Comment passer de salarié à indépendant progressivement – le guide d’Anne-Catherine

Écrit par Tony Founs

Content marketer, copywriter freelance et formateur 2.0, j’aide les salariés à se lancer en indépendant en parallèle de leur travail.

Mis à jour le 7 mars 2017

Salariée dans un cabinet d’avocats d’affaires, Anne-Catherine souhaitait trouver un complément de revenus avec un objectif : quitter son emploi stressant, où les gens sont presque toujours insatisfaits, et où la pression est bien trop difficile à supporter.

Elle a lancé son site internet en 2008. Et pendant des années, elle a mis ses nombreuses compétences en ligne au service de ses lecteurs. Elle a bien gagné quelques euros en chemin, mais n’arrivait pas à concrétiser une activité capable de lui apporter un revenu récurrent à la hauteur de ce qu’elle valait. La fatigue du soir et le manque de confiance lui faisant dire qu’elle n’y arriverait pas.

Décidée à ne plus perdre davantage de temps, elle a rejoint 1k1mois

Voici l’histoire d’Anne-Catherine et comment elle s’y est pris pour réussir en freelance (actualisé en janvier 2020)

2015, ma décision est prise :

Je dois quitter mon emploi.

Car ce n’est plus vivable.

Si tu es salarié, tu as sûrement déjà vécu cela :

  • Manque de bienveillance,
  • Peu de reconnaissance morale et financière,
  • Et un employeur qui t’en demande toujours plus…

Bah oui ! Il ne va pas embaucher quelqu’un d’autre si tu peux assumer le boulot.

« Vous savez parler anglais Anne-Catherine ? Parfait, on vous rajoute l’international. »

Qu’importe si cette tâche n’est pas spécifiée dans ton profil de poste.

Et n’attends pas de remerciements. Enfin, à quelques rares exceptions.

Imagine le topo pour une assistante juridique multitâche telle que moi…

Alors fatalement, à force de tirer sur la corde tu craques.

Mais moi, non !

Je suis bretonne de naissance et je dis ce que je pense, même si ça ne plait pas toujours.

Certes, cela permet de tenir le coup, mais ce n’est pas salvateur pour autant. On ne guérit pas son mal en soignant les symptômes mais en s’attaquant à la racine.

Et pour moi, cela signifie changer radicalement de vie professionnelle.

Alors oui ! C’est décidé. J’entame ma transition de salariée à travailleuse indépendante.

Pourquoi je te livre tout cela ?

Parce qu’avant de penser à « comment » changer de vie, tu dois identifier le « pourquoi ».

Détermine ta motivation profonde

Un « pourquoi » assez puissant pour te faire agir et rester motivé sur le temps.

Dans mon cas, c’est limpide : lâcher mon emploi de salariée dans lequel je ne m’épanouis plus.

Mais pas pour retrouver un boulot du même acabit, car j’en ai fait le tour. Ni pour travailler tout en voyageant. Là n’est pas mon aspiration.

Je souhaite simplement bosser de chez moi.

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Juste avec mon PC portable… et mes chats.

Prendre mon temps. Faire ce que j’ai envie de faire : écrire. Et m’éclater dans mon boulot.

Je suis très communicative et je veux privilégier des contacts avec des personnes qui me conviennent vraiment : bienveillantes, intéressantes et reconnaissantes.

Pas facile… car conditionné, le salarié conçoit difficilement pouvoir gagner sa vie et entretenir des relations pros en dehors de sa boîte.

Sans compter ceux à qui l’on fera vivre l’enfer s’ils décident de la quitter.

Mais mes motivations sont plus fortes que toutes ces barrières.

Et je me suis rapprochée d’un tas de gens passionnants qui bossent à l’extérieur de ces bureaux.

Si tout cela te parle, tu te diras sûrement :

Mais comment passer de salarié à indépendant progressivement ?

Ok, alors venons-en à ce fameux « comment ».

Utilise tes points forts et tes compétences

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Loin de moi la prétention de te livrer une recette miracle. Juste mon expérience que tu pourras transposer à ton cas.

En 1999, j’ai claqué la porte de l’entreprise qui m’embauchait. Je n’en pouvais plus de faire les courses du patron…

Internet m’attirait déjà beaucoup à l’époque.

Je me suis toujours intéressée à ce que faisaient les autres et je me suis dit que j’y trouverais ma place. Pour m’investir dans quelque chose de nouveau, me constituer un réseau et y découvrir des amis… pourquoi pas.

