Les 10 choses les plus difficiles lorsque l’on part vivre à l’étranger

Stand de vente de viande dans un marché vietnamien.
  • Rejoins notre groupe Telegram pour rester au courant des dernières nouvelles freelance, infopreneur & ChatGPT en direct.
Haydée Bouscasse
Mis à jour le 19 septembre 2023

Passer tes vacances dans un autre pays est assez simple… Mais qu’en est-il lorsque tu pars vivre à l’étranger ?

Quelles sont les choses les plus difficiles à gérer pour les expatriés (et les nomades digitaux) ?

Voilà maintenant 9 ans que je voyage non-stop dans le monde entier tout en travaillant.

Avant cela, j’ai expérimenté deux voyages de plus d’un an à l’étranger (en Espagne et en Angleterre).

Et je me suis retrouvée confrontée à un paquet de difficultés.

C’est le constat de ces expériences que je partage ici avec toi.

Alors, quelles sont ces 10 choses les plus difficiles ?

Ma réponse…

1. La source de revenus pour vivre à l’étranger

Eh oui, c’est LA chose la plus difficile lorsque tu souhaites vivre à l’étranger sur le long terme !

Bon, je vais sûrement avoir des réflexions du style :

« Bah moi, j’ai un boulot là-bas. C’est d’ailleurs pour cela que je suis parti. »

OK, je comprends.

Dans ce cas, tu peux passer direct à la partie suivante.

Quoique… tu cherches peut-être à gagner ton indépendance professionnelle aussi. ;)

Mais je m’adresse avant tout à celui qui veut vivre en nomade digital (normal, c’est l’un des sujets de mon blog)…

Ou à celui qui souhaite s’installer dans le pays de ses rêves sans avoir besoin de dénicher un boulot local.

Car, soyons honnêtes :

Ce ne sont pas tes économies qui te permettront de vivre à l’étranger pendant de longues années.

Et quand bien même tu penserais à trouver un boulot sur place : « pays de tes rêves » rime souvent avec « pays exotique ». Et ceux d’Asie du Sud-Est ou d’Amérique latine ne brillent pas par leurs salaires mirobolants.

Alors, quelle solution te reste-t-il ?

Simple : lancer ton propre business – et de préférence en ligne si tu souhaites bouger régulièrement.

Perso, j’ai pas mal galéré avant de trouver les activités capables de financer mon mode de vie nomade sur le long terme.

Tu as besoin d’inspiration pour financer ta vie à l’étranger ?

Alors, ne cherche plus.

Télécharge mon guide des 78 meilleures idées de business en ligne. Et ne te fie pas à son sous-titre : « à débuter en parallèle de son job », car la majorité de ces activités te permettra de gagner correctement ta vie de n’importe où dans le monde – voire d’être le roi de la piste dans un pays à bas coût :

Cela pourrait aussi t’éviter de finir comme un punk à chien qui fait la manche dans une station balnéaire d’Asie du Sud-Est.

Héhé ! Je sais, je pousse le bouchon un peu loin… mais j’en ai connu.

2. La maîtrise de la langue pour vivre à l’étranger

Là encore, je sais de quoi je parle.

Car, en ce moment, j’habite en Serbie ! :)

Ouais… nous sommes loin de la facilité du pays anglo-saxon.

Mais même dans ce cas, il faut être un minimum habile pour rencontrer du monde, entamer une conversation et lier une amitié. Sans parler de développer une relation amoureuse.

Tu es bilingue ?

Parfais, mais il subsistera toujours une barrière à la communication.

Rien que le fait d’avoir un accent te cataloguera comme éternel « étranger ».

Un exemple flagrant :

Ma mère est Irlandaise.

Photo de ma maman Irlandaise

Elle a beau vivre en France depuis plusieurs décennies, sa manière d’être et son accent font toujours d’elle une bête curieuse aux yeux des locaux.

Bref, il leur faut toujours un temps d’adaptation avant de comprendre que ma maman est aussi locale qu’eux !

Et puis, il y a le problème inverse :

À force de ne plus pratiquer ta propre langue, tu finis par perdre un peu de vocabulaire…

3. Le système légal

En tant que citoyen français tu es habitué à ton système.

Tu auras tendance à penser que les lois auxquelles tu obéis d’instinct coulent de source ailleurs.

Mais ne t’y fie pas trop…

Des exemples :

Au Laos, ne te risque pas à fumer de la marijuana dans la rue, ou c’est la peine de mort en vue ! Nous sommes loin de la petite infraction française sans grosses conséquences.

À Hanoï, le Code de la route parait inexistant malgré les nombreux panneaux de signalisation. Alors, gaffe à ne pas trop leur faire confiance quand tu traverses la rue.

Le chaos d'une rue de Hanoï entre les scooters et les piétons.

Et que penser du Pérou, où il semble que les prérogatives de la police sont plus en faveur du bandit que de l’agressé. Dans certains pays, il vaut mieux te méfier de la corruption qui gangrène le système légal.

Mais je pense que le pire reste l’obtention du visa.

Pas le visa touriste, hein… Tant que tu ne restes que 3 mois (ou 6 selon le pays), tout va bien.

Non, je parle du visa long séjour. Sans rentrer dans de grandes explications, sache que quand tu tenteras d’en obtenir un, tu commenceras un long parcours administratif du combattant – et dans une autre langue !

Pour l’avoir vécu avec nos visas business en Serbie, je peux t’assurer que c’est le genre de choses qui t’assomme. Sans parler des démarches d’expatriation au niveau français en amont…

Bref, l’adaptation au système légal prend du temps et peut réserver quelques mauvaises surprises.

4. La liberté d’expression

Parfois, il vaut mieux se taire lorsqu’on parle politique ou religion.

Des exemples :

Dans certains coins d’Amérique latine, la laïcité existe, mais rencontre de fortes résistances au niveau social, culturel ou traditionnel.

Si ton speech n’est pas acceptable pour les « standards chrétiens », n’espère pas que les locaux prennent ta défense.

En Thaïlande : ne t’avise pas de dire trop de mal de la famille royale ou il t’en coûtera quelques années de prison. Cela peut aller jusqu’à 8 ans !

Fresque du couple royal thaïlandais dans la rue.

Enfin, lorsque nous avons vécu en Albanie, beaucoup d’Albanais crachaient sur les Serbes. N’essaye même pas de leur expliquer qu’il y a des cons et de gens biens dans chaque pays… ou tu finiras par te les mettre à dos.

5. L’alimentation

Ta blanquette de veau et ton camembert qui pue te manquent ?

Tu m’étonnes !

Tu me dire ce que tu veux, mais la bouffe française te manquera tôt ou tard.

Lors de mon voyage en Angleterre, mes 2 colloques espagnols ont profité d’un Noël au pays pour ramener 15 kg chacun de charcuteries et d’autres délices hispaniques histoire de tenir les 6 derniers mois de notre année d’étude !

Parfois, tu crois tomber sur un mets familier, mais la désillusion est souvent au rendez-vous.

Prends les viennoiseries françaises : souvent imitées, pratiquement jamais égalées. Même les pâtisseries orientales parisiennes ne réussissent pas vraiment à reproduire notre bon pain.

Et je ne te fais pas de dessin quand tu te retrouves dans un pays musulman : oublie ton jambon !

Bon, après il faut voir le bon côté de la chose. Il y a des pays où tu manges aussi bien qu’en France – voire mieux (surtout en Asie). ;)

Haydée devant un stand de mets asiatiques impressionnant.

Et à force de connaitre les bons plans, tu pourras même dégotter quelques produits français n’importe où.

Par exemple, nous avons trouvé notre fromager en Serbie. Youpi !

6. La sécurité

Prétendre te sentir à l’aise dans toutes les situations à l’étranger serait présomptueux – même dans un pays développé.

Car sans vouloir dramatiser, le crime et la violence sont présents partout.

Nous y avons eu droit quelques fois avec Tony.

Notamment à la frontière entre l’Équateur et le Pérou où il a dû se battre contre ses agresseurs pour sauver une partie de ses affaires.

Il a fini avec une belle cicatrice occasionnée par un coup de machette. Et vu la détermination des voleurs, il ne s’en est pas si mal sorti :

Les cicatrices de Tony après son coup de machette.

Au Mexique et en Colombie aussi, nous avons entendu beaucoup d’histoires. Mais, nous avons toujours évité le pire de notre côté. Et ce n’est pas faute d’être sortis des sentiers battus !

Pourquoi ?

Sûrement parce que nous parlons espagnol couramment. Je ne compte plus le nombre de fois où les (gentils) locaux nous ont prévenus d’un guet-apens…

Bref, tu devras te limiter à ton bon sens en ne trainant pas n’importe où la nuit – tout comme dans certains quartiers français, tu me diras.

Et tu auras raison !

7. L’arnaque

Un grand classique.

Ça, nous l’avons vécu partout !

  • Pour nos logements
  • Dans les restos
  • Dans les marchés
  • Dans les magasins

Et c’est plutôt naturel. Surtout dans un pays moins riche que celui d’où tu viens.

Cela me rappelle une petite anecdote…

Au Portugal, nous avons hébergé un groupe d’Allemands dans notre appartement de Portimão. Des Compagnons du Devoir en plein tour d’Europe pour leur apprentissage.

Haydée avec deux Compagnons du Devoir au Portugal.

Ils ont beau être Allemands, tu t’imagines bien qu’ils ne roulent pas sur l’or.

Cela ne les a pas empêchés de se faire arnaquer plusieurs fois sur le prix de leurs hébergements. Au point de finir par dormir dehors…

Autant te dire qu’ils étaient heureux de profiter de notre salon. Même à 6 dans le canapé-lit, haha !

Bref, s’il y a bien une chose difficile lorsque tu pars vivre à l’étranger, c’est d’être pris régulièrement pour un porte-monnaie ambulant à détrousser.

Quand tu pars 2 semaines en Thaïlande et que tu te fais assaisonner au niveau des prix à Kaoh San Road, je comprends…

Mais même après une longue période, tu resteras une belle proie pour les plus malins.

Comme ce restaurateur vietnamien qui n’a pas lâché prise pour nous facturer ses plats le double par rapport à ses habitués – alors que ceux-ci étaient nos potes et parlaient couramment le vietnamien !

La solution ?

