11 choses que tu dois oublier pour devenir entrepreneur

Écrit par Haydée Bouscasse

Web-entrepreneuse et formatrice 2.0, j’aide les salariés à lancer leur business en ligne en parallèle de leur travail.

Mis à jour le 24 mars 2015

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Maintenant, si tu souhaites avancer sur ce que tu aimes et réussir…

Renonce au reste.

Pour vivre comme je l’entends, mon seul objectif était de devenir entrepreneuse.

Et je savais ce qu’allait me coûter la construction de cette vie sur le long terme.

Mes premières concessions :

  • Résilier mon abonnement téléphonique
  • Ne plus rien dépenser
  • Oublier famille et amis
  • M’enterrer 12h par jour à travailler

Je ne calculais même plus les plaintes de mon mec qui me menaçait de me quitter…

Tony-Fou après Haydée
Il en est devenu fou !

Heureusement, il a vite compris et m’a rejoint dans ma démarche.

Tu comprends maintenant pourquoi tu n’es toujours pas entrepreneur ?

Haydée dur dur d'être entrepreneur
Parce que ça coûte !

Et entre stagner ou persister dans la voie des changements radicaux, on choisit souvent l’option de la facilité.

À toi de voir ce que tu veux faire de ton avenir.

Mais rassure-toi, tout ceci n’est pas définitif. Et qu’est-ce qu’une année (ou deux, ou trois,…) dans une vie ?

Que dalle !!!

Alors, prêt pour les concessions ?

Pour devenir entrepreneur, oublie…

1. Ta crainte du changement

« ça fait un bail, quoi de neuf ? »

C’est fou le nombre de gens qui répondent :

« Rien de spécial, comme d’hab. La routine quoi. »

Pourtant, à ce moment précis leur regard se trouble et leurs vieilles années défilent dans leur tête en une fraction de seconde. Dur.

Le changement implique la souffrance, c’est vrai…

Mais qui oserait dire que l’inertie est mieux ?

Et puis avec le temps, j’ai compris que surmonter les embûches de la remise en question avait quelque chose de passionnant.

Pour moi, oser le changement est devenu une norme. Je prends même mon pied à le faire (ça compense parfois les carences du onzième point… Nan j’déconne.)

Bref, pas de changement, pas d’entrepreneuriat.

Il est temps d’en accepter l’idée.

Et pour commencer à changer, oublie…

2. Ce que tu es en train de faire en ce moment

Avec nos milliers de choses à faire, nous sommes tous très occupés.

Tony a pratiqué le Jorkyball en national pendant 15 ans
Tony a pratiqué le Jorkyball en national pendant 15 ans

Jouer, entraîner les autres et participer aux championnats de France ne lui ont pas laissé beaucoup de temps pour entreprendre.

Toujours sur la brèche pour un sport qui ne lui faisait pas gagner sa vie.

Un de mes mentors m’a confié un jour :

« Les grands requins blancs sont obligés de nager en permanence pour respirer. Dans le business, tu dois toujours avancer pour survivre. »

Toujours être actif, oui.

Encore faut-il privilégier les bonnes réalisations pour atteindre tes objectifs prioritaires.

Alors… Sois un requin-entrepreneur. :)

Quand certains lecteurs assidus du blog m’avouent qu’ils se sentent encore plus croupir dans leur job depuis qu’ils voient le chemin que nous avons parcouru, j’ai envie de leur dire :

« Arrête tout de suite ce que tu es en train de faire ! »

Et oublie…

3. Ta soi-disant réussite

Avoir un bon travail et un gros salaire.

Impossible de changer ma condition tant ces stéréotypes de la réussite sociale me submergeaient.

Embrigadée dans cette doctrine carriériste, j’ai tout essayé :

  • commerciale,
  • contrôleuse de gestion,
  • consultante informatique,
  • et plein d’autres métiers…

Aussi vite commencés, aussi vite terminés. Rien ne me convenait.

Car en suivant ce « dogme », tu finis par ne rencontrer que des gens qui pensent comme toi, mangent comme toi et chient comme toi…

WC-Collègues1

En soirée, tes discussions se limitent et t’éloignent des nombreux chemins alternatifs qui ne manquent pas d’exister.

