Hué, la cité la plus prospère de l’histoire du Vietnam disparaît face aux guerres contre la France et les États-Unis, destructeurs de la quasi-totalité de la citadelle impériale.

Cœur du patrimoine culturel vietnamien, Hué fut pourtant le foyer principal d’enseignement social, scientifique et religieux du pays et regorge de monuments à visiter.
Des édifices toujours debout après 35 ans de guerre
Le Vietnam sort de ses guerres seigneuriales et de la domination chinoise. Les Nguyên prennent le pouvoir à partir de 1802 et construisent la citadelle de Hué.

Bâtie sur le modèle pékinois des Ming elle fait plus de 6 km carrés cernés de murs de 6 mètres de haut. C’est une ville dans la ville !
Malgré ma vision des premiers vestiges de la guerre, mon impression est bonne en y entrant.
C’est paisible ici.

Ça change de Hanoï, sa sœur ennemie ou de l’effervescence de Hô-Chi-Minh.
3 monuments emboîtés les uns dans les autres
Je ne suis que de passage à Hué. Notre bus nous impose d’y faire une escale de quelques heures et je choisi de visiter la citadelle à pied.
Voilà ce que vous pourrez y voir :
1. La Citadelle Impériale – Kinh Thanh
Un rempart « à la Vauban » entouré de fossés et percé de 10 portes fortifiées. Ajoutez-y des canaux et des bastions…


Ca sent la présence française ici.
9 canons sacrés, défenseurs symboliques de la cité représentent les 5 éléments et les 4 saisons.
Ça fait déjà plus asiatique. :)

A l’intérieur c’est un grand village qui s’étend autour de la cité royale. La vieille ville comme on l’appelle.
2. la Cité Impériale – Hoang Thanh
Nichée dans la citadelle, face à la Tour du Drapeau, c’est un modèle réduit de la cité interdite de Pékin. Destinée aux administrateurs, aux soldats et aux serviteurs de la cour, c’est la dernière cité royale encore debout au Vietnam.

3. la Cité Pourpre Interdite – Tu Câm Thanh
Enclavée au cœur de la cité royale, c’est le domaine particulier de la famille impériale. Les nombreux palais et bâtiments sont réservés aux proches ainsi qu’aux 500 épouses et concubines de l’empereur. Ça fait beaucoup d’enfants !

Je suis ravi de pouvoir voir tout ça. Quelques heures c’est court !
Surtout que la compagnie de bus avait prévu le coup.
Une douzaine de motos-taxis nous attendent à Hué
Et nous sommes une douzaine de touristes à sortir du bus. C’est marrant ça…
A peine arrivés qu’ils nous proposent déjà leurs tours pour 3 heures au triple des prix habituels. Les malins. :)
Tous mes voisins touristes, sans exception, s’installent sur les motos sans broncher.
Nous refusons la nôtre. Le guide insiste, en vain, nous restons fermes. Intrigué, le gérant nous apprécie.
Après une discussion sympa il nous laissera partir avec sa seule carte de la ville.

40% des vietnamiens d’origine portent le nom de Nguyên

C’était la récompense ultime pour service rendu à la nation.
Imaginez après 150 ans de règne de la dynastie Nguyên ; 150 ans d’histoire remplie de héros.
Imaginez les problèmes d’identité des jeunes. Certains demandent même à changer de nom.
13 empereurs porteront ce nom et assureront une ère de prospérité dans le royaume.
Enfin… surtout les premiers, car après 1882 c’est le bordel !
Toutes ces guerres destructrices d’un beau patrimoine
Avant les guerres ouvertes, fut le colonialisme et les conquêtes françaises.
L’époque coloniale (1883 – 1945)
Le refus du protectorat Français et la préparation d’un soulèvement par l’empereur déclenche de sévères représailles des forces coloniales.
1885, la France frappe au cœur du pouvoir vietnamien
- Cité impériale pilonnée
- Trésors et mobiliers dérobés
- Palais, temples et appartements des concubines brûlés
- Bibliothèque royale incendiée. Adieu manuscrits, annales et œuvres littéraires. A l’instar de César avec Alexandrie, les français détruisirent une grosse partie de patrimoine culturel Vietnamien.