Négocier, négocier, négocier… et ne rien lâcher.

Et au fil du temps, tu trouveras les bons coins. Ceux où ne vont pas les touristes. Mais même dans ce cas, la vigilance reste de mise.

Car pour certains, tu resteras l’étranger…

8. Tu restes l’étranger de service

Quoique tu fasses pour rentrer dans le moule – et même en y parvenant – tu te sentiras toujours comme l’étranger du coin (ou en tout cas, longtemps).

Bon, surtout quand la différence physique est flagrante, je te l’accorde. Être blanc en Afrique ou en Asie attirera fatalement le regard des locaux sur toi.

Deux jeunes Vietnamiens qui nous dévisagent.

Comment interpréter les réactions des autres et ce qu’ils se disent une fois que tu as le dos tourné ? Quelle idée peuvent-ils bien se faire de toi ?

Essaye d’imaginer les tiennes face aux étrangers venant dans ton pays. ;)

Mais c’est aussi le cas entre Caucasiens…

Même après plus d’un an dans la même ville serbe, les gens qui nous croisent nous disent encore :

« Dobar dan francuski ! » > « Bonjour français ! »

Et il suffit que les mœurs ou les religions soient vraiment différentes pour creuser un fossé difficile à combler.

Enfin, que dire des relations plus profondes ?

Par exemple, j’ai eu plusieurs petits amis dans différents pays européens. Certes, nous nous parlions anglais quand la barrière de nos langues respectives était trop grande (genre allemand et français).

Mais j’étais toujours considérée comme l’étrangère « de passage » aux yeux de leurs proches. Quand ce n’était pas mon propre mec qui me voyait ainsi…

Penses-y : comment vois-tu la femme que ton pote a ramenée de Thaïlande ? Quand bien même ils sont mariés et qu’elle vit en France depuis plusieurs années.

Oui… les clichés ont la peau dure. Et celui de l’étranger de service ne fait pas exception.

9. Le mal du pays

Que ce soit tes proches, ton sport préféré ou tes petites habitudes bien de chez toi, toutes ces choses brilleront par leur absence dans les moments difficiles.

Et tu te surprendras parfois à regretter ton pays.

C’est légitime.

Je l’ai souvent vécu en Argentine. Sûrement parce que c’était ma première expatriation hors d’Europe, et que je suis partie seule.

Je n’étais pourtant pas à plaindre, car j’ai découvert un pays magnifique, et je me suis fait plein d’amis.

Haydée avec tous ses amis d'Argentine.

Mais que veux-tu… nous sommes programmés ainsi.

Ajoute à cela que vivre à l’étranger te déconnecte de tes coutumes, et tu ressentiras fatalement un manque de temps en temps.

Surtout lors de jours comme Noël, Pâques ou l’épiphanie que l’on ne fête pas dans tous les pays.

Toutes ces petites traditions que tu avais l’habitude de passer en famille disparaissent.

Après, elles seront remplacées par les fêtes locales. Alors, haut les cœurs ! :)

10. Vivre à l’étranger est une expérience est ineffable

La dernière chose la plus difficile est… le retour au bercail !

Bizarre ?

Pas tant que ça.

Toutes les personnes qui ont vécu une expatriation ont sûrement expérimenté le sentiment suivant…

Lorsque tu reviendras en France, tu tenteras d’expliquer à ta famille et à tes amis à quel point vivre à l’étranger est synonyme d’ouverture d’esprit :

  • Le choc culturel t’offre de points de comparaison entre ton pays d’accueil et ton pays d’origine.
  • Tu acquiers de nouvelles références qui te permettent de faire une analyse critique des forces et faiblesses de ton pays.
  • T’adapter à un mode de vie différent t’apprend à penser autrement et à relativiser certaines choses… ou inversement.

N’essaye pas de faire comprendre cela à une personne qui n’a jamais vécu d’expériences similaires. Elle ne te comprendra pas…

Enfin, pas vraiment – même si elle essaye.

Comme, par exemple, le fait d’accepter que les normes d’hygiène puissent être différentes ailleurs, ou inexistantes…

Étal de viande à l'arrache au marché de Phan Thiết.
Nous sommes loin des normes HACCP

…sans pour autant choquer les gens.

Et tu en ressentiras parfois une frustration. Voire un certain isolement. Comme si tu avais expérimenté quelque chose d’unique qui n’est tout simplement pas racontable.

Montrer tes photos ou raconter toutes les anecdotes du monde n’y changera rien.

Mais avec le temps, ce sentiment de frustration prendra une autre forme. Tu comprendras que ces expériences sont un trésor que tu as entre les mains.

Le tout est de ne pas jouer d’arrogance face aux personnes qui ne comprennent pas cela.

Voilà.

J’aurais pu te lister d’autres difficultés liées au nomadisme digital…

Comme le fait de ne rien pouvoir posséder à moyen terme, les galères de la connexion internet, et bien d’autres déboires que je détaille dans cet article.

Mais je t’assure que malgré toutes ces choses difficiles, je ne regrette pas mon mode vie, bien au contraire !

Pour finir voici un petit témoigne qui n’engage que son auteur :

Michel vit au Vietnam depuis plus de 20 ans

Michel et l'une de ses amies du Vietnam.

20 ans de vie à l’étranger, ça marque !

Michel y va de ses commentaires et nous parle de ses propres difficultés :

« J’ai déjà peiné à me réadapter en France. »

« J’ai du mal à rencontrer des Français à l’étranger. J’ai fini par les éviter à cause de leur arrogance et de leur mauvaise réputation – au point de ne plus avoir envie de copiner avec les bons ! »
« Les pires sont les expatriés. J’ai connu un couple de boulangers qui a lancé son business à Riad. Ils considéraient qu’ils n’avaient pas à se mélanger à la population parce qu’ils n’étaient pas du même milieu. »

« La crème du pire revient aux femmes d’expatriés. La plupart d’entre elles divorcent à leur retour au pays. Finis les cuisiniers, femmes de ménage, conducteurs privés et autres avantages. Les maris ne pouvant leur offrir le même standing de vie, elles en cherchent un nouveau ! »

« Les enfants d’expatriés changent régulièrement de villes, d’écoles, et donc de camarades. Certains peuvent en devenir insociables – voire asociales à force de perdre leurs amis trop souvent. Mais n’oublions pas qu’ils ont aussi la chance de s’adapter partout et de gagner en richesse d’esprit et en culture. »

Son conseil :

« Oubliez que vous êtes français, et acceptez les gens du pays tels qu’ils sont. Adaptez-vous et changez votre comportement en ayant le même que vos hôtes, vous vous habituerez. Vivre à l’étranger, en particulier dans les pays en voie de développement, est une expérience qui vous change profondément, et qui saura vous rendre humble ! »

Ou pas… j’ai envie de dire. ;)

Signature d'Haydée Bouscasse

À propos de l'auteur

Formatrice | J’aide les particuliers à se lancer en indépendant puis à développer leur activité pour en vivre à temps complet -- et les freelances à se positionner, trouver des clients, vendre et décupler leur Chiffre d'Affaires.
Infopreneuse | J’implémente les stratégies inbound marketing aussi bien pour mes propres business que pour mes clients PME et solopreneurs.
Experte IA | Je fais gagner du temps (une tonne !) aux freelances et web-entrepreneurs grâce à ChatGPT et DALL-E.

Accessoirement passionnée par la langue monténégrine et accro à mon vélo.

partage tes commentaires

Ton adresse mail ne sera pas dévoilée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. 3 ans et demi au mexique ..4 ans et demi en Rep. Tcheque, mon francais n’est pas au top je l’admet, et beaucoup de references que j’ai oublie ou que je ne connais pas. J’ai grandi avec les films americains, et les etudes de langues, ma famille est partie a l’etranger a mes 19 ans.. et on me reproche parfois mon manque de culture francaise..ou mes erreurs de vocabulaire (mon cheri est francais, aussi vecu ailleurs, mais traducteur pro en francais et toujours ete entoure de francais)..
    Pas toujours, facile!

  2. Une petite chose, d’ailleurs je suis bilingue comme vous donc je comprends totalement. Mais l’utilisation du verbe pratiquer ne s’utilise pas au français dans le contexte de s’exercer dans une langue, c’est une erreur très commune des anglophone. Je l’ai fait par habitude d’entendre ma mère américaine le dire et me suis fait corriger par un ami français. Je tenais simplement à vous dire cela.

    Source: http://www.mus.ulaval.ca/roberge/gdrm/04-angli.htm

  3. Resumer les inconvenients c’est bien mais il ne faut pas en oublier les avantages ! Je suis d’accord avec la plupart des choses mais à vous entendre, on croirait que seule la France est le pays au monde où il fait bon vivre. C’est un peu exagéré tout de même ;)

  4. Merci pour ton article, très intéressant. On apprécie le ton plutôt juste qui sent le vécu. C’est vrai que l’expatriation fait rêver, car on a toujours tendance à croire que l’herbe est plus verte ailleurs. On voit toujours en premier les bons côtés uniquement, et on a souvent tendance à confondre la vision du pays en tant que touriste en voyage, et la vision d’un expatrié en y vivant.

    On se renseigne de plus en plus sur l’expatriation pour peser le pour et le contre car cette idée nous trotte en tête depuis un petit moment maintenant. On échange avec des amis ayant sauté le pas pour avoir des retours concrets.

    On a eu pour l’instant des retours très positifs du Canada et la Nouvelle Zélande.

    1. Ce que j’aime avant tout dans l’expatriation, c’est la découverte.
      Il faut donc s’expatrier souvent. :)
      Après Taïwan pour 6 mois, nous partons au Portugal 6 mois ou un an peut-être, pays que nous ne connaissons pas.
      Je vous souhaite de sauter le pas rapidement Chouchou et Loulou !

