Entre les imprévus et les arnaques, mes voyages ne sont pas toujours reposants.
Et créer mon entreprise peut s’avérer parfois très stressant.
Associez les deux et vous voilà travailleur nomade.
A vous en mordre les couilles de complexité…
Mais on n’a rien sans rien comme dirait l’autre.
Et il faut bien l’avouer, « l’autre » n’a pas toujours tort.

Connectivité, flexibilité, résilience et productivité : Autant de qualités que le nomade numérique se doit d’avoir.
Enfin, s’il tient à préserver ses rognons. :)
Et je ne vous parle pas des 2 grandes compétences qu’il doit développer.
Mais commençons par ces vertus inhérentes au technomade qui, loin d’êtres innées, peuvent s’acquérir avec le temps.
La connectivité
C’est une qualité ça la connectivité ? Pas certain. Quoi qu’il en soit…
Vous devez développer un réseau sur le net plus que jamais
Pourquoi ?
Parce que si vous êtes en perpétuel mouvement, vous pouvez :
- Dire au revoir à toutes les structures sociales que vous connaissiez auparavant. Vous serez donc souvent derrière votre ordinateur.
- Vous rendre compte que vous travaillez parfois dans un univers parallèle. Avec des voisins qui n’ont rien à voir avec ce que vous faites.
A l’heure où j’écris mon article, je suis au fin fond de la campagne bulgare. Dans le jardin, mon hôte fait ses réserves pour l’hiver et tente de décortiquer des kilos de noix à la chaîne, avec un marteau…

Bon c’est vrai, tout dépend de l’endroit où vous allez travailler. La campagne favorise le contact humain, l’amitié, la vie quoi ! Mais bien qu’intéressante vous n’y trouverez pas vos meilleurs contacts professionnels.
En voyageant lentement dans les grandes capitales, vous aurez sûrement plus de chances d’y faire les bonnes rencontres.
Et éventuellement d’y trouver un casse noix…
Cette perpétuelle perte de repères peut parfois faire peur mais vous permet de développer des compétences insoupçonnées.
Car une structure sociale est essentielle. Autant pour le support moral que pour les connaissances spécifiques que vous allez en tirer. Alors…
Comment développer votre réseau ?
En trouvant tous les contacts possibles à travers les différents vecteurs que le net peut vous apporter.
Cherchez des communautés et des groupes couvrant vos intérêts
Que ce soit dans l’entrepreneuriat, le nomadisme ou encore une compétence que vous êtes en train de développer. Comme cette communauté Facebook qui vous propose de devenir nomade digital :

Il y a une règle qui explique qu’une communauté payante vaut bien plus qu’une gratuite. Certes il y a des critères d’entrée et les discussions ne sont pas indexées par Google, mais en contrepartie le niveau est plus élevé et les informations qualifiées y sont partagées sans retenue.
Commencez votre blog
Créer votre site est l’élément majeur de votre image. Mais c’est également un moyen très efficace de vous faire des contacts.
Sans lui je n’existerai pas. Car le monde est devenu internet.
Alors apprenez, nichez et partagez ce que vous vivez. Ainsi vous attirerez les bonnes personnes vers vous.
Commentez d’autres blogs
Et devenez ami ou collègue avec les blogueurs qui les animent. Vous serez susceptible de les rencontrer un jour. Ce qui m’est arrivé nombre de fois en 2 ans.
D’où l’intérêt d’avoir votre blog qui permettra à ces contacts de mieux vous connaître et d’échanger sur vos compétences communes.
Joignez des conversations sur les réseaux sociaux
Twitter est le plus accessible pour cette tactique.
Profitez des espaces de coworking
Lieux idéaux pour rencontrer des gens. Je n’ai pas encore eu la chance de tester et je ne fais que répéter les confidences d’un grand nombre d’entrepreneurs, mais cela ne saurait tarder.
Essayez Copass, une plateforme qui donne accès à plus de 260 espaces de coworking dans le monde. Un réseau accessible avec un seul abonnement. Un peu cher pour nous pour le moment mais à connaître absolument.
La flexibilité et la résilience
Les choses ne vont pas bien ?
- Votre logement est dur à trouver et les bailleurs vous assassinent avec les prix sous prétexte que vous restez moins d’un an. J’ai expérimenté ça à Budapest…
- Vos transports d’un pays à l’autre sont en retard mais votre logement n’attend pas.
- Vous avez un boulot urgent mais votre wifi se déconnecte une journée entière. Nous y avons eu droit dans notre cambrousse près de Sofia.
- Votre site se fait hacker, un virus se propage. Vous laissez derrière vous toute votre planification pour vous en sortir.
- Votre banque en ligne vous refuse un virement important car vous avez changé de portable en même temps que de pays.
Qu’à cela ne tienne !
Tel un roseau, le travailleur nomade plie mais ne rompt pas.