Problématique pour s’ouvrir l’esprit.

Le jour où je l’ai réalisé, j’ai quitté tout ce que j’avais. Car l’argent ne fait pas le bonheur ni le bon entrepreneur d’ailleurs !

Alors, oublie…

4. De vouloir faire de l’argent à tout prix

Aaah ! Si tu pouvais créer quelque chose et… BOOM ! Jackpot !

Mais trop rivé sur le fric, tu risques de détruire ton business.

À moins d’être investisseur sur les marchés financiers évidemment. Tout est relatif.

Malheureusement, l’argent peut facilement compromettre les valeurs censées être au centre de la culture de ton entreprise.

Ces valeurs spécifiques, invisibles et insaisissables sur lesquelles les bons entrepreneurs se concentrent.

Obnubilé par l’argent, tu en deviens myope.

Ainsi, les chances que ta réalisation ait une réelle valeur sont minces. Et soit tu ne vends rien, soit tu vends au rabais.

Mais attention de ne pas tomber dans le piège inverse.

Car si certaines entreprises se concentraient davantage sur le profit, il y aurait certainement moins d’échecs dès la première année de leur existence.

Le tout est de trouver la bonne idée et de la faire fructifier.

Et dans ce cas, oublie…

5. De virevolter d’une idée brillante à une autre

Bref, de sauter du coq à l’âne.

Nous sommes tous appâtés par une nouvelle idée séduisante qui chasse l’ancienne.

Fais partie de « ceux qui font » et non pas de « ceux qui rêvent ».

Fumeur-de-joints

Facile d’écouter son cerveau pulluler de bonnes idées. Autant que d’écouter les conseilleurs n’ayant jamais bougé leurs fesses.

Alors, oublie…

6. De suivre les conseils des « bien intentionnés »

On m’a souvent bassiné avec des discours du style :

« Tafer comme une chienne pour ta boîte alors que tu pourrais être pépère à 7h par jour et profiter de tes temps libres ? T’es malade ! »

Pas con…

Alors pendant de longues années j’ai trimé dans des boîtes avec des collègues qui ne me convenaient pas et dans une ambiance que je méprisais.

C’est à force de chronométrer chacune des actions qu’impliquaient mes tâches que j’ai compris. La seule chose qui m’intéressait était de me surpasser. Pas d’attendre mon week-end.

À force d’écouter les autres, ceux qui me veulent du bien (tu connais…), j’étais en train de saboter mon envie d’entreprendre.

Alors stop ! Oublie les conseils de maman.

Un lion n’a pas besoin de l’approbation du mouton.

Et si les gens désapprouvent ton nouveau tournant, c’est que tu es peut-être sur le bon chemin.

Peu importe ce qu’ils pensent de toi.

Et ça tombe bien, car tu dois oublier…

7. D’être centré sur toi-même

Cela vaut aussi pour tes besoins immédiats. Ils ne doivent plus passer avant ton projet.

« Ah ça y est, madame met sa casquette « développement personnel » pour nous rappeler les trucs chiants. »

…Me diras-tu.

Être entrepreneur demande quelques sacrifices…

Tu veux devenir un Samouraï, oui ou non ? De la discipline diantre !

Succomber à tes loisirs improductifs ou procrastiner devant des vidéos poilantes sur YouTube ne t’aidera pas à rester focalisé sur des projets qui ont du sens.

L’entrepreneuriat est un fascinant mélange d’abnégation et d’écoute d’autrui.

Tout en restant détaché du jugement des autres. Notion importante !

Car puisque tu es en perpétuel apprentissage, tu peux toujours oublier…

8. D’avoir l’air super intelligent

Tu ne compteras plus le nombre de fois que tu passeras pour un con.

Mais qui se préoccupe de son image lorsqu’il se pose mille questions ? Comme tout entrepreneur qui se respecte.

Avant, je n’avais jamais soupçonné à quel point j’étais ignare.

Si je n’avais pas passé autant de temps à poser des questions sur les forums, je serais à la masse sur des tonnes de sujets.

Et encore maintenant, je manque cruellement de compétences pour atteindre mes objectifs.