Alors, j’ai acheté un modem (le super lent et bien bruyant d’antan) et j’ai cherché à bosser sur internet.

J’ai commencé à fréquenter les communautés et j’y ai côtoyé pas mal d’experts.

Une période qui m’a permis de tester de nombreuses pratiques et d’en apprendre énormément.

C’est ainsi qu’est né mon blog quelque temps plus tard.

Au début, c’était un sapin de Noël bourré d’affiliations. Forte des méthodes (pas toujours nettes) que j’avais apprises, je vendais toutes sortes de produits.

Mais j’ai vite senti que ce business n’était pas fait pour moi. J’avais l’impression d’être malhonnête…

Non ! Ce n’est pas cette image-là que j’ai envie de donner.

Je voulais faire des choses plus transparentes, aider les autres à évoluer.

Et j’ai été bien inspirée, car Google a vite réfréné les prétentions de tous les vendeurs « grey hat » de la toile avec ses nouveaux algorithmes.

Il n’en reste pas moins que ces années m’ont apporté une pléiade de compétences que j’ai pu mettre à profit sur le temps :

  • Rédactions en tout genre
  • Création de sites WordPress
  • Maitrise de nombreux logiciels
  • Technique et référencement
  • Création et édition d’ebooks
  • Illustrations web, etc.

Cela m’a donné confiance. Je me suis dit :

« Oui, tu es capable de faire autre chose en dehors de ton boulot ma fille. »

Et c’est sûrement le cas pour toi aussi.

Car nous disposons tous de compétences susceptibles de nous amener à l’indépendance.

Le tout est de savoir les identifier pour choisir l’activité qui nous convient le mieux. Alors voici un outil qui te permettra de faire ton bilan de compétences entrepreneuriales facilement :

Une fois fait, tu pourras les activer ou les renforcer, et les utiliser à bon escient.

Applique-toi à aider ton prochain

Note bien que je ne parle pas encore de business à ce stade.

Jules Simon disait :

Donner pour recevoir, ce n’est pas donner, c’est faire un commerce.

Pour ma part, c’est de manière tout à fait désintéressée que je souhaitais aider les autres.

Mon blog est devenu anneguervel.com. Un journal de bord où je parle cash tout en communiquant sur mes erreurs. Et sans chercher à faire de grandes audiences.

J’y prodigue toutes sortes de trucs et astuces par le biais de mes conseils et de mes tutoriels vidéo (je suis d’ailleurs l’une des pionnières en la matière).

Je m’y suis toujours présentée le plus naturellement du monde en tablant sur l’honnêteté.

Et grand bien m’en a pris ! Car donner sans chercher à recevoir paye bien au-delà de ce tu peux imaginer :

  • Je me suis fait connaître
  • J’ai instauré de nombreuses relations de confiance
  • Et j’ai appris à comprendre ce que voulaient les gens

Du coup, en 7 ans d’existence mon blog a beaucoup évolué.

Aujourd’hui, il est entièrement dédié à la mise en page et à la publication de livres en autoédition sur Amazon.

Pour t’en faire une idée, va faire un tour sur le blog anneguervel. Tu retrouveras de nombreux conseils et astuces sur l’autoédition, mais également pour savoir :

  • Comment écrire et faire vivre son blog
  • Comment entretenir son blog
  • Comment faire connaître son blog grâce aux médias sociaux

Même si je m’oriente davantage vers l’écriture. Car j’aime les mots, je sais les manier et cela reste mon principal domaine d’activité.

Maintenant…

Pourquoi je te dis tout cela ?

Parce qu’en aidant les autres avec tes compétences, tu te crées la base propice au lancement de ta future activité (tout en continuant d’en apprendre un paquet).

Certes, cela prend du temps mais ça paye !

Et après ?

N’aie pas peur de lancer ton business

Offrir de bon cœur est une excellente chose.

Mais pour passer de salariée à travailleuse indépendante, il allait bien falloir commencer à facturer mes services.

Et c’est là que de nouvelles barrières sont venues me heurter de plein fouet.

Je me suis dit :

« Tu comptes vraiment proposer tes talents de rédactrice, relectrice et correctrice Anne-Cat ? »

Mais…

« Et si j’étais trop nulle pour réussir ? Tout le monde me dit qu’il faut être un expert… Je ne suis peut-être pas si bonne écrivaine ? »

« Et s’il y avait trop de gens bien meilleurs que moi ? C’est un domaine très compétitif sur le Net… »

« Et si personne ne m’aimait finalement ? Je suis loin d’avoir autant de likes ou de followers que certains… »

« Et si… ? »

Stop ! Trêve de manque de confiance et de remises en question. Casse toutes ces barrières !