  5. En Angleterre depuis quelques années, j’y ai fait l’expérience de l’exotisme pour la première fois. C’est à dire qu’après avoir pas mal voyagé et bien loin, la première fois que j’ai vu des choses radicalement différentes et que je ne comprends pas (niveau organisation, mentalité), cela a été ici, juste à côté pourtant.
    1. la langue. Même après des années, je ne comprends pas souvent l’anglais quand l’on me parle; mon accent reste aussi évident que le premier jour; pourtant, à l’écrit, jamais aucun problème.
    2. les lois. Pas trop clair que tout soit écrit, pas tellement de codes, ce système des antécédents…bien souvent on a l’impression que c’est soit arbitraire, soit féodal.
    3. la conduite. Conduire à gauche, ça va…sur les routes, ils sont en général calmes. En ville pourtant, on dirait que personne ne connait le code de la route, il est très très courant qu’on aille bien trop vite et même (ou surtout) quand il y a des foules sur les trottoirs! Vrai comportement de psychopathe très généralisé, en très fort contraste avec la douceur et politesse habituelle des britanniques…
    4. les affaires. Tout est cher, oui, et la qualité et surprenamment basse: celle des produits, des services…au bout d’un moment on a l’impression que les entreprises arrivent toujours à trouver des excuses pour se faire payer de l’argent, pour rien du tout, et ce ne sont pas de petites quantités. Et même entre amis…ce n’est pas rare, ni mal vu, qu’il soit question d’affaires comme avec des inconnus (c’est à dire ses propres intérets avant tout!). Personne ne semble gênçé quand il s’agit d’exiger, quand il s’agit d’argent, et alors tout est permis. L’impression d’avoir à faire attention à chaque petit détail; ce qui n’a aucune importance ailleurs peut te coûter des frais importants ici, sans même le voir venir.
    5. tout ce qui est dans les mains des entreprises. Par exemple le parking: dans des supermarchés, dans les hôpitaux (même aux urgences, oui!), le parking est payant. Le problème, encore plus que l’argent, c’est qu’il n’est jamais trop évident s’il faut payer et comment: des panneaux un peu cachés, des manières compliquées de payer, des tarifs incompréhensibles…hé oui!, ce sont des entreprises privées qui ont la surveillance de ces parkings comme seule source de revenus, ils ont donc interêt à ce que tout le monde commette une « infraction ». Et on en commet plein sans même pas savoir ce qui s’est passé.
    6. on paye d’énormes impôts à la mairie, pourtant la moitié des services (égouts, etc) ne sont pas assurés par eux et il faut les payer à part, à d’énormes frais aussi.
    7. tout est « a criminal offence ». Même se tromper de train (car système tarifaire très compliqué), ou circuler en vélo sur le trottoir.
    8. le gouvernement et les écoles se mêlent (et un peu trop) de l’education des enfants.
    9. le logement. Les lois favorisent très clairement les propriétaires, les locataires sont souvent dans une précarité étonnante, et ce, même lorsqu’ils payent leur loyer et suivent le contrat au pied de la lettre…
    Le manque de réglementation vient s’y ajouter: des espaces minuscules (on dit qu’encore plus que…au Japon!), des logements pas entretenus, des logements très froids en hiver…
    10. le transport public, qui est en fait privé. Des vrais monopoles (une ou deux entreprises contrôlent une certaine ligne ou région), l’abonnement mensuel (pour des villes à 1 heure de Londres par exemple) peut arriver à coûter 600 livres. Tarifs abusifs (2 fois plus cher le matin, quand ceux qui vont travailler n’ont pas le choix, etc), trains souvent très vieux et des problèmes et annulations chaque fois qu’il fait…froid…ou…chaud!
    Du côté positif, et en TRÈS fort contraste avec tous les points négatifs…
    1. timidité, politesse, non agressivité.
    2. absence de hiérarchie évidente au travail, respect des autres.
    3. caractère très positif et sens de l’humour toujours présent.
    4. grande tolérance (même si comme dans chaque société, il y a toujours des bornes).

    1. Superbe retour d’expérience, Nur.

      Un beau témoignage ciblé puisque tu ne parles que d’un pays, c’est donc très précis.

      J’ai vécu en Angleterre un an, mais j’étais étudiante, je n’ai donc pas vu les mêmes choses que toi. D’autant plus que j’habitais à Hull dans le nord (sans compter que c’était il y a 15 ans). Je pense que tu parles de Londres non ? Autre ?

      Je n’ai donc pas grand chose de plus à rajouter. Tu t’es bien lâché et je t’en remercie.

  6. Aide moi si tu peux je t’en prie j’essaie de comprendre comment faire face à cette situation.
    Donne moi des conseils si tu peux. Je n’arrive pas à aimer vivre au Maroc : Les gens sont nuls et je ne leur fais pas confiance. Ils sont schyzos, menteurs et voleurs. J’ai vu tout ça devant mes yeux. J’ai fait l’expérience et je suis très très déçu. Je ne me sens pas en sécurité non plus comme toi tu l’es à Hanoi.

    Le conseil de Michel est de s’adapter et changer son comportement mais je ne changerai pour rien au monde parce que si je le fais je serai un bandit, un mauvais, un diable comme eux.

    1. Je ne vois pas ce que je peux t’apporter à ton niveau mais à mon avis, tu ferais mieux de ne pas rester Faifai…
      Merci pour ce petit témoignage. C’est pas rose dit moi. Je suis allé au Maroc 2 semaines (en touriste) je n’ai pas vu tout ça, mais je crois qu’il y a des mauvaises personnes partout dans le monde, ainsi que des voleurs, mais peut-être es-tu en train de vivre une très mauvaise expérience. Bon courage.

  7. 100% d’accord avec Michel…
    les Français que j’ai rencontrer étaient vraiment arrogant et j’ai même eu honte une fois…
    dans l’attente de prendre un car pour l’autre bout du pays, à Bangkok, ils ont carrément débranché TV et décodeur de l’agence pour brancher leurs téléphone !!!
    :(

  8. Je vis au Brésil depuis déjà 4 ans et j’ai adoré cet article ! Quelques expériences au Brésil:

    1 – LA LANGUE
    Au Brésil on parle portugais, une des langues les plus proche du français et donc pas très difficile à apprendre (en comparaison comme d’autre langues comme les langues germaniques ou asiatiques…). Pourtant j’ai l’impression qu’en y passant toute ma vie jamais je n’arriverai a me fondre totalement dans le paysage !

    2 – LE SYSTÈME LÉGAL
    Quand la police t’arrête sur la route tu as peur même quand tu n’as rien à te reprocher. Toujours rester vigilant, un moment inattention pendant le contrôle et hop, on te planque un peu de drogue dans ta voiture, ensuite comme par magie: « Ha de la drogues ! » et ensuite « Bon alors on règle ça comment? »

    3 – LA SÉCURITÉ
    Petite anecdote: En invoquant la sécurité, la nuit les véhicules ne s’arrêtent pas au feu rouge !

    4 – LA LIBERTÉ D’EXPRESSION
    Les principes religieux peuvent compliquer la vie ! Au Brésil c’est catholique et evangéliste (protestant) à fond. Ma copine et moi attendons des jumeaux, l’échographie a révélé un risque de trisomie 21 élevé et propose aux parents un examen spécifique complémentaire. On s’est rendu chez le ginéco demandant plus d’explication sur ce risque et la le médecin te dis sans rien t’expliquer: « ne vous inquiétez pas, ce n’est rien. Et puis de toute façon il n’y a rien à faire! » (l’avortement est interdit au Brésil).

    5 – LE SERVICE CLIENT
    A la pelle, entreprise avec qui j’ai eu pas mal de soucis: TIM (téléphonie mobile), Globo (revues), TAM (companies aérienne),…

    6 – L’ARNAQUE
    Au Brésil le service c’est 10% théoriquement facultatif mais toujours inclus dans la note. Si vous n’êtes pas satisfait du service vous pouvez toujours essayer de demander à retirer les 10% mais alors la ça va être compliqué, préparez vous à attendre ! On lutte dans les premiers temps et puis on finit para faire comme tout le monde: payer sans rien dire!! Bien sûr comme on peu s’en douter, dans la majorité des cas, les 10% ne vont pas pour les serveurs mais bien pour le patron du bar/resto!

    7 – L’ALIMENTATION
    Arroz Feijão (Riz blanc et haricot rouge) TOUS les jours !!!

    9 – LE MAL DU PAYS
    Encore plus vrai quand on rentre très peu chez soi parce-que le billet d’avion, €€€€€€€, c’est pas donné !!!

    10 – VOTRE EXPÉRIENCE EST INEFFABLE
    Je pense que ce point la est de moins en moins vrai puisque les gens bougent de plus en plus. La majorités des gens ont au moins un parent parti à l’étranger ou bien sont descendant d’étranger ou bien on un très bon ami qui a vécu à l’étranger,…

    1. Superbe témoignage Pierre,

      Je comprend que l’article t’ai touché, enfin, plu !
      Lorsque je vivais en Espagne, une français m’a dit un jour, tu mettras 10 ans avant d’être intégrée ici.
      Ici en Albanie, là où je vis actuellement, niveau sécurité de la route (puisque tu en parles) il n’y a ni trottoir, ni lumière, bref on ne voit rien tout en marchant sur la route.

      Tu donnes une meilleure idée de ce que peut être le Brésil avec ton expérience.
      Merci encore et bon courage pour les jumeaux.

    1. La mondialisation a du bon Molina, c’est vrai. Tant qu’elle n’estompe pas les cultures de chaque pays au profit d’une unique qui ferait perdre cette spécificité que nous chérissons tant.
      C’est ce vers quoi tend l’Union Européenne avec son harmonisation à outrance.

      Mais je n’en oublie pas les bons côtés que tu mets si bien en exergue.

      Pour le côté français un peu fermé à l’étranger, ce sont les mots de Michel que l’on retrouve dans l’article. Pour ma part, je n’ai pas tout à fait la même expérience que lui.
      J’ai plutôt remarqué que les français avaient tendance à se rassembler du fait de ne pas maîtriser les langues étrangères correctement.
      Mais avec les nouvelles générations, je pense que cela change. La preuve avec tes petits enfants qui parlent plus de langues que moi. :)

      Et c’est une bonne chose pour représenter un beau pays comme le nôtre de bien meilleure manière que nos hommes politiques qui ne laissent pas toujours une bonne image de notre pays. Mais c’est une autre histoire.

  9. Ah ! j’oubliais ! Je confirme ce que dit un intervenant sur cette page : les français rencontrés à l’étranger sont distants et ne souhaitent pas se lier d’amitié avec vous, contrairement aux espagnols qui vous adoptent tout de suite (je peux prétendre être une compatriote des deux). Par contre, comme ces deux nationalités ont bonne réputation en Europe, on peut facilement être bien accueillis par la population des autres pays (en tous cas, c’est ce que j’ai vécu !).