Votre flexibilité vous permet de vous adapter à toutes ces urgences soudaines. Et cela même quand vous prenez des coups.
Traverser ces événements tout en gardant votre santé mentale intacte, c’est ça la résilience.
Le tout est de ne jamais perdre de vue vos objectifs à long terme.
Comment développer flexibilité et résilience ?
Question difficile… Parce qu’à part avoir beaucoup de pratique, je ne vois pas.
Au début j’étais un peu à côté de mes pompes à ce niveau.
Mais à force de me retrouver dans des situations complexes, j’ai eu ma dose de coup de pieds au cul.
Aujourd’hui je commence à maîtriser toutes ces emmerdes qui vous envoient hors piste.
La méditation aide probablement… Mais je ne vais pas me prononcer à ce sujet.

Avoir un réseau solide est probablement l’une des meilleures armes.
Amis, famille, ou proches collègues qui vous comprennent. Bref, des personnes vers lesquelles vous tourner pour obtenir aide et conseils.
Et surtout savoir que vous n’êtes pas la seule personne à passer à travers cette folie.
La productivité
Si vous venez d’un environnement plutôt structuré, devenir nomade digital peut être un choc.
Car personne ne vous dira quoi faire. Youpi !
Enfin si, ma femme quand même un peu…

Soit vous n’avez pas la moindre idée de ce que vous devez faire, soit vous avez tellement de choses à faire que vous ne vous en sortez pas.
Monter son propre business est exténuant quand vous apprenez à la volée la plupart des compétences nécessaires à sa création.
18 heures par jour c’est bien gentil mais si vous avez décidé d’un mode de vie nomade, c’est aussi pour avoir le temps d’explorer le monde et de vivre des expériences inoubliables.
C’est justement cela qui fait votre vie rêvée.
La solution réside donc dans la productivité. Réaliser un maximum de tâches de la manière la plus rapide et efficace possible.
Comment être plus productif ?
J’ai réalisé un article plutôt complet sur le fait d’être mordu à la productivité il y a peu. Je vous invite à le lire. Vous y apprendrez beaucoup.
Mais en quelques mots :
- Chaque soir, faites une liste de ce que vous ferez le lendemain. Prévoyez 2 ou 3 gros boulots que vous commencerez en matinée et quelques petits suppléments en option pour la fin de journée.
- Essayez la fameuse technique Pomodoro. Un timer, 25 minutes de concentration sur votre travail, 5 minutes de pause et c’est reparti pour 25 minutes. Le tout étant bien sûr modulable en fonction de votre attention.

- Évitez de répondre à vos mails dès qu’ils arrivent. Gardez-vous 2 moments privilégiés dans la journée pour le faire. Cela est également valable pour les réunions, les appels téléphoniques et tout ce qui pourrait couper le flux de travail de votre activité principale.
Bref, organisez votre temps intelligemment.
4 qualités à s’approprier cela parait peu
Mais elles ne sont pas toujours simples à travailler.
Devenir travailleur nomade est un boulot de longue haleine.
Mais en ce qui me concerne il n’y a rien de plus excitant, satisfaisant et libérateur pour m’épanouir.
Voyez le développement de ces capacités comme une opportunité d’apprendre de nouvelles choses tout en découvrant de nouveaux endroits.
Cela fait beaucoup de « nouveaux » mais c’est justement ce qui fait la richesse de votre vie. Bien plus que si vous stagniez dans le même bureau pendant des années.
Alors commencez à développer ces qualités dès maintenant, en prévision de la réussite future de votre business en nomade digital.
Car même pour moi qui travaille ces vertus tous les jours pour atteindre mes objectif… la route est longue.