Dis-toi plutôt :

« J’ai autant de connaissances que les autres. Et quand je vois le niveau d’écriture de certains ‘experts’, j’ai toutes mes chances de réussite. »

« Tout le monde a sa place pour peu de savoir apporter le petit plus qui le caractérise. »

« Et depuis quand vendre ses services est une question de popularité sur les réseaux sociaux ? Soyons sérieux. »

Mais pour être honnête, je ne parvenais pas à penser ainsi.

Résultat : j’aurais pu me lancer bien avant.

J’éprouve parfois une petite pointe de regret en y repensant :

Mais pourquoi, ai-je perdu du temps dans ma vie internet ?

Parce qu’il n’est pas facile de se lancer.

Et le business n’est pas inné.

Je ne savais pas trop comment me mettre en avant, vanter mes compétences ou oser demander de l’argent pour mon travail.

Alors, j’ai profité du cours 1k1mois de Travelplugin pour surmonter ces obstacles et gagner la confiance qu’il me manquait.

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Prof Tony m’a dit que c’était possible alors, je dois pouvoir le faire !

Cela m’a poussé dans mes retranchements et m’a donné le coup de pouce nécessaire pour bien démarrer.

Et si je devais me planter aujourd’hui ?

Eh bien, ce n’est pas grave ! Je repartirai de plus belle.

D’autant plus que je conserve pour l’instant la sécurité de mon travail à temps complet.

Ce que tu dois retenir ici ?

Lance-toi, quels que soient tes doutes en tes capacités. Il n’y a pas de « moment idéal » pour commencer une activité.

C’est en forgeant que l’on devient forgeron.

Mais si le besoin s’en fait ressentir…

Forme-toi pour combler tes lacunes

2016 fut l’année de toutes les formations pour moi. Et je me suis lâchée !

J’ai même réussi à en suivre 3 en même temps…

C’est beaucoup ?

Peut-être, mais je t’assure que je n’achète jamais pour rien car je suis très sélective. Et toutes m’ont apporté quelque chose d’important :

  • « WP Chef » d’Alex Bortolotti et ses partenaires pour maitriser les bases du CMS WordPress.
  • Le « Programme newsletter » de Delphine Debauve pour parfaire l’écriture de mes mails.
  • La formation « La tranchée » d’Olivier Lambert pour rendre mon blog profitable de l’hébergement jusqu’au premier euro.
  • Le cours « 1k1mois » de Haydée et Tony pour convertir mes compétences en business rentable.

Sans parler des formations sur certains outils comme Scrivener pour la mise en forme des ebooks.

Lorsque tu te lances dans une activité, il est assez rare de disposer de toutes les compétences dès le départ.

Alors, sache investir sur toi-même pour assurer ta réussite.

C’est vital. Et cela renforcera ta confiance.

Satisfais les besoins réels des gens

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Aujourd’hui, je suis parée avec deux prestations phares s’adressant essentiellement aux blogueurs et aux auteurs :

  1. Relecture, correction et mise en forme de textes

Avec les points sur les I et les barres sur les T bien sûr. ;)

Chez moi c’est…

Maison de correction cherche fautes d’orthographe.

Je relis des articles et des livres entiers pour en corriger les fautes, les erreurs grammaticales, la ponctuation et améliorer les tournures de phrases.

J’adore ça ! Et cela me permet de découvrir plein de sujets passionnants. Comme ce bouquin fantastique que j’ai relu récemment.

Et je remarque qu’il y a pas mal de demandes d’auteurs qui publient déjà sur Kindle.

  1. Mise en forme et édition d’ebooks
  • Je regroupe les articles des blogueurs pour en faire des livres.
  • Je reprends les manuscrits des auteurs pour les parfaire.

Je corrige, j’étoffe, je mouline, je finalise et je convertis le tout en ebooks optimisés pour la publication Kindle.

Cela prend du temps mais ça paye bien.

Des boulots qui demandent une certaine abnégation pour me mettre à la place de celui qui rédige. Car parfois, la tentation de tout réécrire est forte.