Personne n’a la science infuse, surtout dans l’apprentissage permanent.

Tu veux évoluer ?

Mettez votre fierté de côté.
Mets ta fierté de côté.

C’est l’une des grandes qualités de l’entrepreneur s’il veut avancer.

Se former en continu implique l’autodiagnostic, la compréhension de ses lacunes et faiblesses, et… de passer pour un con.

Tu as honte ? La perspective d’être moins bon qu’un autre te donne des boutons ?

J’ai un scoop pour toi…

Un tas d’entrepreneurs sont meilleurs que toi ! Mais ils se feront un plaisir de te répondre avec humilité, car eux aussi sont passés par là.

Tu ferais mieux d’en profiter.

On se croit bien souvent plus fort qu’on ne l’est. Ou qu’on voudrait le paraître – quitte à se cacher derrière un vernis.

Chose défendue pour un entrepreneur, alors oublie…

9. Ton masque

Tu crois vraiment que l’on ne te voit pas derrière ?

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C’est bon Tony, on t’a reconnu.

Bon effectivement, avec internet on ne sait pas vraiment qui se cache derrière l’écran.

Pratique pour te planquer… Mais du coup tu n’es personne !

Pratique pour prétendre être quelqu’un d’autre… Mais comment prouver ton authenticité le moment venu ?

D’autant plus si tu ne fais qu’un avec ton business. Tu seras fatalement amené à te découvrir.

On se cache rarement pour de bonnes raisons.

Surfe sur tes demi-mensonges, manque de transparence et ta crédibilité sera nulle.

Les internautes ne sont pas dupes. Ils renifleront ta malhonnêteté à des kilomètres.

Pourtant, malgré cela et la transparence croissante des acteurs du Net, il reste encore quelques personnes qui donnent des conseils sur ce qu’elles n’ont pas vécu. Et en général, elles ne font pas long feu.

Ta force doit résider dans le courage de te présenter tel que tu es. De dévoiler tes émotions pour attirer les bonnes personnes vers toi. Au risque d’être en désaccord avec certains.

Mais qu’importe, en tant qu’entrepreneur tu dois oublier…

10. De fuir les conflits

Derrière les discours d’apparence « peace and love » de la blogosphère se cache une grande hypocrisie. Le fameux masque…

Va à la rencontre de tes blogueurs préférés, écoute-les parler et tu seras surpris.

Des blogueurs adorables et populaires peuvent être encensés en ligne et pourtant être sujets à controverses, conflits, chantages et attaques mesquines.

J’en ai rencontré.

Ils font simplement l’objet d’une jalousie pure et dure et doivent régulièrement défendre leur probité autant que la sécurité de leur site et de leurs business.

Loin d’être une célébrité du net, j’ai moi-même eu ma dose de chantages, critiques acerbes, et agressions de trolls en tout genre.

Haydée-avec-un-baton-pour-se-défendre-des-chiens-sauvages-Elbasan
Mais c’est plutôt calme ces temps-ci et je m’ennuie un peu. :)

Le plus drôle dans cette histoire est que tu connais bien la plupart d’entre eux. Certains sont probablement même proches de toi.

Ne fuis pas, rentre dans la danse, même si rejoindre ce petit monde implique que tu auras des détracteurs.

Bataille pour préserver ta intégrité et remercie-les surtout pour l’attention qu’ils te portent et la publicité qu’ils te font.

Alors ? Pas facile d’être un entrepreneur en ligne.

Tu dépenses tellement d’énergie que tu en oublies…

11. Ta vie sexuelle trépidante

Je te vois venir :

« Il faut être fou pour faire une croix sur une si belle chose ! »

Et pourtant, pendant la période d’élaboration de notre premier business en ligne, nous sommes devenus presque asexués…

Tony-et-Haydée-yoga-dans-les-montagnes-d'Elbasan

La vie de couple en nomade digital avec :

  • ses déplacements perpétuels
  • son travail acharné
  • ses désaccords sur nos stratégies
  • son parcours entrepreneurial  semé d’embûches

Engendre un tel stresse qu’elle prend le pas sur nos moments charnels.