Vous voulez un coup de main ou simplement rajouter une qualité importante à vos yeux ? Les commentaires sont là pour ça.
Tony Founs
Une qualité importante qui englobe en fait toutes celles citées, c’est de savoir acquérir de bonnes habitudes. On dit toujours que pour réussir atteindre nos objectifs, il faut agir. Et bien forcément, on va pas aller loin sinon… Mais agir de manière répétée, de manière habituelle, cest ça qui fait la différence.
C’est vrai pour la productivité, pour la priorisation des tâches, pour le fait de se lever tôt, la lecture, le sport, l’alimentation… Avoir des qualités qui sont des habitudes, c’est le MUST !
PS : j’ai failli loupé une photo d’Haydée en soubrette-fouet ! Je vais lire tous vos articles dorénavant :)
C’est une précision importante Kalagan.
Nous avons souvent remarqué que lorsque nous restions moins d’un mois quelque part il était assez difficile de pouvoir mettre en place ces bonnes habitudes et encore plus de les garder du coup !
D’où l’importance de se poser assez longtemps pour pouvoir prendre nos marques et avancer correctement dans notre travail grâce à ces bonnes habitudes.
Si je prends l’exemple du sport, nous courrons 3 fois par semaines et lorsque nous changeons de lieux de vie nous devons d’abord reprendre nos marques, retrouver des trajets viables et des horaires agréables pour courir tranquillement.
Cela prend du temps, de l’énergie et nous décourage quelques fois avant de nous relancer de plus belle dans nos habitudes sportives.
Il en va de même pour toutes nos activités et même lorsque nous avons ces qualités encrées en nous par la force de l’habitude il n’est pas toujours évident de les tenir avec ce mode de vie.
J’allais oublier ton PS : La photo bonus du fouet de Haydée. Je peux juste te dire que c’est plus facile à regarder qu’à subir malgré la tenue de soubrette. ;)
À mon sens la plus grande nommée est la productivité, en contrepartie c’est aussi celle la plus dure à maintenir quand on est en voyage car on est souvent distrait par toute la beauté qu’offre l’endroit où nous sommes!
Excellent article soit dit en passant!
Tu ne crois pas si bien dire Paul. Nous sommes parfois obligés de repousser nos deadlines à cause de nos déplacements et surtout de la découverte des endroit où nous créchons. Et nous avons beau prendre en compte ce temps d’adaptation dans nos plannings, rien n’y fait. Il y a tellement à découvrir.
Du coup la productivité en prend parfois un coup.
L’avantage c’est qu’en contrepartie, toutes ces découvertes culturelles et sociales sont des sources d’inspiration intarissables et notre créativité s’en retrouve boostée.
Créa contre productivité : A nous de trouver le juste équilibre. :)
Voyons cela comme un moteur pour améliorer sa productivité. Quand on a craqué et qu’on a passé 2-3 jours à se ballader alors qu’on avait prévu de bosser, quand on se remet au boulot, forcément, on repasse en mode 200% productif pour rattraper le retard.
Alors que l’orsqu’on prend tout notre temps, on a souvent envie d’aller surfer par-ci par-là.
Tu n’as pas tort Kalagan.
Le problème c’est que quand une personne veut aller vite pour rattraper son retard, elle s’expose à un travail de moindre qualité.
Travailler vite et bien est déjà difficile alors quand on passe au dessus des 100 % pour travailler encore plus vite, c’est chaud !
Par contre je suis entièrement d’accord sur le fait que dans ces cas là, flâner et surfer ne fait plus du tout partie de nos occupations. :)
Aaaah, je viens de retomber sur cet article… J’ai commencé à suivre votre blog en 2015 en fait (merci mes mails). Chouette d’être là où j’en suis aujourd’hui, même si ce n’est que le début ! ;o)
Merci.