Mais je ne peux pas me le permettre pour de simples corrections et mises en forme… À moins d’accepter moins de missions et d’augmenter mes tarifs.

Après, mes prestations ne s’arrêtent pas là car beaucoup de gens viennent me chercher pour réaliser d’autres travaux.

S’ils ont des besoins que je suis capable de combler alors, pourquoi m’en priver ?

Du coup…

J’enrichis les textes des articles de blog. J’y ajoute de la matière lorsqu’ils sont trop courts.

Je rédige des articles à la demande. Et sur des sujets parfois improbables comme les toitures en zinc ou les huiles pour les cheveux…

Je pensais que ça allait être chiant mais non, je m’amuse follement en faisant mes recherches et je trouve toujours l’inspiration.

J’ai quelques demandes pour des visuels. Comme ce blogueur qui voulait que je refasse les images de ses 80 articles.

J’ai même créé une petite charte graphique pour l’occasion. Je ne prends pas trop cher la photo, mais c’est hyper reposant.

On me sollicite également pour retranscrire des textes de vidéos. Parfait ! Cela correspond pile à l’une de mes compétences.

Et pour la petite anecdote…

J’ai même une dame qui m’a demandé de corriger les fautes d’orthographe de sa lettre d’amour… Trop mignon !

Je ne lui ai rien facturé bien sûr.

Je ne suis pas vénale, j’aide toujours gratuitement. Et je fais de très beaux boulots pour des gens qui n’ont pas spécialement les moyens.

Maintenant qui sait, si on m’envoie plein de lettres d’amour à corriger d’un coup, je le ferai sûrement contre rémunération.

Bref, j’écris des 10 000 mots par-ci, je réécris des 7 000 mots par là et je ne m’en lasse pas.

Car je travaille avec des gens que j’apprécie, en qui j’ai confiance et qui me correspondent.

La leçon à intégrer ici ?

Lorsque tu te lances dans une activité, tu ne sais jamais vraiment où tout cela va te mener.

Quoi qu’il en soit, sache t’adapter aux besoins réels de tes clients. Même si tu n’avais pas prévu de combler ceux-ci au départ.

Et en satisfaisant ces demandes, tu orienteras tes services vers des boulots spécifiques d’autant plus profitables.

Tu ne pourras en ressortir que gagnant.

Communique à fond pour trouver tes clients

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La question fatidique : comment dégotter ses clients ?

À ce niveau-là, je t’en ai déjà dit un peu sur moi grâce à l’aide gratuite que je fournis depuis longtemps.

Du coup, certaines personnes qui profitaient déjà de mes astuces à l’époque reviennent me demander des ebooks aujourd’hui.

Bien sûr, je profite de mon blog.

Mon premier client vient de ma newsletter, suite à un sondage effectué auprès de mes lecteurs pour savoir s’ils étaient intéressés par mes services de correction.

Mais je ne te cache pas que la réponse la plus courante des gens fut :

« Oui ! Si c’est gratuit… »

Sauf un.

Était-ce le seul à se rendre compte du travail qu’implique ce genre de service ?

Peut-être, je ne sais pas…

Ce dont je suis sûre, c’est que les gens viennent à moi non pas pour mon expertise mais parce qu’ils apprennent à me connaître avant tout.

Et je suis très active sur les réseaux et communautés.

Je communique beaucoup. Toujours avec empathie et bonne humeur.

Mes clients viennent donc surtout de mes contacts. De toutes ces personnes rencontrées lors d’un échange et qui se disent finalement :

« Ok, Anne-Cat assure son taf. Mais je la choisis parce que le feeling passe. Parce qu’elle me correspond vraiment. »

Et les exemples ne manquent pas :

Comme ce blogueur (avec qui j’entretiens d’excellents rapports) qui a posté une demande sur Twitter afin de trouver des rédacteurs pour ses sites.

J’ai postulé et il m’a renvoyée vers un client pour m’occuper de son livre.

Ou cet autre blogueur qui, après avoir écrit sur mon blog, m’a apporté un client pour une relecture de bouquin sur le voyage à durée indéterminée.

Ou encore Mia de Trucs de Blogueuse que j’aime beaucoup et qui m’a permis de participer à son évènement « Coulisses du blog ».

En insérant mon lien dans l’un de ses articles, elle m’a apporté 3 clients potentiels. Merci Mia ! ;)

Bref, je ne me cantonne pas au cercle vicieux des « experts » :

  • Je communique pour le plaisir
  • Je participe à des opérations
  • Je découvre des personnes au fur et à mesure

Et je fais le tri en fonction de mes affinités.