    1. Pas d’accord avec vous Molina, je dirais que les Français ont plutôt tendance au contraire à se regrouper (et parfois même un peu trop). Alors s’ils ne souhaitent pas se lier d’amitié avec des personnes en particulier, c’est peut-être aussi un problème de personne…
      Je note plutôt le phénomène inverse en revanche ; à savoir des personnes qui débarquent dans un endroit et qui ont un a priori négatif sur les Français et qui ne veulent donc pas les fréquenter, à cause de ce qu’elles ont lu ou entendu de ci de là. Bizarre d’ailleurs, puisque ces personnes sont françaises aussi… C’est un peu ceux qui disent « je n’aime pas les expat » ou « je fuis les Français » alors qu’eux-mêmes sont aussi des expatriés ou des Français. , mais c’est toujours ce truc de dire qu’on voyage mais… attention, on n’est pas comme les autres !! J’ai toujours trouvé ça super marrant. On ne peut pas s’entendre avec tout le monde mais mettre tous les Français ou tous les expat dans un même sac de négativité, ça fait rigoler quand on est soi-même de la même « espèce » et d’autant plus qu’expat ne signifie pas forcément nanti ; c’est juste quelqu’un qui vit ailleurs.
      La remarque de Michel par exemple me fait carrément halluciner

      « La crème du pire revient aux femmes d’expatriés. […] Les maris ne pouvant leur offrir le même standing de vie, elles en chercheront un nouveau ! »
      Comment oser écrire de telles inepties en toute sérénité ??? Il a des statistiques ??? Sa propre femme ?? Qu’il cherche alors ses responsabilités d’époux quitté de son côté plutôt que de tirer des conclusions tirées par les cheveux
      Le « pire du pire » pour reprendre son expression n’est ni les expats ni leurs femmes, mais plutôt les gens comme Michel.

  10. Bonjour Haydée, Cette page est très agréable à lire, concise et précise à la fois. Je m’y reconnais. En ce qui me concerne, mon expérience se limite à l’Europe et à des pays où j’ai de la famille par alliance ou pas : Espagne, Allemagne (ex-RDA), Angleterre, Italie et bien sûr la France où j’habite (en tant que descendante de parents espagnols). Donc, je suis une étrangère (et heureuse de l’être) partout et, par conséquence, une européenne convaincue. Mes petits-enfants parlent 4 langues et l’une apprend aussi le japonais. A mon avis, c’est ce vers quoi nous nous dirigeons avec la mondialisation. Un contact entre les différentes populations, la découverte de la culture des autres (qui nous fait, par comparaison, comprendre la nôtre), un enrichissement en fin de compte.
    A noter qu’il y a bien une Europe du Nord et une Europe méditerranéenne, climat, histoire et mythes y sont pour quelque chose.
    Des personnes de ma famille ont vécu et travaillé en Amérique latine et s’y sont senti bien accueilli (parler la langue aide un peu). Même chose aux États-Unis. Les gens de base, en principe, sont sympathiques et accueillants. Vive les voyages à l’étranger ! Il existe encore des lieux exotiques qui nous dépaysent !

  11. Bonjour Haydee,

    quel article juste sur l’expatriation à long terme !

    J’habite à l’étranger depuis bientôt 16 ans, et c’est vraiment de plus en plus dur de comprendre les Français, et pourtant je suis restée Europe !
    Du coup le mal du pays je l’ai plus pour le premier pays dans lequel j’ai commencé la vie hors France…

    Sur l’expatriation: pas de mal de Français voient cela comme partir avec un contrat en or, des avantages etc, mais souvent, et de plus en souvent je pense, ces contrats sont remplacés par des contrats locaux: et la plupart des expatriés a ce type de contrat et ne vit donc pas l’opulence véhiculée par les clichés (je parle surtout de ce que je connais et vois en Europe)…

    1. Bonjour Carine,

      Je confirme ! Mon père a vécu une expatriation lorsqu’il était plus jeune, à l’époque il me disait qu’il était le roi de la piste avec tous les avantages donnés d’office. Aujourd’hui c’est une autre histoire et les places sont chères.

      Après tout dépend avec qui tu pars. J’ai un couple d’amis qui part régulièrement avec des ONG, principalement avec « Solidarité » et vu comme ils préfèrent se barrer chaque fois, je ne doute pas une seconde que leur train de vie est bien plus intéressant qu’à Paris. On se demande à force qui bénéficie le plus des aides des ONG…

      Pour revenir à ton cas, après 16 ans à l’étranger, je peux comprendre que ta mentalité s’éloigne de celle des français.

      Et quel était ce pays, le premier qui te manque tant aujourd’hui ? :)

  12. Point n°2: la France, le pays des droits de l’homme??? Mon oeil, j’en ris encore. Passe juste quelques temps en Allemagne, tu sauras ce qu’on appelle « pays des droits de l’homme »…

  13. Je me retrouve complètement dans cet article! A peine mon bac en poche, je suis partie vivre à Londres, puis à Berlin, et j’ai appris peu à peu ce que l’expatriation longue-durée signifiait.
    Mais depuis septembre, je vis en Corée du sud, et c’est tellement plus différent ! La moindre chose est nouvelle, la culture est tellement riche qu’elle peut paraitre incompréhensible à première vue, il faut du temps pour comprendre les gens, leur histoire et réellement se sentir « chez soi » dans un pays comme la Corée.
    Mais c’est tellement enrichissant… En effet, ce que l’on vit au quotidien est indescriptible. Oui, la nourriture française me manque horriblement, mais à l’inverse, ne pas manger de janjangmyeon minimum une fois par semaine sera un supplice à mon retour. On apprend tant sur soi, sur les autres, sur le monde en général, qu’on en revient foncièrement changé…

  14. J’ai trouvé ton article vraiment pertinent et intéressant. Vivant actuellement dans un Pays étranger pour mes études universitaires, j’ai pu remarquer quelques similitudes, certes dans une moindre mesure puisque j’habite dans un pays Francophone (Le Québec), mais les différences sont là, souvent sont ceux qui pensent partir vivre dans un autre pays en espérant découvrir une sorte d’Éden, que tous ce qu’ils réaliseront seront facilités ou couronnés de succès. Souvent ces mêmes personnes, j’ai remarqué qu’ils ont tendance à rester fermés dans leurs idéologies et leurs habitudes (l’image du Français se plaignant à longueur de journée) entrainant un certain isolement. Lorsque je suis partie au Québec, j’ai pris la peine de me renseigner sur leurs idéologies, leurs modes de vie (proche du notre puisque Francophone et Occidentaux) ou leurs loisirs (les médias nationaux ou les films émettent des intérêts de population face à telle situation… comme la perception de la précarité professionnelle ou bien des événements festifs). La majorité des gens penserons maladroitement que la majorité des Québecois sont plus gentils ou sociales que nous, ce qui n’est pas faux pour l’accueil, certes ils utilisent moins la formalité que nous et ont plus tendance à discuter de manière informelle aux inconnus. Devant cette image, la majorité des gens penserons qu’il sont vraiment plus amicales qu’en France et là je peut vous le dire sans hésitation : c’est FAUX, la plupart des Québecois ne lies pas de profondes intimités (à la différence des Français) ou consacre une bonne partie de leurs temps libre avec leurs amis en leurs accordant une place importante de leur vie (je ne dis absolument pas que c’est le cas de tout les Québecois). Les Français ont tendance à être extrêmement intimes et proches de manière informel avec leurs amis et leurs conjoint(e)s (c’est un atout et une très bonne chose au niveau social et tellement réconfortant). Beaucoup de Français résidant là bas et adorant cette magnifique région ont étaient choqués et tous on remarqué cette différence qui les surprennent fortement. C’est une culture différente, certes nous ne sommes pas éloignés culturellement, mais ces différences sont visibles. Surtout ne pas laisser les stéréotypes nous dominer, mais plutôt s’adapter en se disant que nous ne somme pas chez nous mais chez eux et vous verrez, il n’y a aucune raison de se sentir mal à l’aise, au contraire, ceux vivant constamment dans le cliché sont tout de suite observés et critiqués par la population locale. La preuve, moi même n’utilisant pas le cliché (ou de manière réduite) et me forçant à m’intégrer (l’accent n’est plus un problème pour moi en sachant qu’ils n’ont pas d’accents, mais nous oui puisque nous sommes chez eux !) j’ai pu facilement m’intégrer et me faire aimer, j’ai même entendu « C’est bizarre pour un Français tu est gentil et respectable« . Voyez l’image que nous donnant, puisque malheureusement le Français moyen,ou bien l’Américain moyen, l’Espagnol moyen, L’Italien moyen, bref nous les occidentaux…. n’apprenons rien de nous même, ni même la peine de s’interroger, préférons se fier aux idées souvent irréalistes et floues. Dire à un Québecois « vous êtes tous gentils«  c’est l’exemple de l’imbécilité pure, de ce fait qu’on le considère comme quelqu’un de différent par nature (qu’il n’est pas censé l’être), en gros c’est comme : « t’est mignon, mais un petit bizarre« , voilà ce que les préjugés cachent aux fonds d’eux. SVP les gens apprenaient à ne pas être con, les Français ne sont pas plus « sauvages«  ou agressives que les autres (bien au contraire, faites-vous confiance), juste chaque peuples agissent différemment selon leur environnement et leur intérêts (en gros personne ne valent mieux que d’autres) … Désolé pour ce commentaire interminable, j’ai décidé de l’écrire, car comme je les dis plus haut je trouve ton article très intéressant et réaliste. Merci.

    1. Merci Victor,
      Tu as bien raison de souligner le fait qu’il ne faille pas rester sur nos aprioris. Et puis il n’y a pas de raison ! Pourquoi y aurait-il plus de « malintentionnés » ou de « méchants » dans un pays plutôt qu’un autre ? ;)

      Ton témoignage vérifie mes propos. Je ne dis pas que les choses sont figées, mais c’est ce que j’ai pu ressentir suite à plusieurs séjours de longue durée à l’étranger. En tant qu’étudiante également.

      D’ailleurs que fais-tu exactement au Québec, quelles études ? Et pour combien de temps ?