Et que dire des lits pourris de nos nombreux appartements d’emprunt ! Dur de se taper une partie de jambe en l’air dans ces conditions…

Mais c’est un passage sporadique, je te rassure. Et nous ne regrettons rien.

Les accrochages ont enrichi nos idées et notre couple. Qui sait, peut-être que cela agit même positivement sur le sexe pour l’avenir. Nous t’en dirons peut-être un peu plus à l’occas.

D’ailleurs, après coup c’était la fête ! Sans te faire de dessin.

Cela en fait des choses à oublier…

Tu veux vraiment entreprendre ?

Détache-toi de ces 11 manies (enfin, surtout les 10 premières).

C’est toujours mieux que d’oublier de vivre pour te réveiller à 65 ans, bourré de regrets.

Cela te parle dit ainsi ?

C’est qu’il y a peut-être un entrepreneur qui se cache en toi !

Il ne lui reste plus qu’à se sortir les doigts du cul. :)

Haydée Bouscasse

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39 Commentaires

  1. Pascal

    bonjour,

    excellent cet article!!

    Etant encore salarié, je me retrouve bien dans les points 3 et 9!!!
    Mais ça y est, je commence doucement à développer mon blog http://prospectionandbusiness.com/ : il y a 2 mois, je n’y connaissais rien en wordpress et compagnie.
    L’apprentissage me fait sortir de cette p… de zone de confort.

    A bientôt

    Pascal

    Réponse
    • Haydée

      Et plus tu sors de cette zone, plus tu en apprends, mieux tu te sens Pascal. Le plus difficile est de lancer la machine.

      J’en ai un peu chié aussi lorsque je me suis mise à WordPress. Un vrai casse-tête. Mais rien de tel pour se remuer les neurones et voir qu’en fait… ce n’est que le début ! :D

      Mais tu es bien parti à ce que je vois avec ton blog. Bravo pour tes premiers pas.

      Pour ce qui est du masque, il te faut maintenant une page « à propos » et tu passeras de derrière ton téléphone à devant ton écran. Les internautes vont apprécier je pense.

  2. Sincever

    Article très intéressant. Cependant, je me situe plus du côté des personnes qui ne sont pas faites pour l’entreprenariat. Je n’ai pas les aptitudes parce que je déteste rechercher des contrats et avoir affaires à l’argent! Avec un enfant et un mari entrepreneur, la stabilité financière est importante pour l’éducation et j’ai choisi d’avoir un emploi qui me plait, même si on peut prendre ça comme de l’esclavagisme!

    Par contre, à côté de cet emploi à temps plein avec 3h de transport par jour, j’ai tout de même toujours eu mes activités qui me passionnent. Ma petite activité secondaire. J’ai comme une double vie… Une pour manger et une autre ou l’argent n’a pas lieu d’exister car il ne faut pas se leurrer… Pour pouvoir manger, des fois, il faut prendre des décisions/contrats qu’on ferait autrement sans cette histoire d’argent! Est-ce que je me trompe?

    Réponse
    • Haydée

      J’ai travaillé longtemps pour me faire de l’argent correctement et en arriver là. Donc bien sûr je suis d’accord avec toi.
      Et puis si je n’ai pas d’enfants, c’est aussi parce que nous ne sommes pas assez stable financièrement pour le moment, je comprend donc ton point de vue.

      Tu as bien de la chance d’avoir un emploi qui te plaît, tout le monde ne peut pas en dire autant. Et pour ce qui est de ta double vie, je suis curieuse de connaître cette passion, tu travailles dans une association ? Est-ce en rapport avec ton blog ?

    • Sincever

      Des blogues, j’en ai plusieurs! Celui que tu as visité, c’est celui pour me faire plaisir sur les sujets du quotidien et pour mon « personal branding » ;)

      Mon plus beau voyage, c’est celui d’avoir quitté il y a 13 ans mon pays d’origine, la France pour le Canada et franchement, je ne regrette rien!