Résultat : je suis heureuse de travailler avec ces contacts à qui je donne le meilleur de moi-même.

Et le bouche-à-oreille fait le reste.

Mais ce n’est pas tout…

J’hésite de moins en moins à aller au-devant de mes prospects.

Aaah ! L’art de démarcher sans démarcher.

Finalement, c’est juste une question de naturel.

Un exemple flagrant ?

Pas plus tard que ce matin, je tombe sur les écrits d’un blogueur. Et là, ça me pique les yeux : 10 fautes en 3 lignes. Aïe !

C’est toujours délicat d’arriver avec ses gros sabots en disant :

« Euh… t’as fait 50 fautes dans ton bazar là. »

Mais je me suis dit :

« Paye-toi le culot, dis-lui. »

Et je lui ai envoyé un message privé sur Twitter en lui amenant la chose avec humour.

Étonné il m’a répondu :

« Mince… j’ai pourtant vérifié, je me suis relu. »

Comme quoi, le second regard d’une tierce personne prévaut à l’écrit.

C’est bien la première fois de ma vie que je faisais cela. Mais ça a fonctionné. Résultat : boum ! Client.

Conclusion de toutes ces expériences ?

Vendre ses services en ligne ne signifie pas créer une page internet vantant ses offres en attendant que des clients tombent.

C’est comme distribuer des prospectus dans la rue… Cela ne mène à rien (ou presque).

Voilà pourquoi tu dois être hyperactif dans ta communication. Tout en restant toi-même.

Donne un maximum de valeur ajoutée à ton travail

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Tu as les bonnes compétences et tu fais du bon boulot ?

Parfait !

Mais souviens-toi de ce que j’ai dit plus haut :

« Tout le monde a sa place pour peu de savoir apporter le petit plus qui le caractérise. »

Alors, quel est ton petit plus à toi ? Quels avantages obtiendront tes clients à travailler avec toi ?

À chacun les siens bien sûr…

Pour ma part, je ne mettrais pas l’accent sur ma rapidité extrême. Je prends mon temps, je n’aime pas être pressée.

D’autant plus que j’exerce encore mon activité en parallèle de mon travail. Et quand je rentre chez moi, je ne tiens pas à me mettre la pression avec mon second boulot.

Si j’ai choisi de devenir indépendante, c’est pour m’épanouir dans mon activité autant que dans la manière dont je la pratique.

Et tant que le boulot est bien fait…

Mon petit plus à moi, c’est avant tout l’écoute attentive et la compréhension profonde de mes clients.

Bien souvent, je reçois un mail avec une demande plus ou moins précise.

J’envoie alors mes coordonnées téléphoniques et j’y joins mes horaires en spécifiant que je suis salariée, donc pas toujours dispos.

Je suis honnête. Je dis toujours la vérité. (Encore un petit plus déterminant).

Pourquoi je privilégie le téléphone ?

Parce que c’est la manière la plus facile d’établir le contact et de dire ce que l’on veut exactement.

C’est également ainsi que tu ressens les gens. Et que tu sais tout de suite si le feeling passe ou pas.

Car il vaut mieux s’écarter des clients toxiques ou de ceux qui ne te correspondent pas (encore une notion importante que m’a apporté 1k1mois).

Essaye d’obtenir ce résultat uniquement par mail… C’est un peu comme faire un prêt sans rencontrer ton banquier. Difficile de savoir dans quoi tu t’embarques sans lui parler directement.

D’autant plus qu’une négociation par mail peut durer des semaines sans que l’on arrive au bout du truc.

Alors, je parle directement aux gens (je ne suis pas timide), j’écoute, je prends des notes… et je sais lire entre les lignes.

Et tout cela dans la bonne humeur !

Bref, quand mes clients m’ont au téléphone tout passe.

D’autant plus que je sais écouter les doléances, reconnaître quand je me suis trompé et m’excuser.

Une autre valeur ajoutée propre à moi…

Lorsque je travaille sur un blog ou un projet, mon client profite directement d’une vidéo tutoriel de ma part.

Avec elle, je lui explique tout ce que j’ai réalisé pour lui. Et tout ce qu’il doit ou ne doit pas faire pour profiter pleinement de mon travail par la suite.

Ainsi je suis totalement transparente et je rends un produit fini avec une marche à suivre claire une fois notre collaboration consommée.