Un eunuque raconta qu’ils pillèrent tout jusqu’aux cure-dents et moustiquaires de la cité. Par chance pour nous touristes, ils épargnèrent les plus beaux palais formant l’axe principal de la cité.
Le Vietnam cède et devient un protectorat Français de l’Indochine avec le Cambodge et le Laos.
Hué abrite toujours les Nguyên dans les restes de la Cité Impériale. Mais la dynastie s’amolli devant l’hégémonie française. Paris remplace les souverains trop réfractaires par des marionnettes.
La seconde guerre mondiale oblige Vichy à rappeler ses troupes d’Indochine. Il faut renforcer les défenses de la France.
Le Japon en profite et force Pétain et la France occupée à lui laisser le Vietnam.
Les nippon pillent le riz et inondent une partie du pays, provoquant la famine et la mort de 20% de la population vietnamienne. Hué n’est pas épargnée.

La Guerre d’Indochine (1946 – 1954)
Alliée au Viêt-Minh communiste de Hô-Chi-Minh, la France récupère son influence et repousse japonais, chinois et britanniques.
Le dernier roi de la dynastie Nguyên donne sa démission mais garde sa résidence à Hué.
Dans le même temps, Hô-Chi-Minh proclame l’indépendance du pays et déplace la capitale à Hanoï.
Les mésententes entre la France et le Viêt-Minh font échouer les négociations. Notre beau pays répond aux soulèvements vietnamiens en tuant 6 000 civils.
La guérilla Vietnamienne est en branle !
Malgré leurs murs épais, les citadelles tombent les unes après les autres. Celle de Hanoï est prise en seulement quelques heures !
1947, la plupart des palais de la Cité interdite de Hué sont détruits par le feu
Le siège français laisse moins d’un tiers des constructions debout dans la citadelle. L’armée française bombarde Hué et pille la cité pour la seconde fois de son histoire.
Ce qui ne l’empêche pas de perdre la guerre après la défaite de Dien Bien Phu.
La Guerre du Vietnam (1954 – 1975)
Les français laissent la place aux américains appelés à l’aide lors du conflit indochinois.
Le Vietnam est partagé en deux. La frontière, au Nord de Hué, devient une zone de guerre stratégique.
Communistes du nord, soutenus par le bloc de l’est et la Chine, et Viêt-Cong du sud, soutenus par les Etats-Unis, s’affrontent. La guerre du Vietnam devient un épisode marquant de la guerre froide.
1968, la cité impériale de Hué est quasiment rayée de la carte

C’est encore la cité pourpre interdite qui morfle ! Adieu…
- Palais de la Suprême Harmonie
- Salle du trône aux colonnes laquées de pourpre et rehaussées d’or
- Porte Ngo-Môn, où l’empereur édictait ses décisions
- Musée impérial abritant vêtements royaux, meubles et porcelaines
La « Guerre Américaine » laisse la cité en ruine, abandonnée aux termites et aux pluies ravageuses des typhons.

Elle est également le théâtre de nombreuses exactions comme le massacre de My Lai en 1968. Suite à une embuscade du Vietminh ayant causé la mort de plusieurs GI, 504 civils sont tués.

Le plus grand chantier de rénovations du Vietnam et bien plus !
La Cité est meurtrie, abandonnée. Mais à la fin de la guerre, les vietnamiens prennent conscience de la richesse historique de la citadelle et commencent d’importants travaux de reconstruction.
1993, la citadelle intègre le patrimoine mondial de l’Unesco qui lance les grandes rénovations
De nombreux fonds provenant d’une quarantaine d’organisations gouvernementales, non gouvernementales, et internationales permettent la reconstitution progressive de la cité historique. Les aides pleuvent.
Mention spéciale à la Pologne, pionnière en la matière.

Sur 147 palais, bâtiments, pavillons, bibliothèques et résidences, 85 sont des ruines aux fondations à peine visibles et 62 sont réparables.
La restauration de la Cité Impériale de Hué est l‘un des plus grands chantiers archéologique mondial du XXIème siècle.
La cité impériale ressuscite !

Les prises de guerre, symboles de la suprématie vietnamienne
Après 3 heures de marche dans la cité, je découvre d’anciennes machines de guerre Etats-Uniennes.
Je suis rincé et loin du point de rendez-vous de mon bus. Il risque de partir sans moi mais le symbole est trop beau pour ne pas s’y arrêter.
Des avions, des tanks et des pièces d’artillerie lourde sont parqués juste à côté de la cité impériale.


Les panneaux de ce musée à ciel ouvert parlent d’impérialisme américain. Ça change de notre propagande Onusienne. C’est toujours bon de voir l’autre côté de la barrière.
Les rénovations de la communauté internationale n’ont pas finis de nous en faire découvrir. La preuve en image avec cette reconstitution digitale de la citadelle de Hué.