      Ma passion, c’est la musique et les bouleversements qui sont arrivés avec l’ère numérique. Ce que j’aime aussi, c’est rencontrer du monde qui a la même passion et le partage. Alors depuis plusieurs années, j’organise des conférences à Montréal. Le concept : trouver un passionné tous les mois pour nous partager sa passion. On apprend, on débat, on est d’accord ou pas, bref on partage… le tout décontracté et très convivial. Chaque mois, c’est la surprise car on ne sait jamais qui va être présent pour notre invité, c’est du suspens à chaque fois! Il y a ceux qui sont devenus habitués et les nouvelles rencontres. Ceci pourrait peut être devenir une entreprise rentable mais on perdrait beaucoup, je pense.

    • Haydée

      Ah… quitter la France, un sujet qui travaille beaucoup de monde en ce moment. Enfin, je dis ça mais ce n’est pas de Belgrade que je peux voir les états d’âmes des français.

      Donc en gros, tu recommanderais de partir ?
      J’ai écrit un article réflexion à ce sujet : Pourquoi être vous tant à désirer quitter la France ?

      Je viens de jeter un œil sur ton site qui si j’ai bien compris cherche à être un groupe d’influence vis à vis des décisions de l’industrie musicale prises au Québec. Beau challenge.

      J’imagine que les musiciens ont du mal à être reconnus et que tout ce qui tourne autour des droits d’auteurs doit être assez complexe.

  3. bruno

    Bonjour Haydee,

    Je t’ai déjà dit par mail tout le bien que je pense de ton eBook alors je le redis ici.
    D’abord écrire un livre c’est du boulot, beaucoup de boulot et les lecteurs ne s’en rendent pas toujours compte.
    Il est non seulement bien écrit mais le plus complet de tous ceux que j’ai lu. On ne fait pas que le lire en passant, on apprend beaucoup de choses, il est très riche en informations utiles pour monter son blog ou pour enrichir le sien lorsqu’on en a un.
    Bravo encore et bon voyage.

    Bruno

    Réponse
    • Haydée

      Merci Bruno.
      Une fois que les lecteurs ont fait le tour du guide, il y a des chances qu’ils se rendent compte du travail que cela représente, tout comme toi. Mais en effet, nous avons rarement idée du temps passé sur un produit fini.

  4. Voyage Nord du Perou

    Un autre article génial ! Merci Haydee pour tes articles toujours si pointus. J’aurais vraiment envie de les envoyer à toute ma famille et amis pour qu’ils se rendent compte – mais ce serait probablement peine perdue…

    Réponse
    • Haydée

      Mais si, envoie leur Martina, tu n’as pas grand chose à perdre et surtout, tu éveilleras sûrement quelques consciences.
      Bon ok… Je bénéficierai d’un peu de pub :)
      Merci pour ton retour et bises de Taïwan.

  5. Théophile Eliet

    J’étais surpris de lire que ça parlait de la vie sexuelle des entrepreneurs !

    Moi qui vit en Thailande j’oublierais pas ce point ahah.

    En tout cas ça fait du bien de lire du contenu vraiment différent des autres blogueurs sur le sujet.

    J’ajouterais que pour être heureux et se sentir libre nous pouvons totalement déléguer notre métier, ou du moins à 80%.

    J’en parle dans une vidéo dans une piscine en Thailande d’ailleurs pour ceux que ça intéresse: https://www.youtube.com/watch?v=eC1IQHDnscA

    A bientôt !

    Theo

    Réponse
    • Haydée

      Salut Théophile,

      Ayant regardé ta vidéo, je me demande si c’est bien toi qui m’écris :) = délégation oblige. Peu importe, tu as bien raison !

      Lorsque j’ai écrit cette article l’année dernière, j’avais remarqué que plus nous étions préoccupés par le travail, moins nous étions enclin à vivre une vraie relation de couple. L’amour était là mais pas le sexe !

      Mais comme tu dis, nous déléguons de plus en plus, malgré quelques mauvaises expériences. Aujourd’hui nous savons mieux à qui nous adresser pour nous aider dans nos tâches.

  6. Un peu d'air

    Bonjour Haydée,

    Merci pour ton blog et tous ces articles, conseils, expériences partagés. Et surtout, merci de prendre le temps de répondre à chacun d’entre nous aussi rapidement.