  15. Effectivement il y a pas mal de contraintes à être expat dans un pays comme le Nigéria, nous sommes souvent confinés dans nos résidences puisque c’est ce que nous imposent les sociétés qui emploient les expats, ceci dit à Lagos par rapport aux autres villes du pays on arrive à avoir un semblant de vie normal, le weekend on sort pas mal, et si on a envie de sortir aller faire la fête la nuit eh ben on y va ^^…

    J’ai fini par m’habituer à ce genre de vie, puis la société qui emploie mon mari nous bichonne et nous chouchoute pour compenser ce manque de liberté, ils sont vraiment cool et flexible avec chacune de nos demandes, ce qui n’est pas le cas de toutes les compagnies quand j’entends ce que me racontent d’autres françaises ici… mais nous rentrons tout de même 3 fois par an en France, et là on profite à fond, on apprécie vraiment chaque instant :-)

    Bonne continuation, ton blog est super

    Fafa

    1. Merci encore Fafa, tu nous permet d’y voir plus clair.
      J’ai eu l’occasion de travailler avec une entreprise qui me chouchoutait à chaque déplacement, donc j’ai une idée de ce que tu vis et en effet, ça change tout.
      Profites bien alors que ce soit au Nigéria ou en France.
      Merci pour le compliment que je prend avec plaisir.

  16. Excellent cet article, tout est bien vrai. Concernant le cliché sur les expats/ femmes d’expats, je comprends l’avis de Michel mais aussi l’avis de celles que ça peut froisser un peu… je suis moi même femme d’expat, au Nigeria. J’ai bossé une année puis je suis restée à la maison pour m’occuper de ma fille… ici il y a un tas d’anecdotes sur ces femmes françaises qui refusent de se mêler à la population, qui refusent d’apprendre ne serait-ce qu’un peu l’anglais et qui ont du mal à redescendre sur terre lorsqu’elles retournent en France, car quand t’as une bonne, un cook et un chauffeur, c’est facile de sentir une couronne de reine te pousser sur la tête!
    Pour être certaine de bien vivre une telle expatriation il faut relativiser, et aborder les choses et les gens d’une autre manière qu’en France, car le Nigeria c’est pas la France! Même si c’est chiant de toujours passer pour l’étranger ( ici t’es carrément une liasse de dollars sur pattes!) il ne faut pas que cela soit un frein à la rencontre avec les « autres ». En Afrique il faut surtout avoir beaucoup d’humour, et une patience à toute épreuve. Une fois que tu as ça, ton rapport aux autres change.

    A+

    Fafa

    1. Merci Fafa Nomad,

      On retrouve le phénomène de liasse sur pattes dans beaucoup d’endroits dans le monde, ça m’a fait cet effet en Thaïlande ou au Pérou, par exemple. Mais j’étais en mode touriste à l’opposé de toi.
      Et je suis curieuse, tu dois te cacher tous les soirs chez toi ? Sur ton blog tu disais qu’il y avait tout de même un certain nombre de règles à respecter (qui j’avoue font peur si on prend l’ensemble). Ce n’est pas trop dur à vivre ? N’est-ce pas finalement très contraignant ? Ou je me fais des idées dans mon cocon parisien ?
      Merci pour ton commentaire et témoignage.

  17. Découvrir que les deux-pattes voyagent est pour moi un véritable bonheur : cela me prouve que certains sont capables d’évoluer. Ce n’est que par la confrontation à l’autre que chaque conscience se transforme et s’ouvre.

    Tout d’abord, je tiens à me présenter : je suis un chat (siamois de surcroît) et peux communiquer avec vous par le truchement d’internet, ce qui me réjouis le cœur. J’en suis à ma troisième vie et j’en profite pour exprimer enfin mon goût pour la poésie et le récit. Je raconte sur mon Carnet de bord (ce que vous appelez blog) ma deuxième vie, sur le monde de Belmilor, dans lequel j’enseignais l’Histoire Morale de la Magie.

    Aujourd’hui, je m’adapte au monde deux-pattes (ceux que vous nommez humains) à chaque instant : voyager sur internet permet de découvrir des univers incroyables. Fort heureusement, ami lecteur, nous pratiquons la même langue. Je serais bien embêté si je devais m’exprimer ici en vietnamien.

    En parcourant les commentaires, j’ai souri de plaisir : Emma partie avec ses petits, et heureuse de vivre loin de son pays, Melissa, Lucie, Arthur… (pour ne citer qu’eux) confrontés à l’intimité de la connaissance d’un autre monde et, surtout, cet apprentissage de chacun à l’adaptation.

    Ce qui rend le deux-pattes mauvais est la toute-puissance. Dès l’instant où il voyage dans l’autonomie, il se confronte à l’autre et doit donc s’adapter… pour être adopté par l’autre.
    S’adapter pour être adopté sera mon mot de la fin…
    Très belle continuation à tous !

    1. Salut Eschylle,
      C’est appréciable de lire un « lol cat » mieux écrire que la plupart des humains. ;) Même si tu t’écartes un peu du sujet initial en parlant de toi.
      Oui, l’adaptation résume bien ce à quoi nous devons nous plier pour intégrer d’autres mondes. La toute-puissance force les autres à s’adapter et se complaît dans la rigidité de ses exigences. Pas facile de se faire adopter ainsi et de réellement goûter à la culture de ces autres. Heureusement qu’il reste des Emma, Melissa, Lucie ou Arthur pour nous conforter dans la bonne voie.
      Merci et longue 3ème vie.

  18. Super article!
    Depuis 11 ans à l’île Maurice, je ne pense pas rentrer en France! Et quand les bonnes saveurs de France ma manquent… je cuisine, et c’est comme ça que mon premier blog est né! Mes recettes depuis ma cuisine à l’île Maurice. Et quand on est bien si longtemps à l’étranger, on change et les priorités aussi!
    La plus belle experience de ma vie! Et je recommande vivement. Pour chacun l’expérience est unique, je crois que l’on ne peut pas generaliser. Moi je suis partie seule avec mes deux fils, 5 et 8 ans, simplement à l’aventure. Alors meme si vous avez des enfants et que vous êtes seules, tout est possible! Bon vent à tous!

    1. Intéressant l’histoire de la naissance de ton blog !
      J’aimerai bien goûter un repas français cuisiné avec des produits de l’ile Maurice ;)
      Ton expérience va stimuler plus d’une personne. Ca me donne envie de faire un tour.
      Comme je te disais sur notre cher réseau facebook, un ami vient de s’installer, je suis pressée de faire la comparaison de vos ressentis.
      Un grand merci

  19. Alors c’est marrant j’ai pas vraiment vécu les mêmes difficultés ici au Maroc.

    Ils parlent tous Français, la bouffe est délicieuse, l’administration est copiée collée de celle de la France… Et ce qui est sympa, c’est que les Marocains ne font jamais rien qui te donne l’impression d’être un étranger (bon à part dans les endroits touristiques :)

    Non, ici les difficultés sont presque toutes liées au logement : problèmes de bruit, réparations incessantes, prix des meubles, difficulté à trouver des artisans qui font un travail correct…

    1. Salut Nico,

      Ton expérience est intéressante et bravo pour ce changement de vie au Maroc.

      Je me suis arrêtée à 10 car la liste pouvait bien sûr être plus longue. A chacun son expérience.

      J’aurai pu mettre sans problème cette difficulté dans mon article et maintenant que tu m’en parles, j’ai une anecdote à ce propos. Je connais un couple de français partis au Maroc il y a quelques années maintenant, ils ont ouverts leur commerce de babioles traditionnelles du pays, et à l’époque ils m’avaient fait remarquer ces difficultés que tu rencontres. Ils se sont faits arnaquer également lorsqu’ils ont voulu confier leur site internet et marchander n’était pas toujours un tâche facile. Donc voilà, je confirme !
      Merci

  20. Je vois tout à fait le genre Lydia ! Et tu vas le retrouver à ton retour ? Tu pourras à nouveau parler de ton voyage :)
    Tiens dont je suis en train d’écrire un article globalement sur les choses que nous apprenons d’un voyage long court. Tu m’as donné une phrase à rajouter : On devient moins exigeant. Je note !

  21. Je pense que le mal du pays est sûrement la pire des choses dont on peut souffrir à l’étranger. En effet, avant le départ, on a souvent une image surréaliste du pays où on va. Et souvent à l’arrivée, on est un peu déçu. Mais finalement, l’expérience vécue est juste indéfinissable!!!

    1. Le mal du pays, on le vit souvent à l’arrivée comme tu dis Maria, après « ça se tasse » :).
      Lorsque je suis arrivée en Argentine, j’étais seule et le premier jour a été infernal je dois l’avouer. J’avais envie de faire demi tour. Je savais que je repartait pour un long temps d’apprentissage des lieux, des gens, d’alliance amicale, d’activités nouvelles.
      Après quelques jours, mon petit malheur avait disparu, je rencontrai des gens, j’avais trouvé des activités qui me correspondaient, mais j’étais toujours aussi perdue dans les rues !