Vous trouverez des marchés aux alentours et vous y croiserez des gens sympathiques.
Vous pourrez ensuite visiter les 175 monuments des 7 tombes royales Nguyên le long de la rivière des Parfums. 125 ont été épargnés et ne demandent qu’à être vus. Mais c’est une autre histoire.
Pour approfondir sur les monuments Hué voici cette carte interactive assez ludique qui vous permettra de les visiter un par un.
Tony Founs
Article très intéressant, Tony, une fois de plus. Bravo pour ton travail de recherche et ce style rédactionnel qui rend la chose très agréable à lire, en plus du côté instructif.
C’est à mon sens la seule chose à retenir de ce billet, et je te confirme que ton dessin ne m’a aucunement choquée.
Par contre,j’en profite pour dire que je m’élève violemment contre toutes les représentations que l’on fait du français à travers le monde: affublé d’un béret et d’une baguette de pain.
D’ailleurs, j’envisage de créer la ligue de défense de l’image du français, car moi, française, n’ai jamais porté de béret, non mais oh. Damned!! Mouahaha…!!
Et bien tu pourras dire merci à Haydée si la lecture de mes articles reste agréable. Sans elle je t’écrirai un livre d’histoire imbouffable à chaque billet ! :)
Le stéréotype béret/baguette du français est tenace. Tu as oublié d’y ajouter l’accessoire « Citroën 2CV » pour parfaire le tableau.
Je m’insurge également contre la représentation de la couleur de peau française. Pourquoi le français aurait-il la peau blanche ? En bonne terre d’accueil que nous sommes, notre melting pot est impressionnant, toutes les couleurs sont présentes.
Nous ne sommes pas tous des petits cochons rose et je refuse cette caricature d’un autre temps !
Tous les prochains français que je dessinerai seront noirs avec des gros nez pour la peine.
Ou avec des nez crochus ? Mince, ça frôle l’antisémitisme là…^^
Article très recherché !
Moi j’étais allé à Hué il y a 2-3 ans, et j’avais adoré, sans rien connaître historiquement…
Il y a aussi Hoi An qui doit être intéressante comme ville niveau historique.
Oh oui Thibaut, beaucoup de recherches et grosse synthèse de mon expérience couplée à tout ce que j’ai trouvé de pertinent sur la toile.
Autant dire des dizaines d’articles…
Pas besoin de connaître son histoire pour adorer Hué, c’est clair. :)
Quant à Hoi An, Son passé est beaucoup moins chargé mais ça vaut le détour.
Pour y être resté quelques jours, je l’ai trouvée agréable bien qu’extrêmement touristique. Tu n’imagine pas le nombre d’hôtels de luxe qui se construisent en ce moment sur ses côtes.
Mais avec un vélo et une exploration un peu plus poussée des environs, tu tombes sur de petits endroits magnifiques et des habitants charmants.
A voir !
Un article passionnant et très bien écrit. Le Viêt Nam est un pays qui m’intéresse beaucoup à l’histoire douloureuse mais captivante. J’ignorais totalement l’existence d’un tel ensemble d’édifices. C’est vraiment impressionnant ! La reconstitution digitale est bien faite, en plus en VO ça donne forcément un côté authentique :) Merci pour toutes ces découvertes !
Merci Jules, j’ai découvert Hué par hasard et je remercie la compagnie de bus de nous avoir obligé à faire cette escale improvisée.
Je suis content de ton retour sur la reconstitution digitale car j’ai effectivement pensé la même chose.
C’est vrai que le Vietnam n’est pas en reste au niveau de son histoire douloureuse. Et pourtant la majorité des vietnamiens garde un respect impressionnant envers ses anciens ennemis.
Bon, de temps à autres tu peux croiser le regard d’une femme de victime de la guerre chargé de quelques réticence quand tu lui parles, mais ce n’est jamais méchant. Et je me mets à sa place…
Je tombe par hasard sur votre site.. j’habite pour ma part depuis 2 ans a Hue et je me passionne pour l’histoire de cette ville.. dans vos propros, on sent bien la version vietnamienne des choses… normal, le vainqueur écrit toujours (son) histoire… les choses ne sont pas si simples et vous devriez vous renseigner un peu plus avant d’écrire certaines choses… notamment sur la période de 1947… a cette époque, le vietminh a déclaré la guerre aux français et occupe le terrain.. les français vont mettre quelques semaines pour les déloger… a hue, comme un peu partout, le vietminh pratique « la terre brûlée » et incendie tout sur son passage, avant de quitter les lieux, pour empêcher « le retour de l’ordre ancien ». La plupart des bâtiments de la citadelle ont ete brûlé par eux et en aucun cas par les français. En 1885, les français ont pille la citadelle, mais suite a une attaque extrêmement violente des vietnamiens. Cordialement.
