet à Paris m’avait prévenu de la piètre qualité des composants électroniques vendus en Asie. Les matières premières utilisées viennent pour beaucoup de la récupération sur du matériel ancien. Le meilleur est exporté vers l’occident, comme d’hab.

      Par contre je pense qu’Hanoï a fait des progrès avec ses connexions internet en 5 ans car je n’ai pas eu de problème à ce niveau-là l’année dernière et pourtant nous avons pas mal blogué le temps que nous y étions.
      Mais je confirme pour le bordel innommable des fils ! C’est incroyable… Comment parviennent-ils à s’y retrouver là-dedans ?!
      Au Laos, j’ai même vu un poteau électrique s’enflammer comme un cierge magique tellement il était blindé…

      L’histoire du mec qui repasse tous les 3 jours m’a bien fait rire aussi. Je pense à un pote de Mui Né qui s’est retrouvé dans le cas que tu énonces et qui n’en pouvais plus de se faire déranger aussi souvent pour que sa connexion fonctionne. :)

      Pour finir, je dirais que les rue d’Hô-Chi-Minh ont de larges trottoirs là où Hanoï en est parfois dénuée. D’un côté on galère à traverser la mer de scooters, de l’autre on fait des zigzags entre piétons et véhicules au milieu de la route. En somme, les deux sont assez dangereux.
      Et je confirme, le nord est une autre planète mais j’ai beaucoup aimé !

  4. Amandine@Unsacsurledos

    Merci pour cet article original et intéressant, mellant intelligemment histoire, culture et récit de voyage : très instructif et agréable à lire :)
    Je ne connais pas du tous ces régions, mais à travers vos récits, à Haydée et toi, je les découvre tout doucement …

    Réponse
    • Tony

      Et tout cela grâce à mister Hô !
      Je ne me serais pas pris la tête à me renseigner autant sur la ville sans lui. Remercie le de ma part si tu le croise un jour. ;)

  5. Teaso

    Excellent article! Il faudrait le transcrire pour une pièce de théâtre :)
    Franchement entre le Crazy Buffalo et la soupe pho… le choix est vite fait, j’imagine très bien la réaction outrée d’Oncle Hô.
    Ayant visité le Vietnam, il y a quatre ans, je ne voyais que des grues et des travaux partout. J’ai du mal, maintenant à reconnaître les endroits pris en photos dans ton article. Si j’arrive à revenir au Vietnam l’année prochaine, je sens que je ne vais pas être au bout de mes surprises concernant l’évolution rapide du pays.

    Réponse
    • Tony

      Bonne idée pour la pièce de théâtre Teaso. Je suis prêt à céder les droits pour la réaliser si tu es partante. :)

      Effectivement, oncle Hô a failli plastiquer le Crazy Buffalo quand il l’a vu. Il était prêt à reformer la branche armée du Viet Minh pour foutre dehors tous ces profiteurs et leur junk food hors de prix.

      4 ans… Je ne savais pas que tous ces chantiers étaient aussi récents. De fait ça va te faire un choc quand tu reviendras à Hô-Chi-Minh. D’autant que ça continue de construire sévèrement encore aujourd’hui.

  6. Jules

    Quelle promenade ! Bravo pour cet article, intéressant, bien écrit, frais, léger par moment, mais sérieux quand il faut, je tire mon chapeau ! Je crois l’avoir déjà dit dans un précédent commentaire, mais le Vietnam est un pays que j’aimerais beaucoup parcourir. J’avais vaguement imaginé les multiples facettes de la capitale économique du pays, mais faire une visite de la ville avec Hô Chi Minh, je n’y avais jamais songé ! J’espère visiter Londres avec Churchill et Berlin avec Brecht, ça devrait être sympa aussi !

    Réponse
  7. Boris @UnAllerSimple

    Tout dépend vraiment de la manière dont on se positionne. L’expérience peut être vécue complètement différemment en fonction de son intégration. Nous, qui étions logés chez un expat, avons trouvé que la ville était on ne peut plus accueillante, les voies de communication – bien qu’engorgées certes – étaient relativement fluides (une masse concordante en mouvement).

    Tous les lieux de vie que l’on a côtoyés étaient très agréables puisqu’on sortait des lieux dits touristiques. Après, c’est sûr, ça n’aurait pas été le cas si on avait été seuls.
    À ce propos, pour ceux qui veulent profiter de bonnes adresses où sortir à Ho Chi Minh : http://www.unallersimple.fr/ou-sortir-a-ho-chi-minh-5-bonnes-adresses-pour-ecouter-de-la-musique-live/

    Bravo pour la résurrection de l’oncle Ho dans le monde capitaliste Tony ! ;-)

    Réponse
    • Tony

      Pour le coup j’ai découvert que Saïgon avait aussi le visage dont tu parles Boris ; grâce au blog lavieasaigon.fr qui parle d’expatriation d’ailleurs.

      Un bon contact sur place te fait gagner du temps. En tout cas je ne suis pas contre vivre une année ou deux à Hô-Chi-Minh, nous nous sommes fait la remarque quand nous étions là-bas.

      Merci pour les adresses et profitez bien de Lyon. :)

  8. chanys

    Article intéressant et vraiment pertinent!! Je trouve que c’est une très belle destination riche en histoire, en culture et en tradition mais je n’ai pas encore eu l’occasion de le visiter. Cet article me donne vraiment envie de partir! Encore merci!

    Réponse
  9. dut src

    je suis du même avis que toi !!

    Réponse

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