  22. Ah ah ton com me rappelle une fois où j’étais (Lydia) à un repas de travail, et un mec n’arrêtait pas de raconter comment il avait traversé le Brésil en sac à dos. Ça aurait pu être intéressant, mais on voyait bien qu’il le faisait juste pour être le centre d’intérêt et montrer qu’il était plus fort que tout le monde, parce qu’il était un aventurier LUI, et qu’il allait pas au Club Med LUI. Tu vois le genre? Au bout d’une bonne heure de discussion stérile, je lui ai simplement glissé « nous on va partir faire le Tour du Monde en sac à dos » J’ai fait un peu celle qui faisait mieux que les autres, hein, mais au moins il a fermé son caquet, d’ailleurs je crois même qu’il ne m’a plus jamais parlé. Je n’étais plus « impressionnable »…
    On s’éloigne de ton sujet de départ, désolée!
    Pour y revenir, on a beaucoup appris pendant notre voyage ça c’est sur. On a relativisé beaucoup de choses et on s’est rendu compte qu’on avait beaucoup de chance dans notre pays. Une chose parfois énervante, c’est ce que tu appelles le Service Client. C’est clair qu’il faut totalement oublier le « Satisfait ou remboursé » quand on voyage, et payer parfois pour un mauvais service, et se faire du coup arnaquer… Mais du coup ça nous rend bien moins exigeant!! On sait qu’on n’a pas trop le choix, alors on fait avec ce qu’on nous donne, sans rouspéter…

  23. On a bien ébauchés quelques autres plans de voyages, mais pour le moment on avoue qu’on sera contents de rentrer. De retrouver la famille, les amis, un contexte connu, et de ne plus avoir à toujours préparer le lendemain.
    Mais on ne se fait pas d’illusions, on est quasi certains que l’envie de repartir se fera sentir très vite…
    Concernant les français, on remarque en effet que par rapport à beaucoup d’autres nationalités, ils sont souvent plus fermés, plus critiques, moins enclin à profiter simplement des joies simples. Tout doit être toujours justifié, expliqué, et il faut aussi souvent adhérer au courant de pensée en vogue sous peine de se voir expulsé sans ménagements… A travers l’actu, les FB de nos amis, on note pas mal de pessimisme aussi, sûrement dû à une actualité trop chargée, mais il faudrait peut être juste qu’ils éteignent leur TV, et qu’ils ne s’occupent que d’eux même avant d’aller toujours chercher une nouvelle raison de râler…

    Voilà, c’est dit, je sens que je ne vais pas me faire des amis!!! Hihi!

    A bientôt,
    Lydia, Nowmadz

    1. En tout cas Lydia et Julien, je vois que ce tour du monde vous a beaucoup apporté. Ou tout du moins vous vous êtes rendu compte de pleins de choses. Je n’exclus pas que vous aviez déjà compris beaucoup de choses avant ce voyage :).

      Mais c’est normal qu’ils soient critiques, ce sont eux les meilleurs héhé. Les français ont tout compris à la vie. En fait c’est comme s’il avait déjà tous voyagé toute leur vie… (devant la télé).

      Trêve de plaisanteries, je ressens beaucoup de jalousie de la part des français pour tout et n’importe quoi. Lorsque l’on parle d’une chose sympa, ils ont tendance à snober nos propos, ou rapidement à ramener le sujet à eux ou à leur exploit ! Mais là je généralise …

  24. Ce top 10 est vraiment aléatoire selon le pays ou l’on se rend ! J’ai vécu 5 mois au Canada, encore moins de soucis de sécurité qu’en France, tout pareil pour mes 4 mois à Shanghai !

    Pour la nourriture, par contre, je suis bien d’accord ;-)

    1. Salut Bruno, c’est une vision générale en effet. Concernant la nourriture, petite quesiton à part : mange-t-on bien à Shanghai non ? Et au Canada, comment est-ce ? Merci !

  25. Ce qui est parfois un peu « triste » c’est lorsque tu t’enflammes pour ton histoire et tu vois que ton interlocuteur t’écoutes poliment mais sans plus.
    Cela refroidit, alors les autres fois tu restes plus vague…

    et puis l’intérêt des autres n’est pas le tiens. Oui c’est sympa d’aller voir les incontournables mais moi ce qui me touche c’est le partage unique et fugace d’instants de vie du quotidien avec les locaux et ça… c’est indescriptible. A part d’autres voyageurs, cela n’intéresse pas forcement grand monde.

  26. Que la famille ne comprennent pas notre passion dévorante est une chose, mais surtout ils ne comprennent pas ce que nous pouvons vivre au quotidien avec ces expériences de voyage. C’est plutôt de ce vécu dont il est question.

    Mais tu as raison Piotr : il faut trouver des compromis avec la famille et le mieux est de ne pas trop parler de soit pour éviter de les submerger de nos récits.

  27. « Lorsque vous reviendrez en France, vous expliquerez certaines choses à vos amis et familles, et à moins de vous avoir accompagné ou d’avoir vécu certaines expériences similaires, ils ne vous comprendront pas… vraiment. »

    Au bout d’un moment, seuls d’autres voyageurs comprennent cette passion dévorante. Il faut faire avec… la famille aime les photos, moi j’aime les souvenirs. On trouve des compromis.

  28. Wow, depuis 9 mois et des brouettes que nous sommes en voyage, nous sommes passés par tous les cas de figure dont tu parles… L’actualité étant à notre retour prochain, nous sommes un peu anxieux à l’idée de retrouver notre pays. Il est vrai que de l’étranger et après tant de mois passés au contact d’autres populations, on a l’impression que le français est aigri, découragé et râleur… Ça donne envie! Et puis on appréhende la confrontation avec la réalité, ordinaire, après ce voyage extraordinaire…

    1. Salut Nowmadz, j’ai donc parlé de choses bien vraies si je comprend bien. C’est la réputation du français du moment, plus que jamais j’ai l’impression. Concernant cette réalité ordinaire, puisqu’elle vous fait un peu peur, êtes-vous déjà en train de planifier un autre grand voyage ? :)

  29. Effectivement la sécurité est l’un des points les plus sensibles lorsque je pars à l’étranger.
    il est difficile de s’adapter à toute forme d’insécurité surtout si l’on a vécu dans une ville paisible en France. Il faut donc bien se préparer et s’adapter au pays dans lequel on va se rendre.

  30. @Jean-Claude
    Je n’avais jamais vu les choses sous cet angle concernant la différence entre les pays fraîchement sortis de la colonisation et ceux qui en ont oublié les ravages ou n’ont jamais vécu cette occupation. Quoique j’imagine bien les habitants d’Amérique du sud toujours subir le joug des anciens colons espagnols par d’autres biais, comme l’économie par exemple.

    Ton constat prouve bien que l’expatrié d’il y a quelques dizaines d’années était un privilégié bénéficiant d’avantages inimaginables dans notre métropole. Pouvait-on le qualifier de nanti au détriment de la population locale ? Ou simplement de « patron protecteur » permettant aux locaux à son service de vivre mieux que leurs voisins ?

    Je me demande également si ce genre de vision de « l’expatrié colonisateur » est toujours d’actualité en 2013 ou si ses privilèges ne se sont pas réduits en peau de chagrin… Je pense plus aux pays d’Afrique, toujours sous la coupe politique française qu’ailleurs, ou la colonisation de notre pays n’est plus ou n’a jamais été.

    Et qu’en est-il de l’expatrié français dans les pays d’Asie ou d’Amérique latine ? A t-il la possibilité d’obtenir autant d’avantage que sont homologue posté en Afrique ? Il en possède, c’est indéniable, mais jusqu’à quel point ?

    Ce que je comprends aussi à travers tes mots, c’est l’extrême difficulté à se réadapter à une vie « d’européen normal » qui devra faire beaucoup plus d’efforts pour s’élever au dessus de sa nouvelle condition. Travailler 10 heures par jour dans un cadre d’expatrié privilégié semble plus simple et plus gratifiant que d’en travailler 8 dans la difficulté et l’indifférence de notre bon vieux pays.

    C’est un constat qui a le mérite d’être honnête là où bon nombre de nos expatriés ont tendance à faire l’impasse quand ils nous expliquent leur condition !

  31. Salut Leslie,
    Encore un bel exemple du problème d’intégration comme celui de la mère de Haydée. Je pense que nos racines nous colleront à la peau toute notre vie même avec la meilleure volonté du monde pour s’intégrer !
    J’ai travaillé en tant qu’éducateur sportif dans les banlieues parisiennes difficiles. J’ai pu constater que même les enfants de maghrébins, français de naissance et parfaitemenent intégrés à la vie française, sont perçus comme des étrangers ! Et je parle de ceux qui ne rejettent pas notre système, au contraire. Comme quoi l’intégration peut même prendre plusieurs générations avant d’être effective. Et même ainsi la différence subsiste…

  32. Ah ça c’est sûr, un étranger sera toujours un étranger. Mes parents sont au Québec depuis 28 ans et pourtant ils se font bien rappeler qu’ils ne sont pas d’ici. « Vous avez un petit accent, vous venez d’où? » Je ne crois pas que c’est méchant, c’est avant tout par curiosité, mais je pense qu’à la longue ça puise quand même de l’énergie. Au final, comme ma mère me disait dernièrement « tu te rends compte, j’ai passé plus de temps ici qu’ailleurs et on continue à m’en parler! ».

  33. Mon retour d’Abidjan…

    La Côte d’Ivoire et Abidjan sont pour moi des souvenirs lointains, très exaltants certes mais aussi très professionnels. Le « voyage » et toutes ses perspectives n’avaient pas alors la même optique ni la même définition qu’aujourd’hui. Revenir d’un pays tropical où l’empreinte française subsistait très fortement n’est pas comparable aux voyages en Argentine, au Pérou ou en Thaïlande. Ces derniers pays gardent leur culture propre et la colonisation espagnole en Amérique latine est déjà très ancienne malgré toutes ses séquelles, notamment la langue officielle. Quant à Bangkok, elle n’a jamais subi le joug colonial.

    On le sent bien quand on est passé dans des pays ex-colonisés et d’autres qui ne l’ont pas été depuis des siècles ou ne l’ont jamais été. Les mentalités sont différentes, on n’y trouve pas la référence ni la révérence vis-à-vis des anciens « patrons » ou « protecteurs ».

    Mon retour d’Afrique m’a mis en face de la métropole française avec ses bruits de capitale et ses contraintes occidentales : travail, factures, métro, pollution, froid, mines grises et pessimisme général, ça existait déjà alors ! Sans compter les enfants, j’en ai eu trois ! De plus, à Abidjan, j’étais un peu un prince tandis qu’à Paris, j’ai dû descendre du dos de l’éléphant pour ressembler à tout le monde. Ça c’est différent, je te le garantis.

    La grande différence entre Paris et Abidjan, c’était mon état d’esprit. J’y travaillais dur, plus de dix heures par jour mais je ne le ressentais pas. Par contre, travailler huit heures en France c’est affligeant et on en sent le poids sur le dos. Une autre différence était mon horizon, mes perspectives. En Côte d’Ivoire, je vivais mon quotidien légèrement sans migraine ni confusions dans ma tête. A Paris, j’ai découvert cette contrainte : me loger correctement avec ma petite famille, trouver et garder mon boulot, bien gagner ma vie, obtenir mon permis de conduire alors que là-bas, je roulais sans permis, trouver une gardienne d’enfant pour ma toute dernière qui n’avait pas encore ses deux ans !