Après maint recoupements entre bouquins et articles du net sur le sujet, je suis passé à côté de l’info expliquant que le vietminh pratiquait la technique de la terre brûlée. Comme quoi il faut des passionnés pour creuser plus avant dans l’histoire et rectifier certains dires des blogs de voyage. Merci pour la précision François.
Il ne faudra pas trop m’en vouloir de ne pas approfondir d’avantage ou de faire quelques raccourcis quant à l’histoire de la ville. Le sujet mérite bien plus de mots que mon billet. Traitant plus de voyage que d’histoire, je ne pourrai jamais prétendre tout expliquer ; trop long, trop fastidieux. Du coup si des lecteurs peuvent ajouter quelques compléments d’information, voir même rectifier certaines choses comme tu l’as fait, j’en suis ravi.
Par contre, pour 1885, doit-on excuser pour autant les représailles françaises dues à l’attaque vietnamienne ? Imagine qu’un pays veuille envahir le tien en prenant en main sa gestion contre son gré, ne réagirais-tu pas violemment ?
S’insurger contre le colonisateur me paraît légitime. Envahir un pays pour ses ressources l’est beaucoup moins à mes yeux. Mais peut-être y a t-il des raisons obscures légitimant tout cela dont je ne suis pas au courant…
Bonjour ! Je me permets juste de vous signaler une erreur concernant votre chronique sur la période «Guerre d’Indochine 1946-1954 ».
Le massacre de My Lai auquel correspond la photo que vous avez postée (pas plus d’ailleurs qu’un quelconque autre massacre de ce type) n’a pas été perpétré par des soldats français durant la Guerre d’Indochine, mais par des américains, durant la seconde partie de cette Guerre qu’ils nomment « Guerre du Vietnam ».
Cela s’est produit le 16 Mars 1968, en représailles à une embuscade du Vietminh ayant causé la mort de plusieurs GI. Et bien que ça ne change pas grand chose à cette abomination, ce ne sont pas 6000 civils mais 504 qui ont été massacrés à My Lai, et dont les noms figurent d’ailleurs sur le Mémorial du village.
Les français sont responsables de bien des exactions dans le Monde, que je trouve vraiment bien de dénoncer, mais celle-ci n’est en revanche pas de leur fait, et je tenais par conséquent à vous notifier cette petite erreur. Non pas que je sois militariste ou même chauvine, bien au contraire. Disons juste que j’aime bien rendre à César ce qui lui appartient, et dans le cas présent, César est américain ;-)
Mais j’espère que vous ne m’en voudrez pas d’être venue mettre mon grain de sel dans votre article. Cela étant, j’ai passé un très agréable moment sur votre blog, vraiment sympa à lire et à regarder ! Et donc merci pour ça ! Je vous souhaite un bon dimanche…
Amicalement de Bretagne,
Cath
Merci beaucoup pour cette correction Cath. Je vais m’empresser de rectifier tout cela et je te remercie de l’avoir signalé. Dommage que César soit souvent américain quand il s’agit d’exactions.
N’hésite pas à revenir vers nous si tu voyais d’autre erreurs car je sens une certaine érudition du Vietnam dans tes écrits et il est toujours bon d’avoir les conseils de spécialistes comme toi.
Et vive la Bretagne ! :)
Hello !
C’est moi qui vous remercie, Haydée et toi, pour toutes les choses instructives qu’on apprend sur ce blog, et pour le plaisir des yeux ! :-)
Et… euh… non, je ne suis pas vraiment érudite sur la question du conflit indochinois puis vietnamien, mais juste à fond dedans en ce moment, pour causes de recherches. Du coup ça tombait seulement pile poil ! ;-)
Quant aux soldats américains… bah… je crois que si on entend si souvent parler de leurs exactions, c’est juste parce qu’ils sont plus fréquemment en position d’ingérence que les autres. Nation américaine, ultra-impérialiste par excellence, et donc partout là où elle n’a rien à faire…
Mais je crois que si on creuse, de nombreux états n’ont rien à lui envier, à commencer par le nôtre, au passé colonialiste peu reluisant ;-)