Si tu es arrivé jusque-là, tu sais maintenant comment passer de salarié à indépendant…

Mais qu’en est-il du « progressivement » ?

Fixe-toi des objectifs clairs et précis

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Mon cheminement : trouver le moyen d’arrêter mais pas brutalement.

J’avais besoin du déclic pour claquer la porte d’un endroit et en ouvrir une nouvelle d’un autre côté.

Je me suis donc fixé des objectifs intermédiaires pour y parvenir graduellement.

Objectif 2016 : Gagner mes premiers 1 000 €.

Fait.

Lancer la machine est le plus difficile. Cela peut prendre un certain temps.

Mais un objectif humble et mesurable tel que celui-ci m’a permis de rester motivée pour atteindre cette première petite victoire.

Objectif 2017 : Gagner 600 € par mois une fois mon objectif 1 rempli.

Fait depuis novembre 2016.

Je suis même parvenue à 1 100 € en février.

Et mon carnet de commandes m’assure d’obtenir ce revenu régulier jusqu’en avril 2017.

Certes, je ne gagnerai peut-être pas encore cette somme chaque mois, mais je ne le cherche pas tant que je continue mon job d’assistante juridique à temps complet.

Et puis je tiens à me laisser du temps pour :

  • Continuer de m’évader avec la lecture
  • Écrire mes tranches de vie et mes nouvelles sur Scribay
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Ça va parler chats sur Scribay ! Normal, je les adore et j’en ai plein. :)

En tout cas, ça y est ! J’ai demandé mon temps partiel depuis fin janvier. Il est sacrément nécessaire pour mon salut. Pour enfin retrouver un confort de vie.

Et je suis auto-entrepreneure. Maintenant, je fais des factures…

Madame couteau suisse peut officiellement vendre ses services en parallèle de son travail en se faisant taxer par l’état français. :P

Pourquoi ne pas lâcher mon taf à ce moment-là ?

Chaque chose en son temps. Je joue la sécurité.

Tout plaquer aussi vite peut faire peur quand on a des charges sur le dos.

D’autant plus que je suis en train d’acheter mon appart.

Je veux donc profiter de ce petit pécule régulier pour financer mon achat et les travaux.

Mais je sens que 2017 est mon année !

L’année du partage et du succès.

De gros verrous ont sauté.

Car aujourd’hui, j’avance concrètement et je sens que tout me réussit.

Objectif 2018 : Obtenir mon mi-temps et tenir 1 200 € par mois.

Revenu largement dépassé !

En moyenne, je gagne 1 600 €/mois en ne travaillant que le vendredi et le samedi matin.

Mon service d’accompagnement en auto-édition de livre est définitivement lancé. Et même si la concurrence est difficile, je ne m’en sors pas trop mal avec de jolis témoignages et des clients fidèles.

Par contre, je n’ai réduit mon temps de travail salarié que d’une journée… on y arrive, on y arrive !

J’ai toujours plus de projets, l’envie de ne faire que cela, mais je reste encore un peu frileuse pour sauter définitivement le pas (peut-être trop, les prochains mois me le diront).

Objectif final : Devenir indépendante à 100 %.

En 2019, mes activités de relecture/correction et d’accompagnement en auto-édition se pérennisent définitivement.

J’oscille entre 1 100 et 1 800 €/mois pour deux jours 1/2 de travail par semaine.

Quand je regarde en arrière, je suis fière de voir à quel point mes compétences ont grandi et se sont affinées en deux ans.

J’ai osé commencer, et maintenant je ne m’arrête plus !

D’ailleurs, c’est décidé, je passe une certification de maquettiste PAO sur la suite Adobe.

Et j’envisage de passer à temps plein avec mon activité en janvier 2021 (avec le secret espoir de le faire en 2020).

Enfin, le plus important est que j’ai gagné en confiance et que mes clients sont devenus sa plus belle carte de visite :

À suivre…

La morale de cette histoire ?

Applique bien chaque étape de cet article en te fixant de petits objectifs réalisables au fur et à mesure, sans te submerger.

Et si tu ressens le besoin d’approfondir, télécharge le guide ultime pour se lancer en freelance et réussir :

La route est longue ?

Peut-être… Alors, rends-la séduisante et agréable en la parsemant de petites victoires.

Crois-tu qu’un champion olympique a gagné sa médaille d’or du jour au lendemain ?

Non !