    J’ai aussi changé de voie en passant d’un statut salarié (10 ans à faire du contrôle de gestion en France et à l’étranger) au statut entrepreneur en rachetant une agence immobilière (métier plutôt commercial). Aujourd’hui, plus de patron, plus d’horaires imposés…et pourtant, une grosse déprime à la clef. Alors que je pensais toucher de plus prêt la liberté, j’ai l’impression d’être encore plus dépendant qu’avant : une équipe à accompagner chaque jour, des clients souvent exigeants (pour rester poli), le téléphone qui sonne en permanence, une routine insupportable (10 minutes de voiture, ouverture de l’agence, traitement des emails, rappel des clients, visites, estimations, ect…). Je n’ai plus q’un seul jour pour souffler, respirer, réfléchir, contempler : le dimanche, je ne voyage quasiment plus, je suis hyper irritable….bref ! Pas le moral.

    Toi qui a changé de métier et de parcours plusieurs fois, comment as-tu su quelle voie te comblerait ? Je veux dire, comment savoir si la déprime est liée à la phase nécessaire d’adaptation d’un nouveau mode de vie, ou liée à une activité qui ne correspond pas à tes aspirations profondes ?

    En tout cas, bravo pour ton aventure et tout le travail accompli.
    Plein de bonheur.

    Réponse
    • Haydée

      Déprime liée à la phase d’adaptation ou à une activité en inadéquation avec tes aspirations ? Pour être honnête, c’est difficile à juger dans ton cas.

      Depuis combien de temps t’es-tu investi dans cette agence et à quel point ? Aimes-tu vraiment ce travail de commercial ? Obtiens-tu assez de « petites victoires » quotidiennes capables de te motiver constamment ? Pourrais-tu déléguer davantage pour éviter le burnout inhérent à beaucoup d’entrepreneurs ? As-tu d’autres compétences liées davantage à tes aspirations profondes (et quelles sont réellement tes aspirations) ?
      Autant de questions qui me viennent en tête lorsque je lis ton récit.

      Pour ma part, pour savoir ce qui pouvait me combler, j’ai toujours changé de voies pour me permettre d’en expérimenter de nouvelles. Sachant que ce n’est pas évident à faire suivant la situation de chacun et qu’effectivement il y a souvent eu une phase d’adaptation nécessaire et parfois difficile.

      Après, la manière d’organiser ton travail pèse énormément dans la balance et t’octroyer des coupures est incontournable pour éviter d’avoir la tête dans le guidon, lâcher du lest et faire le point de temps en temps.

  7. Gilles Dunoyer

    Bonjour, tous les conseils ou retour d’expérience sont utiles pour un blogueur débutant mais pas seulement car lorsque vous passez vos journées à lancer votre blog, alors arrive un moment de fatigue, d’hésitation voire de renoncement. Je pense que le plus difficile n’est pas de se lancer mais bien de durer. Ne pas lâcher son projet pour aller jusqu’au bout malgré les difficultés. C’est pourquoi il est utile de lire certains articles comme celui-ci. Cela fait du bien au moral. Personnellement je n’ai pas encore réussi à faire de mon blog ce que je veux. La vie devient courte si l’on choisit de devenir blogueur. Bref il faut garder le moral et poursuivre coûte que coûte sinon à quoi bon et quelle déception de ce dire un jour « et si j’avais été jusqu’au bout ». Donc merci Haydée pour ces conseils pleins d’espoir.

    Réponse
    • Haydée Bouscasse

      Oui Gilles, c’est bien la durée le plus important. Surtout lorsqu’on parle de blogging en 2020. Il y a tellement de monde qui crée son blog pour promotionner son business qu’il est de plus en plus difficile de sortir du lot afin d’obtenir des résultats significatifs. Beaucoup de taf pour peu de retours… Cela peut parfois être décourageant. Mais avec de la persévérance et de bonnes pratiques, la récompense est toujours au rendez-vous. :)
      Lorsque tu dis que tu n’as pas encore réussi à faire de ton blog ce que tu veux, quel est ton objectif final ? Car je vois que tout est bien en place chez toi. Et tu proposes déjà pas mal de modules de formation.

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