  34. Coucou
    Pour répondre à ta question : oui je suis au Québec en ce moment : en 3 jours je ne peux pas juger un pays sauf à dire qu’il y fait très froid et que c’est beau et n’y restant qu’une semaine avec au milieu 2 jours de tempête de neige, je ne peux pas juger. Mais ton article m’a donné des idées d’articles parce qu’avec 5 voire 6 différents pays testés 5 expériences d’accueils sur 4 continents… J’ai à dire finalement.

  35. Ah c’est qu’habiter à l’étranger n’est pas toujours facile. Personnellement, ça fait mon 5ème pays (sur 5 continents différents) où j’habite (Tunisie, France, Australie, Canada et Japon) et au final certaines situations d’adaptations sont les mêmes, tandis que d’autres sont vraiment spécifiques au pays où l’on se trouve. Le Japon tient d’ailleurs une sacré palme, mais pas nécessairement pour les points que tu cites ici, c’est plus le fait de ne pas pouvoir devenir « japonais » même si tu restes longtemps et que tu maitrise tout comme les locaux.
    Au final, pour moi, le plus important c’est l’intégration au sein de la population locale (et je veux dire par là, pas nécessairement les étrangers implantés de le pays) qui est le plus important facteur.

    1. Bonjour Tunimaal,

      Beau parcours et merci de venir compléter mon article.
      Je rêve bien évidemment de partir au Japon, pour sa culture si unique. J’ai souvent entendu dire que l’intégration totale était presque impossible, notamment dans les pays asiatiques.
      J’en parlais à un ami hier qui vit au Vietnam depuis quelques mois que si je venais y vivre, je me mettrai définitivement à la langue pour les mêmes raisons que tu évoques, c’est à dire l’intégration avec les locaux.

      En Thaïlande, j’ai rencontré une bande d’expatriés français qui vivaient dans le pays depuis plusieurs années (entre 4 et 11 ans) et aucun d’entre eux ne parlaient le Thaïlandais, cela m’a surpris.

  36. @Haydée (dommage qu’il n’y ait pas de système de réponse) : J’ai bien compris !
    Pour ma part, je reste ignorant par rapport à votre débat sur les expatriés. Je pense rester en France, et partir peu. Trop de choses à découvrir. L’envie de me détacher de la culture coca-cola de l’occidental qui s’implante et dénature (les blogueurs que je lis sont heureusement sincères, mais combien sont-ils…), l’envie aussi de « mériter » chaque voyage… Un tas de sentiment que je ne saurais bien décrire maintenant. Surtout que comme cette anecdote de soirée me l’a appris, tout reste à faire

    1. Salut Arthur, eh non, il n’y a pas de système de réponse, car suite à ma présence au WordCamp 2013 en janvier, les conférenciers WordPress m’ont vivement conseillé de les enlever : C’est une question de référencement et du « duplicate content » :). C’est vrai que c’est moins pratique, mais tu as bien fait de mettre « @Haydée » du coup.
      Tu parles de trop de choses à découvrir en France, c’est bien ça, je n’ai pas bien compris ?
      Si oui, je le pense aussi tout comme à l’étranger.

  37. Je me reconnais dans pas mal de points: la bouffe me manque parfois (bon, pas au point de me faire livrer de France non plus, hein), l’administration aussi. Je suis expat’ depuis 2008, un an en Roumanie et depuis en Angleterre, ce qui me choque c’est le décalage avec la famille et les amis à chaque retour en France. On prend vraiment des chemins différents et c’est de plus en plus difficile de garder le lien. L’expatriation c’est une expérience qui se vit et c’est difficile de faire comprendre ça à son entourage, la distance n’aide pas…

    1. Lucie, tu fais bien de ne pas te faire livrer ton… camembert, quoi qu’il sera livré « bien fait » :)

      Je comprend très bien ce décalage, je l’ai vécu également avec certaines personnes, heureusement pas toutes. Mais généralement, ils connaissaient le voyage long court aussi.

  38. La nourriture française est ce qui m’a toujours manqué lors de mes séjours, en revanche pour le reste non, pas du tout, je trouve vraiment l’herbe plus verte ailleurs :D

    1. Salut Florine, je ne cesse d’entendre depuis le début de mon périple en Asie qu’en France tout le monde est aigri. Je ne sais pas quoi en penser. Je n’aime pas trop les généralités de toute façon. Tant mieux si peu de choses te manquent, mais tu es où d’ailleurs ?

  39. Bonsoir Haydée,
    En tant qu’ex-expat (4 ans aux Etats-Unis, prequ’un an en Italie) je confirme: c’est pas tous les jours facile. Même pour une culture qui semble proche et/ou que l’on croit connaître. Je me revois en train de me morfondre pour trouver du pain digne de ce nom, ou ma frustration face au système (inexistant) de protection sociale, mon accent (malgré mes meilleurs efforts) et ma façon de m’habiller qui trahissaient mes origines (par contre, le client est vraiment roi aux Etats-Unis… Et en effet, cet espèce de déconnexion avec la famille lors du retour: ils ont évolués de leur côté, ensemble, et moi du mien. Et il y a plein de clichés à briser.

    1. Salut Mélissa,
      5 ans d’expatriations, ça chiffre ! Parles-tu l’Italien du coup ?
      Concernant le pain, je peux imaginer … As-tu essayé d’en faire toi-même du coup ?
      Tu as déjà eu des problèmes de santé qui t’ont portés préjudice (et à ton portefeuille aussi) ?

      Je sais que ce n’est pas si simple pour avoir déjà tenté :)

      Je te pose pleins de questions, car ton expérience m’intrigue, j’espère que ça t’ira.

  40. Je suis en grande partie d’accord avec tout ce qui est dit dans cet article. C’est vrai que le fait de raconter cette expérience, avec tout son lot d’anecdotes, est souvent compliqué à expliquer lors de son retour en France.

    1. @ Istanbul,
      Nous même n’avions rien compris au pays avant d’y aller souvent (enfin j’exagère), mais il n’y a rien de tel que la pratique.

  41. De tout ce qui est écrit, ce qui me fait peur quand je vais partir c’est l’incompréhension qui va s’installer avec les proches… Ce n’est pas la 1ère fois que je lis ça. :( Toi tu vis un quotidien extraordinaire, qui ne l’a pas été pour tes proches donc ils ne comprennent pas qu’on en parle tout le temps… (en fait je l’avais déjà un peu remarqué sur les voyages de 3 semaines donc je n’imagine même pas sur 6 mois…)
    Un super article, merci Haydée, bises

    1. Salut Caroline (Miss Tongs ;)
      J’ai une copine qui me l’a confirmé il y a peu ! Après 6 mois en Nouvelle Calédonie pour son premier voyage. Elle y est encore après plus d’un an. Elle m’a envoyé un long mail pour me faire part de ce phénomène : la relation avec ses proches. Elle et sa meilleure amies ne le sont plus !

      Je pense que c’est ce long message qui m’a inspiré cet article.
      Mais il ne faut pas prendre cela comme un mal, ne dit-on pas que « les amis, ça va ça vient » ? :)
      En te disant cela, je veux juste dédramatiser un peu ce « faux » problème. Ce n’est qu’une question d’évolution différente des uns et des autres.

  42. Bonjour Haydée,

    J’ai bien aimé lire ton post car il est assez complet. et je me suis un peu retrouvée dans certaines catégories surtout l’alimentation. Ici ce qui me manque le plus ce sont les gâteaux et les viennoiseries.

    Je suis du même avis que Joana, les retours en France sont très très dur. Souvent, j’ai eu l’impression d’être une étrangère dans mon propre pays de naissance.

    Je vis au Cambodge depuis 1 an et concernant les expatriés il ne faut pas tous les mettre dans le même sac. Mais il faut reconnaître que certains peuvent être odieux vis à vis de la population locale et vis à vis d’autres expats. Mais je pense que le plus mauvais chez un expat c’est sa jalousie.

    Effectivement, l’expatriation est très difficile pour les femmes car souvent elles suivent leurs maris et elles se retrouvent dans un pays où elles n’ont plus d’amies, et de vie sociale donc il faut qu’elles recommencent tout à zéro et ce n’est pas facile. Car souvent c’est au travail ou dans le cadre du travail que l’on fait des rencontres.

    Il y a un livre qui est sortie au Cambodge sur les expatriés. C’est assez drôle et on s’y retrouve forcément. La drôle de vie des expatriés au Cambodge de frédéric Amat.

    1. Bonjour Lucie,

      Serais-tu dans la catégorie de ceux qui emmènent leur camembert dans leur valise ? ;)
      Ah le Cambodge, je n’aurai malheureusement pas le temps d’y passer, mais seulement de le traverser. J’ai fait le choix de visiter le Laos et le Vietnam cette année, ce sera pour une prochaine fois.
      Si tu y es restée un an, c’est que tu as une bonne raison, tu t’y plaît ? Est-ce le travail qui t’y a envoyé ? Je suis curieuse !

      Je comprend ce problème de réintégration des femmes d’expats. Rien que de partir vivre seule dans un pays même en travaillant, est déjà bien difficile au début surtout. Mais reste-t-on vraiment seule longtemps ?

      Merci pour la référence du livre.

  43. Merci pour ta réponse très sympa : il y a plein d’initiatives très intéressantes de femmes expat : ex : http://www.femmexpat.com. Il y a aussi : http://www.expatforever.blogspot.com et des tas de sites aussi.. Et puis dans ces milieux il y a des cons mais il y a aussi des gens formidables et une entre aide entre français qu’il faut noter.
    Oui j’ai rencontré des gens qui ne savaient absolument pas s’intégrer parmi eux, il y avait des gros cons mais aussi des gens complètement perdus : je pense à quelqu’un qui ne parlait pas un mot d’anglais à Taipei… Et puis on n’a pas tous des bonnes et des chauffeurs et nos enfants ne deviennent pas de dangereux asociaux … Bon mais maintenant je ne fais plus partie de la caste expat puisque je suis en contrat locale.

    1. Isabelle, je viens de lire dans ton premier lien sur l’expatriation qu’une augmentation de 50% est prévue d’ici 2020 de la mobilité et un doublement des femmes mutées. Je ne suis donc pas étonnée de la multiplication des sites pour expatriés et femmes d’expatriés, ils ou elles en ont sûrement bien besoin.
      Sinon je vois que tu es au Québec en ce moment, qu’en penses-tu ? J’ai entendu des avis partagés à propos de cette province.