Mais il a savouré chaque victoire et chaque titre intermédiaire avant de la remporter.

C’est ce qui l’a stimulé. Ce qui l’a fait tenir face aux coups durs et aux difficultés tout au long de sa carrière.

L’entrepreneuriat n’est pas fait autrement. Il en va donc de même pour toi si tu décides de passer de salarié à travailleur indépendant.

Alors, 2020 sera-t-elle ton année ?

Anne-Catherine Guervel par Tony Founs.

Lire d’autres témoignages d’étudiants 1k1mois :

Comment Anna gagne 3 000 €/mois en tant que traductrice juridique en parallèle de son boulot d’enseignante (qu’elle a définitivement lâché aujourd’hui)

Comment Ghizlene a gagné 1 000 €/mois en parallèle de son Master et est devenue une neuropsychologue libérale confirmée dès l’obtention de son diplôme

Comment Steve est passé de demandeur d’emploi à entrepreneur en ligne en gagnant 1 800 € dès la fin d’1k1mois (et en doublant ce revenu dans la foulée)

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26 Commentaires

  1. Alexandra DUBUS

    Bonjour Anne-Cat, je me retrouve parfaitement dans ton parcours et le courage me fait parfois défaut pour marcher sur le chemin que j’ai trouvé (suite à un bilan de compétences qui a mis en évidence mes aptitudes pour l’organisation / optimisation / lean management; j’ai également du goût pour la lecture et l’écriture et moi aussi j’ai les « yeux qui piquent » quand je lis certains blogs ! ^^) car je n’ose pas me lancer pour 2 raisons :
    – 1) mon statut de fonctionnaire qui ne permet pas un cumul exhaustif d’activités à côté de son emploi (et les récentes normes verrouillent encore plus tout ça !)
    2) la trouille… dont la recette contient les ingrédients bien connus tels que le syndrome de l’imposteur, la peur de réussir, comment trouver des clients / se faire connaître, comment fixer ses tarifs (mais là il y a un lien avec la raison 1), et d’autres plus personnels comme assumer les charges (prêt maison, factures) et le quotidien d’une mère de famille…

    Mais…j’ai un petit pas qui va bientôt se réaliser : je vais démarrer (inscription envisagée pour le mois d’août si possible sinon septembre) une première année de Master en Management des Ressources Humaines pour acquérir des bases en RH (je m’intéresse à tout ce qui touche à la formation et l’évolution de carrière, ainsi qu’à la mobilité, le métier de conseiller en évolution professionnelle me tenterait bien, de même que « home / office organizer » popularisé par Marie Kondo).

    J’aime beaucoup lire des blogs comme celui-ci et laisser des commentaires, c’est ma façon à moi de m’exposer un peu et de nouer des (timides) contacts (et je poste plus facilement sur des blogs car la communauté est plus ciblée, contrairement à Facebook malgré ses pages spécialisées)

    Réponse
    • Tony Founs

      Yes Alexandra ! « Pourquoi pas un jour » : je te le souhaite de tout cœur avant que le service public disparaisse totalement sous l’impulsion d’En Marche ! Je ne suis même pas sûr que si je demandais à réintégrer la fonction publique ils soient prêts à me redonner un poste aujourd’hui. :D
      Bon, en même temps, je ne le demanderai sûrement pas. Car le fait d’entreprendre m’a permis de me former sur le terrain et m’a ouvert des portes dont je n’aurais jamais soupçonné l’existence. Là est la beauté de la démarche et j’espère que tu sauteras le pas aussi. D’autant plus que pour changer le monde, il faut commencer pas se changer soi-même afin de pouvoir donner l’exemple. Car c’est la seule façon de faire des émules.

      Effectivement Alexandra, si tu es fonctionnaire ou contractuel à temps complet et travaillant à plein temps, tu ne peux pas devenir micro-entrepreneure car tu n’as pas le droit de cumuler un ou plusieurs emplois à temps complet ET à plein temps.

      Tu as donc deux solutions :

      Soit prendre une disponibilité pour convenances personnelles (ce que j’ai fait il y a maintenant 4 ans). Mais il faut prévoir un pécule en amont, sécurité pour te laisser le temps de réussir.
      Soit faire une « demande de travail à temps partiel pour créer ou reprendre une entreprise ». Et dans ce cas, il te faudra :

      • L’accord de ton employeur pour ce temps partiel.
      • Et un avis favorable de Commission de déontologie.