Sans parler du fait que, de toute façon, les guerres ont toujours exalté chez nombre d’humains un côté déjà passablement violent. Du coup, c’est la porte ouverte à tous les défoulements. Bref, pas franchement la joie ! ;-)
Pour ce qui est de ton illustration d’un vietnamien à « peau jaune et yeux bridés », s’il ne correspond pas aux parents de la demoiselle qui s’est sentie blessée, en revanche il correspond tout à fait à un ancien copain que j’avais, dont la peau magnifiquement dorée et les yeux en amande étaient à faire pâlir d’envie n’importe quelle donzelle. Et je ne pense pas qu’il aurait été vexé deux secondes par ton dessin ! ;-)
Belle semaine à tous…
C’est vrai que le colonialisme européen n’a rien à envier à l’impérialisme américain…
En tout cas ta rectification m’a fait bouger la photo bien plus bas dans l’article, un petit remaniement nécessaire pour rester cohérent. Au final les 6 000 morts n’étaient pas associés à la photo de My Lai, une confusion que je ne pouvais me permettre de laisser ainsi.
Pour l’illustration je ne sais pas si la demoiselle s’est vraiment sentie blessée ou si elle a joué le jeu du discrédit mais nous avons continué notre échange par mail sans qu’elle veuille entendre raison. Mais qu’est ce que j’ai ri ! Et pour cela je l’en remercie.
Jolie description de ton copain en tout cas, ça donne envie de goûter même pour un hétéro comme moi. ;)
Au plaisir Cath !
Merci pour votre article.
J’ai deja vue le film de My Lai : Massacre at My Lai Four. C’est une partie de l’histoire, ils n’oubliront pas les Vietnamiens comme moi.
Bonsoir Tony
Je suis toute honteuse de ne réagir que maintenant à ton message du 26 novembre 2014 ….. Allez, mieux vaut tard que jamais !
J’ai beaucoup apprécié de recevoir ton commentaire et je pense que nous partageons une vision du voyage, du monde et des relations humaines.
J’en profite pour souhaiter à tous les visiteurs de ton site (je ne suis PAS sectaire – lol) la plus belle années 2015 possible.
Pour répondre à ta dernière question, j’ai 53 ans, suis née au Gabon et y ait vécu jusqu’à mes 8 ans. Retour en France en 1968 (le 30 avril, ça ne s’invente pas!)
Un BTS Tourisme, des études de langues et de commerce international. 25 ans de salariat d’assistante de direction à responsable du développement international. Un licenciement en 2006 « parce que je devenais trop vieille » (juré, c’est vrai même si c’est officieux). Depuis 2007, travailleur indépendant d’abord dans l’aide au développement export des tpe-pme et depuis un peu plus d’un an, je fais enfin ce que j’aime le plus : écrire. Je suis donc rédacteur-correcteur-traducteur. J’écris et/ou traduis des contenus print et web pour des agences multimédia, des plateformes de rédaction et des clients directs.
Je suis arrivée sur ton site pendant mes recherches pour la rédaction d’un article sur le Vietnam…. Et j’y ai passé des plombes. J’ai adoré !
J’ai pas mal voyagé : Grande-Bretagne et URSS pendant mes études – Beaucoup en France et Belgique pendant les 4 années où j’étais accompagnatrice de voyages le week-end – Et plus tard en Afrique du Sud, Pays-Bas, Suisse, Belgique, Namibie, USA etc… en déplacements professionnels. Je ne suis jamais allée en Asie, pour l’instant.
That’s all folks ! pour aujourd’hui du moins.
A bientôt
Tous mes vœux également pour cette nouvelle année Valérie. Elle s’annonce très mouvementée. Enfin, comme les autres me diras-tu. :)
Et bien quel parcours, je suis impressionné !
Ce qui me fait le plus plaisir dans ta réponse, c’est ta capacité à rebondir quelque soit ta situation professionnelle. Et surtout le fait d’avoir su monter dans le wagon de la révolution numérique bien avant la plupart des personnes de ma génération. Chapeau bas.
Par contre, virée à 45 ans parce que tu étais considérée comme trop vieille me sidère complètement. Les voix de l’esclavagisme moderne sont déraisonnables…
Niveau voyage, si tu n’as pas fait l’Asie, que tu aimeras sûrement quand tu y seras, je t’envie d’avoir eu l’occasion de visiter l’URSS que je ne connaîtrai jamais en tant que telle.
J’ai par contre bon espoir de vivre un jour dans certains pays d’Afrique noire et en Russie.
En tout cas, si tu as des enfants je les envie aussi, car tu dois avoir des tonnes d’anecdotes intéressantes à leur raconter et une propension à leur ouvrir l’esprit qui n’aurait pas été pour me déplaire.
Au plaisir Valérie.
PS : Très sympa ton site pro.