  44. Bon article par contre comme d’hab, la stigmatisation des expatriés et de leur femme … C’est dommage ça vient ternir l’article … Encore de gros clichés qui généralisent trop,,… Ok il y a expat et expat … S’adapter ça veut dire quoi ? Abdiquer sa culture et se fondre dans la population : plus facile à dire qu’à faire même quand on maîtrise à peu près la langue. Mais vous êtes vous demandé aussi si malgré tous les efforts que l’on fait pour s’intégrer, il n’y avait pas parfois un rejet de l’étranger ? Et puis autre question : ou est l’identité de celui qui vit dans un autre pays ?
    Signé : isabelle serial expat : Maroc, Taïwan, Californie et Kansas … Je ne suis pas du genre à ramener mon camembert dans ma valise …

    1. Hello Isabelle,
      Ton point de vue concernant les expatriés et leur femmes m’intéresse !
      De mon côté, je ne peux me permettre de dénaturer les mots de Michel. Chaque expérience est différente et qui sait, il s’est peut-être fait plaquer par sa femme :)
      Bien entendu, nous ne pouvons pas généraliser.

      Je peux te parler également de Nathalie Joubert, une française entrepreneuse qui vit à Bangkok depuis 11 ans. Son avis est différent de celui de Michel. Son prochain objectif est de justement monter une association pour les femmes d’expatriés qui, semble t’il ne vivent pas toujours bien leur expatriation.
      Cette association a pour but de les faire se rencontrer dans un centre culturel créé pour l’occasion. Elles pourront ensemble s’adonner à diverses activités. Dommage que vous ne vous soyez pas rencontré.

      Concernant le rejet de l’étranger, nous en parlons sur le point 8 – SE SENTIR COMME L’ETRANGER
      Quoique vous fassiez pour rentrer dans le moule, et même en y parvenant par tous les moyens, vous vous sentirez toujours comme l’étranger en vous promenant dans la rue ….
      Mais malgré ces difficultés, beaucoup de gens décident de faire de leur vie un éternel voyage ;)

      Pour le camembert tu as raison, ça fait grossir !

      Je rêve d’aller à Thaïwan comme vous l’avez fait en famille, Corinne du blog Vie-Nomade m’en a dit le plus grand bien.

  45. Bonsoir :) J’y ai passé un an en 2010-2011 et là je suis de retour depuis début janvier pour un stage, mais malheureusement mes plans pour l’instant ne m’y font rester que jusqu’à fin mai. On verra où l’avenir me conduira, mais dans tous les cas à l’étranger ce qui est une bonne nouvelle pour moi !

    J’imagine difficilement le temps que ça t’a pris pour rédiger le guide… En tout cas ce fut une aide précieuse, une espèce de « guide line » bienvenue – et pas seulement pour moi à mon avis ! En signe de reconnaissance j’ajouterais un lien vers ton blog quand j’aurais enfin créé ma page lien ;)

    1. Salut Joana,

      Cool pour ton prochain voyage à l’étranger, sais-tu où tu repars ?
      C’est bon de voir des gens qui savent reconnaître le travail là où il est. Tu dois en connaître un rayon ;)
      Merci d’avance pour ton futur lien !

  46. Super article plein de conseils et anecdotes. C’est sûr que dans les pays asiatiques on peut se sentir différent des autres ça se voit très rapidement, mais bon il faut s’adapter et adopter les locaux. Pour la langue c’est le plus difficile car les langues asiatiques sont vraiment très différentes des nôtres.

    1. @Hafid
      Je suis avec mon homme en Asie et nous nous sommes mis au Vietnamien de base pour pouvoir rencontrer les habitants de Hanoï et éviter de nous faire arnaquer à tous les coins de rue. C’est une langue tonique. Tous les mots se ressemblent mais ont des accents différents très difficiles à comprendre et à prononcer pour nous. Ce n’est pas grave ! C’est justement le bon prétexte pour échanger avec les vietnamiens en leur demandant si notre prononciation est bonne et ils adorent ça. :)

  47. Moi qui vis en Inde, je ne peux que confirmer ! Tu pourrais ajouter quelque chose dans ta liste : l’une des choses les plus difficiles quand on vit à l’étranger c’est de… Rentrer ! Les retours au pays sont souvent assez douloureux…

    Sinon je voulais ajouter un merci pour ton guide « voyageur et pourquoi pas blogueur », il m’a été d’une grande aide :)

    1. Ahaha, merci Joana pour cette précision. C’est un peu ce que nous dit Michel en quelque sorte : difficile de se réintégrer. Mais je comprend ce que tu veux dire.
      Merci pour le compliment, je suis toujours un peu émue lorsque l’on me signale que mon guide a été d’une grande aide. J’ai mis du temps à le rédiger !
      Tu y vis depuis longtemps en Inde ? Tu rentres quand ?

    2. @Joana de Venividivoyage, Bastien t’adresse sa question si jamais tu vois ce commentaire dans tes mails :

      Est-ce que tu peux en dire plus ? En quoi c’est douloureux exactement de rentrer ?
      Bastien

    1. Nadège,
      J’ai entendu dire plusieurs fois déjà qu’on ne s’intègre jamais en Asie, mais je n’en suis pas tout à fait sûr. Je pense simplement que notre éducation de 0 à 10 ans nous poursuivra toute notre vie, donc bien sûr, s’adapter à la culture est l’étape très difficile.

  48. Vous en vivez, des choses… Mais la France n’est pas toujours facile à supporter non plus :D
    Les anecdotes sont surprenantes. Je prends connaissance de ton dossier sur les agressions : il fait froid dans le dos… Une copine très sensibilisée à ce genre de causes n’hésite pas à l’ouvrir fort lorsque de jeunes idiots l’insultent dans leur barbe (ou non) dans les quartiers ou bus « chauds » la nuit, et souvent les passagers-spectateurs restent impressionnés. Je réalise à ce moment-là que même en France, le chemin est long vers l’égalité homme-femmes… et le respect entre êtres humains.

    1. Arthur,
      Je peux comprendre ton amie, qui souhaite faire entendre se droits d’être humain à part entière.
      Je parle de Hanoï dans mon article, et j’y suis actuellement (je n’y vis pas), et j’ai l’impression qu’il y a une belle différence d’égalité.

    2. Bonjour, je suis a l’etranger depuis 1992…Je suis certainement devenu un etranger moi meme. Si vous desirez faire un bout de temps aux US je vous propose le rachat de ma societe specialise dans le tourisme, excursions et visite de ville guidee. 200,000$ et vous serez sur la voie du succes ! Moi ca me gonfle….Et apres 24 ans loin de la France c’est peut etre le moment pour moi d’y revenir.
      Formation, transfer agences clienteles et site internet inclus.

    3. Je tiens à réagir à ton commentaire: je suis entièrement d’accord, dans la plupart des quartiers de grandes villes françaises, pour un novice, les mêmes règles s’applique qu’à Lima, Bogota ou Caracas.. Après c’est vrai que làbas novice ou pas, on porte tous le masque de touriste… Mais perso la seule fois que je me suis retrouvé avec un flingue sur le buffet c’était………….dans un pub… en Corse…. donc en France…

      Pour ce qui est des droit de l’Homme, Haydee (avec accent?), je te rappelle que nous nous sommes auto-proclamé pays « des droits de l’Homme & du citoyen………..FRANCAIS! », ouai parce que la France n’a jamais exporté son modèle à l’etranger, mais tout comme les anglais elle a exporté l’opression et la ségrégation… (cocorico!!).

      Et justement je tenais à vous remercier infiniment pour une info super précieuse: l’Histoire du Passeport Irlandais au Pérou… Je parts justement au Pérou le printemps prochain et je comptais profiter de ma double nationalité pour y aller avec un passeport irlandais (me disant que les irlandais, eux, n’exportent que de la bonne humeur… et d’la Guiness évidemment ;-) …), mais je n’aurais jamais pensé que le choix serait Cornélien: passer pour un con d’français mais bien assuré, ou pour un fêtard irlandais qui n’a pas intéret à rencontrer de problèmes, malgrè tout j’hésite encore… ;-)

      Merci pour ce fabuleux blog, super complet! Et t’inquiète Haydee, ma mère vit en France depuis bientôt 35 ans, et elle a toujours son accent mais RAB ça lui donne du style!

    4. Aahh, l’accent, il ne nous quitte jamais lorsqu’on parle une langue étrangère. Ici, au Mexique, là où nous sommes actuellement, je ne sais pas pourquoi tout le monde pense que nous sommes italiens.

      Alors bon voyage au Pérou Bryan (je sais, c’est encore loin) ! Et merci pour ton commentaire, je rencontre rarement des franco-irlandais.
      Tiens-moi au jus pour nous dire quel choix tu as finalement fait. :)

{"email":"Adresse email invalide","url":"Adresse de site web invalide","required":"Champs obligatoire manquant"}

Tu veux plus de contenu ?

Va voir ces articles...

Les Inconvénients de ChatGPT – 8 Grandes Limitations et Problèmes

Comprendre les limites d’une technologie est essentiel pour l’utiliser efficacement. Alors, voici une critique honnête et très directe de ChatGPT avec des exemples à l’appui – ainsi que toutes les différences entre ses versions gratuites et payantes.

Lire plus

Les Avantages de ChatGPT – Mon Avis Après 10 Mois d’Utilisation Intensive

Si quelqu’un m’avait dit un jour qu’un chatbot deviendrait mon compagnon de business privilégié, je l’aurais sûrement pris pour un fou… Mais voilà, mon avis sur ChatGPT a vite évolué. Ses 8 avantages l’ont rendu indispensable pour mon entreprise.

Lire plus
Femme qui rédige un prompt ChatGPT devant son ordinateur avec un robot virtuel en soutient.

15 Types de Prompt ChatGPT pour Débuter et Comment les Utiliser

Découvre comment utiliser les multiples capacités de ChatGPT en français. Tutoriels pour les 15 types de prompt à maitriser quand tu débutes, et comment maximiser l’utilisation de ChatGPT pour des tâches créatives, professionnelles et quotidiennes.

Lire plus