      Pour le reste, si tu décides de sauter le pas, tes deux idées sont intéressantes et tu trouveras beaucoup de conseils très utiles dans nos articles pour surmonter les barrières (légitimes) que tu expérimentes. Sachant qu’il ne faudra pas hésiter à nous écrire si tu as des questions. Nous serons ravis de t’aiguiller.

      Sinon, ce que tu peux faire dès aujourd’hui, c’est t’entraîner en apprenant « sur le tas ». Commence par aider des proches avec l’une des activités dont tu parles. Certes, dans un premier temps tu le feras gratuitement. Mais cela te permettra déjà :

      • D’appréhender ces activités
      • De cerner ce dont les gens ont vraiment besoin pour en apprendre un max sur tes futurs clients
      • De gagner de l’expérience en amont tout en préparant le terrain pour d’éventuelles recommandations.
      • Et de construire tes futures offres de services en te calant sur les réalités du marché.

      Bien sûr, c’est une excellente chose que tu te formes. Mais la meilleure manière de monter en compétences et en expérience reste l’action sur le terrain. Raison pour laquelle notre cours 1k1mois intègre les deux : enseignement de la théorie et mise en pratique immédiate sur le marché. Car c’est la façon la plus sûre et la plus rapide de maîtriser son business (compétence à part entière) pour t’octroyer toutes les chances de réussite.

  2. Alexandra

    Bonsoir tardif Tony,

    tout ce que tu viens de présenter est effectivement ce que j’ai trouvé en consultant le site « service-public.fr ». La fonction publique française, quelle que soit la famille d’appartenance (traduction pour les non-initié-e-s : en France il y a 3 branches dans la fonction publique : les services de l’Etat, la fonction publique hospitalière et la fonction publique territoriale dont je fais partie depuis maintenant 16 ans), est en train de se prendre une mutation de fond dans la figure, avec notamment la loi NOTRé (Nouvelle Organisation Territoriale des Régions) qui a fait fusionner ma collectivité (Région Nord-Pas-de-Calais) avec notre voisine Picardie pour donner naissance à la région Hauts-de-France, présidée par un ancien ministre du Travail, Monsieur Xavier Bertrand, dont l’élection sonna la défaite historique de la gauche (qui dirigeait la Région Nord-Pas-de-Calais depuis sa création en 1986 !).
    Maintenant pour en revenir à mon petit cas personnel, je suis inspirée par les témoignages d’Anna Croes et Anne-Catherine … (désolée son patronyme m’échappe !), et j’avoue que le temps partiel pour création d’entreprise m’a traversé l’esprit, mais pas sans un « bas de laine » constitué au préalable cela va sans dire ! Pour cela le blog « L’Accro du budget » de Marina Réaucreux est une vraie petite pépite, car en utilisant son petit tableau de classification des dépenses on découvre où part le salaire et comment faire des dépenses intelligentes, j’ai d’ailleurs échangé sur le sujet cet après-midi avec Haydée.
    Enfin pour conclure, j’ai repéré (et ai postulé)au sein de ma collectivité un poste de gestionnaire administrative pour s’occuper de … ? L’instruction de demandes d’aides financières pour les porteurs de projets et entreprises de la région ! Autrement dit, le monde des entrepreneurs ! J’ai mon entretien le 11 mai, nous verrons bien si le destin est avec moi ce jour-là…^^
    Bonne nuit !
    PS : avez-vous déjà visité la République Tchèque ? J’ai eu l’occasion d’y aller avec mon lycée (ça remonte à disons…20 ans ?) et j’avais visité Prague avec sa célèbre horloge cosmique, météo mise à part (automne) j’en avais gardé un bon souvenir :)

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  3. Alexandra

    Salut ! Après avoir relu cet article pour la…fois (j’ai arrêté de compter après 30), je dois me rendre à l’évidence : le parcours d’Anne-Catherine résonne terriblement avec mon ressenti ! Et tout comme elle je me donne le temps, par étapes : obtenir mon master 1 (démarré en août), trouver un poste qui me fera gagner en expérience dans le domaine que je vise (développement des compétences / formation), économiser puis…temps partiel pour création ? En tout cas, j’ai demain un rv téléphonique avec une dame qui est passée de fonctionnaire à indépendante, j’aurai donc un exemple concret pour éclairer ma lanterne en plus de toutes les informations que j’ai recueillies de ci de là (et surtout ici ! ^^) Bonne journée à tous les deux

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